Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Bernard Dagnies

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mercredi, 10 novembre 2010 22:51

Bach plutôt que Beethoven…

Printemps 2007, alors que Venus va fêter son dixième anniversaires d’existence, à l’AB, Marc Huyghens annonce, via le website du groupe, la fin de l’aventure Venus. Aussi, le concert du 23 mars à l'AB se transforme en grande fête d'adieu, une grande fête au cours de laquelle de nombreux invités vont venir rendre un dernier hommage à Venus. Ce concert sera immortalisé par un double album, tout simplement intitulé « Venus », incluant, outre l'enregistrement du concert, une compilation des meilleures compos de la formation. Mais la suite est moins rose. Marc ne parvient pas à rebondir et s’enfonce dans l’alcool. Désintoxiqué il décide de monter un nouveau projet. En compagnie de sa compagne, Françoise Vidick, une vocaliste qui avait déjà bossé pour, en autres, Zap Mama et dEUS. Ils sentent la nécessité de compléter le line up et posent leur choix sur la violoncelliste Anja Naucler, ex-Manou Gallo, une connaissance de Françoise. Une virtuose qui a suivi une formation classique à Göteborg et au Conservatoire de Bruxelles. JOY est choisi pour patronyme ; et pourtant on ne peut pas dire que leur musique transpire la joie. Le trio a enregistré l’album, un an avant sa sortie. Puis se rôde en tournée. Un opus éponyme, partagé en 9 titres. Un disque beau et mélancolique à la fois (voir aussi chronique de l’album) Cette interview a été réalisée par e-mail. Marc a donc répondu aux questions, parfois embarrassantes, que votre serviteur lui a posées ; et je vous en propose le contenu, auquel j’ai parfois ajouté quelques remarques, entre parenthèses, en les précédant de l’abréviation ‘NDR :’…

Une question bateau, pour commencer, mais comme je n’ai reçu qu’un exemplaire cartonné promo, je n’ai guère de renseignements sur les sessions d’enregistrements. Quand se sont-elles déroulées. Où. Qui a produit l’album ? Y avait-il des invités ? Si oui, qui et qu’ont-ils fait ?

Les enregistrements ont commencé un an avant la sortie de l’album. Ils ont duré en tout 25 jours. Toutes les parties instrumentales ont été enregistrées au studio Pyramide à Beersel. Les voix ont été enregistrées au studio de Jean-Pierre Onraedt (ex-TC Matic). Le mix s’est fait au studio Dada à Schaerbeek par Christine Verschorren, et le mastering au studio Jet. C’est JOY qui a produit l’album. Le seul morceau sur lequel jouent des invités (un quatuor à cordes) a été écarté de l’album.

Tu as souhaité également sortir le disque sous la forme du vinyle. Une raison particulière ? Pas peur de te planter financièrement, sachant que c’est quand même onéreux ? Es-tu collectionneur toi-même ?

La fabrication des vinyles coûte en fait à peine plus cher que celle des CD. C’est par pur plaisir et parce que les amateurs de vinyles restent très nombreux que l’album sort dans ce format. Et aussi parce que la pochette a été conçue pour ça.

Dans le compte-rendu que j’avais écrit, lors du passage de JOY à Tournai, j’avais évoqué de vagues comparaisons avec le timbre vocal Guy Chadwick. Or sur le disque, il est plus éthéré. Il est naturel ou alors il a été retravaillé lors du mixing ?

La seule comparaison qui me semble la plus juste est celle qu’on a faite avec le chanteur de James... (NDR : parfois côté inflexions, mais certainement pas pour le timbre : Jeremy **–fan devant l’absolu de la bande à Tim Booth est ravi que l’on reparle de la formation mancunienne, une formation qu’il estime injustement méconnue et pourtant qui demeure une référence incontournable– le confirme). Les voix n’ont absolument pas été retravaillées. Elles sont comme l’album. C’est-à-dire très sèches et naturelles.

Pour l’instant JOY est un trio. Pas l’intention d’élargir le groupe à un sextet, en ajoutant 3 violons, par exemple, de manière à être soutenu par un quatuor à cordes ?

Absolument pas. La nature minimaliste du groupe impose de composer et de jouer à 3. C’est tout l’intérêt de notre démarche. Ce qui ne nous empêchera pas un jour de collaborer avec d’autres musiciens dans des cas précis. Car plus une musique est simple, épurée, plus il est facile d’y faire intervenir d’autres musiciens.

JOY, le patronyme du groupe, vous l’avez choisi en fonction d’un parfum onéreux créé par Jean Patou. Mais quand on prononce le mot JOY, on pense aussi à Joy Division, Band of Holy Joy, à ‘Ode of Joy’, la neuvième de Beethoven. Oui, il y en a d’autres, mais ces références-ci me semblent les plus évidentes, et auraient aussi pu constituer d’autres bonnes sources d’inspiration pour choisir ce nom. Qu’en penses-tu ?

Le nom du groupe a été choisi par opposition à la noirceur des textes que j’écris. Beethoven ? Je ne l’aime pas. Je lui préfère de loin Bach et la musique baroque en général. Joy Division ? Ils ne m’ont jamais attiré jusqu’au jour où Dominique A m’en a parlé. Depuis, j’ai écouté leurs albums, vu le film qu’en a tiré Anton Corbijn, et j’en suis devenu fan. Comme on est fan du Velvet. Et de ces groupes qui réinventent la musique avec une quasi absence de virtuosité.

Il y a des références au sacré et à la Bible dans tes compos. Et puis il y a cette croix, sur la pochette, même réalisée à l’aide d’un bouchon de Liège. Es-tu branché sur les textes bibliques ? L’Ancien Testament ? Les Evangiles ?

Je suis athée. Mais il y a sur l’album 2 chansons qui ont un lien avec la religion. « Long Way Around The Sea » qui est une allégorie sur le voyage des Rois Mages, mais surtout un hommage à Low, et « Sword » qui est une chanson sur quelque chose que j’estime absurde : la croyance religieuse.

On trouve également des références au Moyen-âge, dans tes lyrics. En particulier sur « Empire » et « Sword » (*). Féru d’histoire ?

Désolé, mais il n’y a pas la moindre référence au Moyen-âge… « Empire » est une chanson sur les dégâts immenses causés par les hommes dont la quête de pouvoir est synonyme de réussite.

Sur « Empire », justement, les accords angoissants de violoncelle (très thriller !) me font un peu penser aux débuts de dEUS. Et en particulier ceux de « Worst Case Scenario », à la fin du morceau. Objection ? Et sur « Endless song », la construction mélodique est assez proche du Muse, dans sa période la plus symphonique. Est-ce parce que vous puisez aux mêmes sources de la musique ‘dite’ classique ?

Je n’ai vraiment pas l’impression de faire une musique qui ait un quelconque rapport avec les 2 groupes que tu cites. Mais chacun est libre de faire les comparaisons qu’il veut !

(NDR : Coïncidence, mais j’imagine que les comparaisons ne sont pas toujours les bienvenues, même si elles sont inconscientes ; parmi les groupes et artistes dont Venus a partagé l'affiche en tournée, figuraient notamment Muse et dEUS… en outre, Françoise a, à une certaine époque, assuré les backing vocaux, chez la bande à Tom Barman)

(*)
Empire

Nous sommes morts et avons payé
Pour tous les mensonges que vous avez proférés
Vous nous avez incités à vivre en enfer
Alors que la paix était entre vos mains
Vous les Princes, Seigneurs et Rois
Aux ailes argentées de chevaliers
Le partage est un mot que vous détestez
Tout comme nos enfants que vous avez ignorés
Tout ce temps, tout ce temps, tout ce temps
Bientôt vous serez étendus
A côté d’un million de tombes
Et tant de femmes et d’hommes
Vous fixeront à nouveau
Les Empires que vous avez construits
Pour vos propres enfants
S’effondreront enfin un jour
Cela prendra du temps, cela prendra
Beaucoup de temps, beaucoup de temps, beaucoup de temps

Glaive

Oh mon Seigneur
Est-ce ce que vous souhaitez voir
Des gens à genoux
Oh mon Seigneur
Est-ce ainsi que tu veux que nous soyons
Des ombres traînant des péchés
Oh mon Seigneur
Esprit de houx
Des glaives de houx
Vous ont rendu aveugle
Nous prions tous quand vous trichez
Mais vous haïssez la façon dont nous chantons
Oh mon Seigneur
Ne sommes-nous pas les semences
Que vous avez semées
Et qui seront bientôt fauchées
Oh mon Seigneur
Esprit de houx
Des glaives de houx
Vous rendent aveugles
Nous prions tous quand vous trichez
Mais vous haïssez la façon dont nous chantons (Merci à Vincent Devos)

** Jeremy Dagnies qui a écrit pour diverses publications, et notamment pour le magazine Mofo, jusqu’en 2001.

mardi, 09 novembre 2010 01:00

JOY

Marc Huyghens a donc fondé un nouveau groupe. Un trio. Impliquant Françoise Vidick, sa compagne, aux percus et aux backing vocaux, ainsi qu’Anjan Naucler, une violoncelliste de nationalité suédoise. Ah oui, si vous ne vous vous en souvenez pas, Marc était le leader du défunt Venus, formation qui s’est séparée en 2007. JOY nous propose son premier opus. Il est éponyme et est découpé en 9 titres, dont une nouvelle version de « Vertigone », compo écrite à l’époque de son ancien groupe. Si la musique est minimaliste, le tracklisting alterne compos contemplatives et percutantes. A l’instar du Velvet Underground, auquel Marc continue de se référer, son expression sonore est aride mais soignée, mélodieuse et lancinante. Elle repose aussi sur de superbes harmonies vocales échangées entre Marc et Françoise ; mais elle ne respire pas vraiment la joie. Deux compos, « n° 7 » et « Mirage », plus que probablement autobiographiques, ont d’ailleurs certainement écrites au moment où Marc traversait une profonde dépression. On retrouve également des références au sacré et à la Bible dans deux compos. « Long Way Around The Sea » et « Sword ». Encore que cette dernière ainsi qu’« Empire », puisent certaines métaphores dans le Moyen-âge. Un « Empire » au cours duquel le violoncelle se révèle aussi grinçant et déchirant que le violon sur le fameux « Worst Case Scenario » de dEUS. Reste encore « Endless song », une compo incantatoire, épique, dont le sens mélodique peut rappeler Muse. Bref, un très chouette album. Et si vous voulez en savoir davantage, je vous invite à aller voir l’interview que nous a accordée Marc…

mardi, 09 novembre 2010 12:11

La connaissance universelle

Les Young Gods publieront leur nouvel album en février 2011. Intitulé “Everybody knows”, il mêlera acoustique, électronique, sonorités vintage et avant-garde. Il fait suite à “Super Ready/Fragmenté”, paru en 2007. On attend donc avec impatience cette nouvelle œuvre de la bande à Franz Treichler.

http://www.younggods.com/cms/front_content.php

 

samedi, 16 octobre 2010 02:00

Hippopotard 2010 : samedi 16 octobre

Un coup de gueule avant de commencer ce compte-rendu : 120 personnes pour assister à un festival proposant une telle affiche relève de l’indécence. Soit le public n’est plus capable de se bouger le cul, soit il ne veut plus se déplacer par crainte des contrôles routiers. Dans ce dernier cas, l’Horeca devrait aussi en subir les conséquences. Faudra leur demander. A moins de pouvoir se payer le taxi ou alors de disposer d’un transport en commun à 2 heures du matin. Mais là, on peut toujours faire le poirier. Déjà qu’en ville, à moment-là, il n’y a plus un bus, mais à Béclers, faut quand même pas rêver. C’est le paradoxe à la belge ! On impose des règles, mais on ne prévoit aucune alternative. Il faut donc se mettre à l’eau. Et au pain sec tant qu’on y est. Ou trouver un Bob qui se sacrifie. On s’étonne ensuite, que seules les grandes villes (NDR : quand les transports en commun offrent encore une alternative plus tardive) peuvent encore organiser des événements (sub) culturels. Et pour la province, qu’elle se contente de regarder les âneries de TF1 à la TV. Mais revenons à notre soirée, au cours de laquelle se produisait trois groupes belges : Dashbox, Hands Up Boys et Rockin’ Drinkin’ Guys.

Dashbox est un quatuor bruxellois qui aime les couleurs. Le bleu, le vert, le jaune et le rose. Ce sont les teintes des chemises portées par les musiciens. Ils sont jeunes, beaux (NDR : c’est ma femme qui l’a dit), et viennent de sortir de la machine à laver. C’est d’ailleurs le décor derrière lequel se cache le clavier. En carton, mais on les comprend, quand on n’a pas de flouze. Pourtant, le groupe se débrouille plutôt bien dans son style allègre, dansant, directement inspiré par Franz Ferdinand, même si dans leur solution sonore, on décèle des traces de blues. Deux reproches, cependant ! Tout d’abord le son de la basse. Trop saturé (NDR : dans le jargon on appelle ça un bruit de casserole). Et puis un set trop long. Surtout pour un premier groupe. N’empêche, le combo a du potentiel. Qu’il doit encore travailler. Et en plus, les musicos sont sympas.

Après quatre garçons, place à autant de filles : Hands Up Boys. Le quatuor s’était produit lors du dernier festival D’Hiver Rock, à Tournai. Et nous avait laissé une excellente impression. Un changement de line up, quand même, puisque Elisabetta, la showwoman, est retournée dans son Italie natale. Elle a été remplacée depuis peu par Kadoyi Bongo. Elle est née à Kinshasa. Et se réserve la guitare ainsi que le chant. C’est d’ailleurs le deuxième concert auquel elle participe. Clémentine, derrière ses machines à sampler occupe le devant de la scène. C’est elle qui a pris le rôle d’animatrice. Isabel s’est installée, au fond à droite, derrière ses fûts. Et puis, à gauche, Cloé Defossez (NDR : ben oui, du Trèfle aussi) se réserve la six cordes ou la basse. Première constatation, la musique a pris une coloration nettement plus hip hop, tout en gardant une ligne de conduite funkysante. Le public s’est approché du podium et semble apprécier le concert (NDR : un peu trop court, mais excellent ; même si à l’issue de celui-ci, Cloé nous a déclaré préférer le voir rester sur sa faim…) L’humour est omniprésent, les vocaux excellents. Mais les harmonies vocales moins évidentes. D’abord, la voix fine de Cloé se met, au fil du temps, en retrait. Et progressivement, le timbre et les inflexions soul, fiévreuses, phénoménales, de Kadoyi prennent l’ascendant. Elle est toute petite (NDR : 1m55 au plus), mais grande par le talent. Réflexion : le quatuor va devoir gérer quatre fortes personnalités. Car si la dernière arrivée semble timide, son aura sur le podium est impressionnante. Ce qui pourrait la muer en leader naturelle. Faut dire que quand on possède une telle voix. Et souvent on connaît la suite… A contrario si les filles parviennent à trouver le parfait équilibre, c’est une future grande pointure du rock belge qui risque de nous tomber sur la cafetière. Et ma marge d’erreur est souvent réduite ; les lecteurs le savent pertinemment bien…

Paraît que le trio Rockin’ Drinkin’ Guys tourne énormément, et pas seulement dans la région. Une formation de rockabilly qui a la patate (NDR : oui, je sais, en milieu rural, c’est une blague à deux balles…) Mais pas seulement, puisque les musiciens ont régulièrement le loisir de côtoyer des pointures du blues. Le drummer est un fou furieux. Comme dans tout combo de rockabilly, il joue debout. Une caisse claire, un bass drum et deux cymbales. Il porte un t-shirt des Stray Cats (NDR : ben tiens !) Le chanteur/guitariste –une vraie baraque, mais un visage de poupon– lui, arbore une chemise à carreaux. Il manie habilement sa gratte. Sa voix, il la calque très souvent sur celle d’Elvis, mais elle manque encore de timbre. Ou de vécu, selon. Enfin, le troisième larron, Julien est un hyper doué. Casquette de titi parisien, c’est le sosie de Jean Dujardin. Sa contrebasse, il la manipule les yeux fermés (NDR : c’est une métaphore). Il la fait tournoyer, la chevauche (NDR : oui, oui, c’est une réflexion à connotation sexuelle…) et en extrait des sonorités vibrantes et d’une grande mélodicité. Le groupe privilégie les covers : Johnny Cash, Eddie Cochran, etc., mais délivre quelques compos personnelles. C’est énergique, excitant et certains spectateurs se mettent à danser le rock’n roll. En rappel, le trio se fend d’une version du « Shake Baby Shake » de Champion Jack Dupree. L’ambiance est à son comble. Et en second encore, à la demande du public, Julien se met à souffler dans un harmo, lors d’un blues tout bonnement époustouflant. Si leur set était excellent en version rockabilly, il me plairait d’aller les applaudir sous une forme blues. Et là, l’ami Jean-Claude, faudra venir voir ces jeunes qui déchirent grave…

En souhaitant une nouvelle édition l’an prochain, un coup de pouce aux organisateurs de la part de sponsors et surtout un engouement bien plus conséquent du public. Ce serait bien la moindre des choses. Et s’il le faut, un bus qui ramène tous les Tournaisiens qui ont fait la fête, dans la Cité des 5 Clochers…

Dashbox + Hands Up Boys + Rockin’ Drinkin’ Guys

 

samedi, 16 octobre 2010 18:33

Ce qui m’appartient t’appartient…

Le troisième opus studio de Cold War Kids paraîtra ce 24 janvier 2011. Il s’intitulera « Mine is yours ». Partagé en 11 titres, il a bénéficié du concours de Jacquire King (Kings of Leon, Tom Waits, Modest Mouse), à la production et au mixing. Les sessions d’enregistrement ont duré trois mois, à Nashville et Los Angeles. Cet elpee fait suite à « Loyalty to Loyalty », sorti en septembre 2008.

http://www.myspace.com/coldwarkids
http://www.coldwarkids.com/

samedi, 16 octobre 2010 18:32

Une année en or!

La formation londonienne Ou Est Le Swimming Pool publiera son premier album, « The Golden Year », ce 25 octobre 2010. L’album a été mis en forme par Charles Haddon, le chanteur du groupe, ainsi que le co-compositeur et producteur Ander Kallmark. Il inclura les 3 singles, parus à ce jour. Ou Est Le Swimming Pool ou un come-back dans la new wave de la fin des 70’s teinté d’électro du début des 80’s. Ce qui revient à peu près à la même chose…

http://www.myspace.com/ouestleswimmingpool

samedi, 16 octobre 2010 18:32

Une double compile pour Suede…

Une double compile consacrée à la formation insulaire, Suede, sera publiée ce 1er novembre. Elle recèle 35 titres dont la plupart des hits et a été remixée par Chris Potter. Reformé, le groupe est d’ailleurs reparti en tournée, un périple qui passera par le Cirque Royal ce 29 novembre. En espérant la sortie d’un tout nouvel opus ?

Tracklisting

Cd 1

1.     Animal Nitrate
2.     Beautiful Ones
3.     Trash
4.     Filmstar
5.     Metal Mickey
6.     New Generation
7.     So Young
8.     Wild Ones
9.     Drowners
10.   Stay Together
11.   Lazy
12.   Everything Will Flow
13.   We Are The Pigs
14.   Can't Get Enough
15.   Electricity
16.   Obsessions
17.   She's In Fashion
18.   Saturday Night

Cd 2

1.     Pantomime Horse
2.     My Insatiable One
3.     Killing Of A Flashboy
4.     This Hollywood Life
5.     Europe Is Our Playground
6.     My Dark Star
7.     Sleeping Pills
8.     By The Sea
9.     She
10.   Heroine
11.   The Living Dead
12.   To The Birds
13.   The Big Time
14.   The Two Of Us
15.   Asphalt World
16.   Still Life
17.   The Next Life

http://www.suede.co.uk/

 

Le second opus de Driving Dead Girl sera dans les bacs ce 18 octobre. Son titre ? « Don't Give A Damn About Bad Reputation ». Il est présenté comme un mélange entre Jon Spencer & The Blues Explosion, un Roy Orbison survitaminé et les Cramps. Quand à la voix, elle camperait un hybride entre Nick Cave, Pop et Peter Te Bos (Claw Boys Claw).   

Pour voir la vidéo de “Don't Wanna Talk About That Girl Anymore” : http://www.youtube.com/watch?v=2ju0x6h1ydY

Website MySpace : http://www.myspace.com/drivingdeadgirl

 

samedi, 16 octobre 2010 18:31

Josh Groban illuminé ?

Josh Groban publiera son nouvel album intitulé « Illuminations » ce 12 novembre 2010. Produit par Rick Rubin (the Red Hot Chili Peppers, Gossip…), cet album reste un album très personnel. Une association, surprenante, il faut le reconnaître…

Tracklisting:

1)  Wandering Kind (Prelude)
2)  Bells Of New York City
3)  Galileo

4)  L’Ora Dell’ Addio
5)  Hidden Away
6)  Au Jardin Des Sans Pourquoi
7)  Higher Window
8)  If I Walk Away
9)  Love Only Knows
10)  Voce Existe Em Mim
11)  War At Home
12)   London Hymn
13)   Straight To You

http://www.joshgroban.com/

 

mardi, 12 octobre 2010 02:00

Le Noise

Ce n’est un secret pour personne, votre serviteur est un grand fan de Neil Young. Ce qui ne m’empêche pas de remettre les pendules à l’heure, lorsque le Canadien dérape. Que ce soit lorsqu’il prend parti pour Bush (NDR : depuis il a retourné sa veste) que lorsqu’il réclame des prix prohibitifs, pour se produire en ‘live’. Pourtant, ses prestations accordées en public, sont, le plus souvent, remarquables. Et sa discographie exceptionnelle.

Il y a bien quinze ans, qu’il n’a d’ailleurs plus publié d’opus incontournable. Le dernier, remonte d’ailleurs à 1995. Intitulé « Mirror ball », il avait été concocté en compagnie des musiciens de Pearl Jam. Pourtant, sur chaque elpee, le Loner parvient toujours à épingler une compo qui fait la différence. Et c’est encore le cas sur « Le Noise », elpee sur lequel figure « Love and war », splendide morceau qu’il interprète en s’accompagnant à la sèche. Le plus souvent en picking. Beau et bouleversant à la fois. Mais quid du reste de la plaque ?

Enregistré dans un manoir, à Los Angeles, « Le Noise » a été produit par son compatriote Daniel Lanois. Ce dernier a ajouté boucles, samples et bidouillages électroniques. Sans trop en remettre, il faut le reconnaître. C’est un bon point. Après l’aventure catastrophique vécue lors de la sortie d’« Island in the sun », en 1982, Neil tente donc une nouvelle expérience dans ce domaine. Mais c’est la guitare électrique qui domine le plus souvent le sujet. Sa Gretsch. Gorgée de fuzz, distordue, noisy, même (NDR : ben tiens). Et sa voix. Mais c’est ici que le bât blesse. A cause de la reverb qui la déforme sur les trois-quarts des compos. Au début l’effet peut paraître spectral, mais à force, il en devient agaçant. Et c’est vraiment dommage, car les mélodies sont superbes. Le son urgent, corrosif, aride. Et puis les textes riches. Tour à tour satiriques, sombres (NDR : faut dire aussi que juste avant d’entrer en studio, Bill Keith, steel-guitariste de son groupe, venait de décéder), autobiographiques (« The hitchhikker », compo au cours de laquelle il énumère les drogues qu’il a consommées, au fil des décennies), mais toujours engagés. Et le titre de l’elpee alors ? Sans doute un clin d’œil adressé à Lanois. Il ne faut pas oublier qu’il est né au Québec. Et puis, vu l’expression sonore, le titre leur semblait sans doute judicieux. Néanmoins, c’est la catastrophe qui s’est produite dans le golfe du Mexique, qui constitue le thème principal de son opus. Il en avait été très affecté. Ah oui, sur l’album, figure quand même une seconde compo dont le chant a été préservé de la reverb, « It’s an angry world » ; et elle est également excellente. On peut toujours rêver, mais l’idéal serait de demander à un ingénieur du son de recommencer le mixage en rendant à la voix de Neil, son naturel…