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Originaire des plaines de Pennsylvanie, Catherine Feeny revient en Belgique pour nous présenter « Hurricane Glass », son deuxième album. Cette fois, la charmante demoiselle dépasse les clichés associés à l'imagerie du folk. Désormais, Catherine Feeny n'est plus seul avec sa guitare. Accompagnée de ses musiciens, elle nous livre un disque fragile, à classer entre Norah Jones et Joni Mitchell. Attachée à la Belgique par d'inextricables liens, Catherine Feeny n'a donc pas terminé de séduire son auditoire... 

Quelles sont les principales différences entre ton premier album et « Hurricane Glass » ?

Il y a énormément de différences. Mon nouvel album jouit d'une production plus fouillée. Ces deux disques correspondent à deux expériences fondamentalement différentes. Sur mon nouvel album, il y a davantage de variations entre les chansons. Ainsi, nous avons opté pour l'utilisation de plusieurs instruments afin de créer des ambiances éclectiques. Mais si quelqu'un me demandait de choisir entre mon premier album et « Hurricane Glass », je me contenterai de lui répondre par cette question : « Quelqu'un vous a-t-il déjà demandé de choisir entre vos enfants ? ». Pour l'instant, j'accorde peut-être plus d'importance à « Hurricane Glass ». Pourquoi ? Essentiellement, parce qu'il s'agit d'un tout nouvel enregistrement : un disque dans lequel je me suis fortement impliquée et ce, à tous les niveaux de la prise de décisions. 

En prenant une tournure plus orchestrée, ton nouvel album s'éloigne des clichés associés à la musique folk. Etait-ce ta volonté de départ ?

Sur « Hurricane Glass », les chansons sont plus lyriques, moins orientées vers la musique folk. Quand j'ai composé mon premier album, il n'était pas impératif de réaliser un album folk. Au final, le disque s'est ancré dans la tradition de ce genre musical car, à l'époque, nous nous étions limités à des choses rudimentaires. La simplicité dans l'instrumentation et dans la production a dessiné les contours d'un enregistrement typiquement folk. Avec du recul, je dois admettre que les chansons du premier album sont moins contemporaines, l'orchestration est dépouillée. Je ne rejette pas les ambiances folks sur « Hurricane Glass ». Mais on y retrouve un côté plus moderne. Ce qui explique sans doute cette dissipation du folk... Pourtant, il est toujours bien présent.

Ton nouvel album a été mixé par Dave Way. Par le passé, il a travaillé avec Sheryl Crow, Fiona Apple, Macy Gray et Paul Mc Cartney. Cette collaboration a-t-elle changé ta propre façon de travailler ?

Pas dans ma façon de composer puisque le mixage des chansons intervient toujours dans les dernières étapes de la création discographique. Néanmoins, je pense que son apport a été essentiel dans la tenue définitive de certaines chansons. Dave Way a apporté un regard extérieur, une indubitable fraîcheur. C'est un expert du son. Et puis, c'est fascinant de le voir à l'œuvre. Quand d'autres professionnels essaient de vous faire converger vers un son déterminé, Dave Way ne modifie pas l'essence première de votre son. Il ne tente jamais de changer l'image associée à votre musique. Il a un sens incroyable du détail ! 

Tes chansons parlent des gens, évoquent les aléas des relations humaines. Pourquoi fais-tu de ces thèmes ton sujet de prédilection ?

J'ose espérer qu'en vieillissant, mes textes prendront une nouvelle tournure. Il faut pouvoir évoluer, c'est important. Mais les relations humaines sont interdépendantes de la vie. Et, en ce sens, je n'arrêterai jamais d'écrire sur les relations humaines. Elles présentent tant de facettes différentes qu'il me semble impossible d'épuiser cette thématique. Parler des gens, des liens qu'ils entretiennent entre eux, c'est une part non négligeable du quotidien de chacun. Ne pas en parler me paraît impossible...

Doit-on chercher une signification dans l'intitulé de « Hurricane Glass » ?

« Hurricane Glass » renvoie l'auditeur à quelque chose de très doux. Nous cherchions un titre marquant. Un « hurricane glass » est une sorte de verre à cocktail. Ce verre ne présente pas la même taille que les autres verres, il est très différent. Ce verre, c'est aussi notre carapace, l'obstacle qui protège notre cœur et nos rêves du monde extérieur. Il est très difficile de trouver un titre adéquat à son album. Ce choix doit faire l'objet de multiples discussions et de nombreuses propositions.

Tu es américaine. Pourtant, tu joues régulièrement en Belgique. Comment expliques-tu ce lien particulier avec notre pays ?

La Belgique a été le tout premier pays européen à accorder une attention particulière à ma musique. J'explique très difficilement l'engouement suscité par ma musique en Belgique. C'est assez particulier et symptomatique de la configuration de votre pays. Ma musique plaît essentiellement à la partie francophone du pays et ce, sans que je puisse vraiment expliquer pourquoi. En Wallonie, les gens semblent plus sensibles aux voix féminines. Vos radios passent mes chansons, les quotidiens nationaux me proposent des interviews. C'est un peu surréaliste... Aux Etats-Unis, ma musique ne touche qu'une minorité de mélomanes, essentiellement dans la région de Los Angeles. Dans mon cœur, la Belgique restera toujours le premier pays à être venu vers ma musique. C'est une relation très forte, toujours plus intense...

Ta musique se veut intimiste. Pourtant, tu ne joues pas que dans des petits clubs. Il t'arrive de jouer en plein air lors des festivals d'été. Quel est le lieu idéal pour la musique de Catherine Feeny ?

J'aime me produire dans les salles de concerts. Mais l'idée de focaliser l'attention des festivaliers ne me déplaît pas. Dans les deux cas, le partage de la musique est essentiel. A première vue, l'atmosphère de mes chansons se prête mieux à l'ambiance des petits clubs. Je me sens à l'aise quand je joue dans ces endroits. Mais cela ne veut pas dire que c'est mieux ! En jouant, j'essaie toujours de captiver mon auditoire et ce, aussi bien en salle qu'en plein air.

 

 

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