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Dour Festival 2017 : vendredi 14 juillet Spécial

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Ce vendredi, place aux groupes rock qui ont acquis une certaine notoriété. Surtout en soirée, vu la présence de Two Door Cinema Club, Circa Waves ou encore The Kills. Puis, Pendulum devrait clôturer la fête, jusqu’aux petites heures du matin ; surtout si on est pris dans la tourmente du drum&bass. La journée sera très longue, car le premier concert intéressant commence à 14h30 et l’extinction des feux et des lumières est prévue pour 4h. On chausse ses grosses godasses et on y va !

Direction la fournaise du Labo pour entamer les hostilités. Mountain Bike est venu présenter son deuxième album, devant une foule encore un peu dans le gaz. Excentriques, les musicos grimpent sur l’estrade coiffés de perruques. Les pauvres vont devoir s’en débarrasser rapidement, tellement on suffoque sous ce chapiteau. Et en ce tout début d’après-midi, la chaleur est insupportable. Etienne et son band ont choisi leurs plus belles compos, fruit d’un mélange entre rock/garage un peu malsain, célébré sur leur premier elpee, et pop plus élaborée, proposée sur le second, un disque publié au printemps dernier. Ajoutez à la recette, une bonne dose d’énergie et le résultat est parfait pour enfin vous revigorer. C’est le deuxième passage à Dour du quatuor franco-belge ; et il est toujours aussi convaincant !

All Them Witches est programmé à la Caverne. La musique de cette formation américaine oscille entre psyché/rock aux réminiscences sixties et post rock. Le son est dense. Le public semble apprécier et certains festivaliers osent un pogo. La démarche est encore timide, mais elle a le mérite d’exister. D’ailleurs, lors de morceaux plus atmosphériques, quelques audacieux se lancent dans le crowdsurfing, grâce à la bienveillance de spectateurs toujours très attentifs aux bonnes trajectoires de ces courageux amateurs de sensations fortes.

Pas le temps de voir la fin du set, cependant, car il est temps de mettre le cap sur la Main Stage pour assister au set d’Anne-Marie. C’est une des étoiles montantes de la scène britannique ; et bien pop, les titres font littéralement mouche. D’autant plus que cette ancienne championne du monde de Shōtōkan-ryū (NDR : un art martial, qui appartient au karaté-do), ne manque pas de charme…

Circa Waves nous attend dans la Caverne. A l’instar de Temples, le band liverpuldien a brillamment réussi l’épreuve du deuxième album. Une bonne raison pour figurer à l’affiche du Glastonbury, fin juin. Celles et ceux qui apprécient Arctic Monkeys ne sont pas en terre inconnue. Car le band pratique un rock bien british, à la fois puissant et mélodique. Et ce style, votre serviteur aime… Dès les premiers riffs de gratte, la fosse est en effervescence. Les pogos éclatent dans la bonne humeur et la solidarité. Suivant la tradition, quoi ! Mais c’est évidemment lors du morceau final, en l’occurrence l’incontournable « T-Shirt Weather », que l’explosion se produit. Le chanteur demande aux festivaliers de grimper sur les épaules de ses voisins. Et y parvenir, au milieu des mouvements de foule, ce n’est pas du tout évident. Mais rapidement, les audacieux reviennent sur le plancher des vaches, pour savourer la fin de cet excellent concert…  

Dans la foulée, place à une des têtes d’affiche du festival : The Kills. En 16 ans d’existence, le duo anglo-américain a acquis une fameuse expérience. Alisson Mosshart a toujours autant de charme. Sa voix est fiévreuse, alors que la musique est plutôt ténébreuse et glaciale. Et c’est ce contraste saisissant entre passion et réserve qui finit par exercer une forme de fascination. Les compos sont mélodieuses mais puissantes. Riffs appuyés et envolées lyriques se succèdent. Un regret, l’absence de « Future Starts Slow », un de leurs tubes, dans la set list. Vraiment dommage…

Crystal Castles débarque alors dans la foulée. Les deux premiers long playings de ce duo électro avaient reçu un accueil plus que favorable auprès de la critique. Malheureusement, suite au départ de la chanteuse, Alice Glass, la nouvelle paire éprouve toutes les difficultés à trouver la bonne formule. Sur les planches, Edith Frances, la remplaçante, fait pâle figure. Elle semble complètement perdue et pas dans son état normal. Pas sûr qu’elle carbure à l’eau claire. Bien que soutenu par un groupe, le tandem va nous accorder un set à la limite de la décence. Même que privilégiant les lumières claires, le light show agresse gratuitement l’auditoire. Il est à craindre que Crystal Castles ne retrouve plus jamais son lustre d’antan…  

La soirée s’achève par le set électro de Wilkinson, qui pour la circonstance s’est déplacé en compagnie de son groupe. Avant celui, drum&bass, de Pendulum. Il est 4 heures du mat’, et il est temps de penser à prendre un peu de repos. Encore 45 minutes (!) de marche, et on pourra retrouver notre tente. D’autant plus que ce samedi, une nouvelle journée bien remplie nous attend encore. De toute manière, à Dour, le sommeil n’est que de très courte durée…

(Organisation : Dour festival)

Voir aussi notre section photos ici

Informations supplémentaires

  • Date: 2017-07-14
  • Festival Name: Dour Festival
  • Festival Place: Plaine de la Machine à Feu
  • Festival City: Dour
  • Rating: 0
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