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Festival La Ferme 2015 : vendredi 20 février Spécial

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Louvain-La-Neuve est plus paisible le week-end. La plupart des étudiants rentrent passer quelques jours dans leur famille, après une semaine de cours intensifs. Ou en tout cas c’est ce qu’ils racontent… Mais heureusement, la ville n’est pas inerte pour autant. La Ferme du Biéreau est une de ces structures qui accueillent des événements et font vivre les samedis louvanistes. Pour la circonstance, il s’agit d’un festival baptisé simplement ‘La Ferme’. Mais ne vous inquiétez pas, la soirée n’était pas silencieuse. Sept groupes vont se partager deux scènes, campant sur deux étages.

Un peu avant 19h, Moaning Cities ouvre le bal. Légèrement teinté de psychédélisme, le rock de ce groupe bruxellois, n’est pas sans rappeler Tame Impala.

Il faut ensuite monter quelques marches pour atteindre la deuxième salle. D’une capacité de 105 personnes, elle ne peut –théoriquement– pas en accueillir davantage. Mais en pratique, cette limite ne pose pas de souci, car de nombreux spectateurs redescendent au rez-de-chaussée pour y prendre un verre, manger un morceau (NDR : les petits plats sont préparés par une camionnette/snack ‘de luxe’) ou simplement griller une cigarette. Même si la pièce est bien remplie, elle n’est pas bondée et on dispose de suffisamment d’espace pour assister au set de Fago.Sepia. Les Français nous balancent un math-rock instrumental assez direct et explosif. La combinaison parfaite pour se réveiller définitivement.

Nous dévalons à nouveau les escaliers pour découvrir Mutiny On The Bounty. Derrière ce patronyme curieux se cachent des Luxembourgeois déjà bien expérimentés. A quelques jours de la sortie de leur nouvel elpee, ils se lancent dans un concert complètement instrumental ; une démarche plutôt inédite pour eux. Les compositions math-rock sont agréables. Je ne peux m’empêcher de penser à Foals d’ailleurs ; ce qui est, en général, bon signe. Mais malheureusement au fil du show, un sentiment de lassitude commence à m’envahir. Pas forcément à cause du groupe mais de la programmation. Enchaîner deux combos aussi similaires et sans vocaux n’était, à mon humble avis, pas une bonne idée. Certains fans de musique instrumentale m’ont confessé être satisfaits par cette situation. Mais perso, c’était trop long et presque redondant.

A/T/O/S embraie moins de cinq minutes plus tard. C’est un peu trop rapide à mon goût ; et personne n’a vraiment le temps de souffler. Le duo belge m’a plutôt déçu, peut-être à cause de ce tempo frénétique. Mais aussi des compos complètement plates. En outre, quand on est pas vraiment accro au trip hop, difficile de me faire changer d’avis. D’ailleurs celui de l’auditoire était sans doute partagé, vu qu’il était bien plus clairsemé que lors du concert précédent… 

Place au sommet de la soirée. Plus besoin de présenter BRNS. J’apprécie leur indie rock expérimental ; et c’est toujours un plaisir de les voir et les écouter en live. Impossible de m’en lasser. Les spectateurs remuent en tout cas bien plus que pour les précédents sets. Pas de doute, il s’agit bien de la tête d’affiche. Un spectacle évidemment réussi auquel il n’a manqué que « Deathbed », un morceau issu de l’Ep « Wounded », qui me botte tout particulièrement, mais le band ne l’a pas interprété. J’aurai le plaisir de revoir le quatuor à Mons, la semaine prochaine ; malheureusement le groupe m’a confirmé que le morceau n’y serait pas joué non plus. Dommage…

Difficile de définir AK/DK. Batteries et synthétiseurs alimentent la musique de ces Britanniques. Elle est vraiment particulière voire même intrigante. En 2012, le duo a assuré la première partie des Dandy Wharols ; et ce n’est pas étonnant. Issu de Brighton, le duo m’a vraiment surpris. Je ne m’attendais pas du tout à une telle prestation. Il y a bien quelques passages répétitifs, mais en général, le son est assez jouissif. Je vous invite d’ailleurs à aller découvrir le morceau « Battersea » sur Youtube (voir ici) pour trois minutes de plaisir auditif. C’est d’ailleurs par ce morceau que le tandem a achevé sa représentation.

Nordic Giants clôt le festival. Encore un duo. Les deux musicos portent d’énormes masques de Chamans et un film illustrant leur musique qui se veut épique, est projetée sur deux écrans. Intéressant, leur post-rock pourrait gagner en attractivité, si l’orchestre qui les accompagne parfois était aussi de la partie. Du coup, je reste un peu sur ma faim…

Bref, on peut décréter que la deuxième édition festival La Ferme est réussie. Entre confirmation et découverte, personne ne s’est vraiment ennuyé. En outre, l’événement bénéficie d’une structure très agréable ; et pour cause on y trouve un marché de vinyles, une exposition et une jam patasonique, sise dans une grange juste en face (et où la bière au miel est excellente…) La ferme du Biéreau est définitivement devenu un des endroits rock de la Wallonie. 

(Organisation : La Ferme du Biéreau)

Voir aussi notre section photos ici

Informations supplémentaires

  • Date: 2015-02-20
  • Festival Name: La Ferme
  • Festival Place: Ferme du Biéreau
  • Festival City: Louvain-La-Neuve
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