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Une place pour l'amour Spécial

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Caractérisé par le timbre envoûtant de la séduisante Delphine Bouhy, Adrian Bouldt revient sur le devant de la scène. Avec « Places For Love », son deuxième album, la formation liégeoise se positionne davantage encore dans le sillon d'An Pierlé et d'Hooverphonic. La pop aérienne d'Adrian Bouldt évolue désormais sous d'autres cieux. Là où les coups de foudre menacent l'auditeur...    

Votre nouvel album s'intitule « Places For Love ». C'est également le titre d'une chanson de ce disque. Pourquoi ce choix? Avez-vous la sensation qu'elle résume l'esprit de ce deuxième cd ?

Cette décision a été prise un peu par hasard. Et finalement assez tardivement dans le processus de production. C'était à la fin de l'enregistrement. Ce choix nous est apparu comme quelque chose de fort logique. Nous étions convaincus qu'il conférait une chouette image aux différents titres de l'album. Sur « Place For Love », de nombreuses chansons parlent d'amour. Ce qui nous permet également d'aborder certains thèmes plus 'difficiles' avec davantage de légèreté. Ces 'endroits pour l'amour' constituent donc une sorte de contrepoids aux chansons les plus 'dures' de ce nouveau disque.  

Vous l'avez souligné, vos chansons évoquent souvent l'amour. Peut-on affirmer qu'il s'agit là de votre thème de prédilection ?

L'amour demeure un sujet central dans les relations humaines. On le retrouve aussi au cœur de nombreuses disciplines artistiques. L'amour est un sujet central dans tous les arts et pas seulement dans la musique. Ici, ce thème est développé à travers les textes de Delphine, notre chanteuse. Souvent, elle tend à mettre cette émotion en exergue. Mais ce n'est pas notre seul centre d'intérêt...

Dans votre processus créatif, les textes sont à mettre à l'actif de Delphine Bouhy. Pour le reste, comment fonctionnez-vous ?

Chacun apporte ses idées. Celles-ci font l'objet d'un dialogue permanent. Nous répétons régulièrement en nous basant sur ces différents points de vue. Ce qui explique pourquoi nous avons de nombreuses chansons en chantier. Enormément de choses sont ainsi abandonnées en cours de route. C'est toujours très délicat de laisser des idées de côté. Nous avons aujourd'hui deux albums et plein de chansons dans nos tiroirs. Chez Adrian Bouldt, le processus créatif est commun. Lorsque tous les membres du groupe sont satisfaits du travail accompli sur une composition, nous la conservons.

Par rapport à votre premier album (« Presents », 2003), un changement s'est opéré chez Adrian Bouldt. Que ce soit au niveau des arrangements ou de la finition du disque, vous marquez un pas en avant. Comment expliquez-vous cette évolution ? 

C'est une partie intégrante de l'évolution du groupe. Pour le premier album, nous avons davantage travaillé en vase clos. Nous avions bénéficié des studios de la Soundstation, à Liège sur une très longue période. Ce qui explique pourquoi l'enregistrement a nécessité huit mois. En ce sens, le premier album a tendance à partir dans tous les sens... Mais nous ne le  renierons jamais ! C'était une expérience très forte. Pour « Places For Love », nous souhaitions réaliser quelque chose de plus 'carré', en nous concentrant davantage sur la production. Nous voulions changer de direction et placer nos priorités autrement. Nous avons également cherché à dialoguer avec quelqu'un d'extérieur au groupe. Lors du premier album, nous avions beaucoup moins de recul par rapport à notre musique.

Pour produire ce nouvel album, vous avez donc fait appel à Rudy Coclet. Ce dernier a travaillé avec Arno, Mud Flow ou encore Sharko. Sa collaboration a-t-elle changé votre approche créative ?  

On ne peut pas affirmer qu'il ait changé notre vision des choses. Mais sa présence a certainement influencé notre approche musicale. C'est quelqu'un qui a beaucoup d'expérience. Pendant la conception du disque, il sentait des choses que nous ne ressentions pas forcément. De plus, il dispose d'un certain recul par rapport à notre répertoire. Et ça, c'était essentiel. En sa compagnie, nous avons énormément appris dans le cadre des travaux en studio. Et le rapport humain était extraordinaire. 

Vous avez eu recours à une multitude d'instruments pour concocter ce disque : Wurlitzer, banjo, kazoo, violon, etc. Est-ce la nouvelle marque de fabrique d'Adrian Bouldt ?

Nous avions déjà réalisé des arrangements à l'aide de nombreux instruments sur « Presents ». Mais à l'époque, nous osions moins qu'aujourd'hui. De façon générale, la manière de fonctionner reste la même. Si l'orchestration du disque s'entend davantage sur « Places For Love », c'est en grande partie grâce à la contribution de Rudy Coclet. Il nous a vraiment donné une direction à suivre. 

Certains vous comparent à d'autres artistes belges comme An Pierlé ou Hooverphonic. Comment percevez-vous ces différentes filiations ?

C'est assez étrange au début. On ne s'y attend pas forcément... En évoquant notre musique, les auditeurs parlent également de Björk ou de Lamb. En fait, ces analogies nous font plaisir. Généralement nous aimons les artistes auxquels nous sommes comparés. Dans certains cas, on peut même parler d'influence... Mais nous écoutons tellement de groupes que les comparaisons sont souvent inattendues...

En tant que groupe de musique contemporain, accordez-vous une importance particulière à Internet et aux nouvelles technologies ?

Aujourd'hui, il est impossible d'ignorer le réseau Internet. Nous disposons bien évidemment d'un site Internet. Par ailleurs, nous essayons de tirer profit du potentiel d'une plate forme sur le site Myspace.com. A l'époque du premier album, l'information se limitait vraiment à notre propre site. Maintenant, nous essayons de créer des liens, de nous rapprocher d'autres communautés d'artistes. Internet constitue par ailleurs une intarissable source de découvertes...

 

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