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Dour Festival 2018 : dimanche 15 juillet Spécial

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Cette édition 2018 touche déjà à sa fin. Le même jour que la Coupe du Monde de foot, d'ailleurs. L'ambiance est un peu particulière sur le site, vu le nombre important de festivaliers français. Pas évident ce matin de se convaincre que la musique est au centre de nos préoccupations, à Dour.

Avant que cette rencontre  France-Croatie ne soit retransmise sur écran géant, sur la Main Stage, FIDLAR a pour mission d’y chauffer un peu la plaine. Les Américains sont de véritables références en matière de rock/garage. Malheureusement pour eux, de nombreux fans des Bleus se sont agglutinés aux premiers rangs afin de se réserver la meilleure place pour assister au match, dont le début est prévu dans un petit peu plus d’une heure. Ce qui semble cependant amuser le groupe. Il s’autorise ainsi quelques allusions à ce sport, tout en avouant ne pas y connaître grand-chose.

Si on se penchait sur la musique, quand même ? Caractérisées par des interventions de guitares impeccables, les compos de FIDLAR sont brèves mais intenses. En ‘live’, le set bénéficie d’un support visuel plutôt sympathique. Le combo n’oublie pas d’intégrer ses tubes dans la setlist, à l’instar de « Cheap Beer », « No Waves » ou encore « West Coast ». Mais malheureusement, le concert doit cesser 10 minutes plus tôt, afin de permettre au staff d’installer l'écran géant. Un sentiment d’amertume envahit votre serviteur, car la formation californienne (NDR : elle est issue de Los Angeles) n’aura pas le temps d’attaquer l'excellent « Cocaine », comme elle le réserve à chaque fin de show. Le foot c'est bien, mais nous sommes venus à Dour pour la musique quand même !!!

Frustrés, nous décidons de ne pas regarder le match. Mais très peu de concerts se déroulent au même moment... Direction le Labo donc pour Ezra Collective. La découverte est totale. Et intéressante, car le groupe londonien nous propose un chaleureux cocktail de jazz, reggae et afro beat. Ce qui provoque du mouvement au sein de la fosse. C'est le rendez-vous de celles et ceux qui n'aiment pas le foot. On entend cependant des clameurs qui s’élèvent, de temps à autre, depuis la Main Stage. A la fin du set, on apprend que la France a décroché son deuxième titre mondial.

C'est évidemment la grosse fête pour les festivaliers français. Un peu dépité de ne pas être à leur place, on se console en allant assister au concert d’un groupe bien belge, Girls In Hawaii. Il opère son retour à Dour pour y dispenser un bel éventail de pop songs douces et mélancoliques. Et les musicos ont revêtu le maillot des Diables Rouges. Ca fait du bien ! Dans le passé, ses prestations ‘live’ m’ont rarement convaincu ; mais aujourd’hui, ce ne sera pas le cas. Faut dire qu’au fil du temps, le band s’est constitué un répertoire impressionnant. Ce n'est pas compliqué, le show ne souffre d’aucun moment faible. Toute sa discographie est balayée ; et même si le mélomane lambda préfère les plus anciennes compos, les nouvelles sont également de toute bonne facture. En outre, les musicos sont souriants et bien plus communicatifs que d’habitude. Excellent !

Thee Oh Sees se produit presque au même moment dans la Caverne. Un quatuor dont le line up implique deux batteries. Et sur les planches, le résultat est assez impressionnant ! Ca envoie du gros bois ! Les Californiens sont réputés pour leurs sets ‘live’ dévastateurs. Et ils vont, à nouveau, le démontrer. Leur rock/garage est plus subtil que celui de FIDLAR, malgré des percussions plus puissantes. Cependant, les musiciens ne misent pas sur la communication. En fait, ils ne laissent aucun répit entre les morceaux et on se prend une énorme claque. Et au bout de 5 jours, elle fait du bien pour rester éveillé.

Le festival se termine tout doucement. Un ensemble congolais se produit dans le Labo. Kokoko ! se sert d’instruments faits maison. Forcément les sonorités sont très africaines, bien rythmées, mais surtout très originales. En outre, les membres du combo mettent une ambiance de feu sous le chapiteau. Notamment en invitant la foule à participer à cette fête propice à la danse. Une des grosses surprises de cette édition !

Un dernier concert pour la route afin de clore le Dour 2018, pour votre serviteur ? Ce sera celui de à la Boombox. La charmante Danoise conclut tout en douceur une édition réussie sur bien des points, d’autant plus que la programmation était de nouveau préparée aux petits oignons. Hormis quelques problèmes d'abri pour se protéger du soleil, le site est bien situé. Dour c'est l'Amour. A l'année prochaine !

(Organisation : Dour Festival)

Voir les photos sur le site nl, ici

Informations supplémentaires

  • Date: 2018-07-15
  • Festival Name: Dour Festival
  • Festival Place: Parc éolien
  • Festival City: Dour
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