Yuksek revisite Laurent Voulzy…

Le musicien, compositeur, réalisateur et producteur de musique électronique Yuksek revisite « Cocktail chez mademoiselle », le titre de Laurent Voulzy paru en 1979 sur son album « Le cœur grenadine ». Il en propose une relecture retro futuriste, groovy et…

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Décès du crooner Scott Walker… Spécial

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De son véritable nom Noel Scott Engel, Scott Walker est décédé ce 25 mars 2019, à l’âge de 76 ans. Après avoir a tâté du cinéma, joué de la basse, comme musicien de studio (NDR : c’est là qu’il rencontre Jack Nitzsche et Phil Spector), mais encore chez les Ventures et les Dalton Brothers, cet Américain a véritablement débuté sa carrière, à la mi-sixties, à Londres, au sein des Walker Brothers, groupe qui impliquait également l’ex-Standells, Gary Leeds, ainsi que John Maus. C’est d’ailleurs en Angleterre qu’il va définitivement s’installer. Leur style vocal est alors comparable à celui d’autres faux-frères, les Righteous Brothers, c’est-à-dire qui privilégie les ballades langoureuses aux arrangements luxuriants. Le trio décroche même un énorme tube en 1966, « The sun ain’t gonna shine anymore » (voir et écouter ici). Et puis, détail qui aura son importance, le band reprend un titre de Burt Bacharach (« Another tear falls »). Quant au look, il est vraiment d’époque : coupe au bol, lunettes noires, etc., un peu dans l’esprit des Beatles. C’est au moment où la popularité est à son comble que le trio se sépare, non sans avoir encore publié un album et un dernier 45 tours, « Walking in the rain », une cover d’une compo signée Mann et Kurt Weil, transformée en tube par les Ronettes, grâce aux arrangements de Phil Spector. On y arrive. Il s’intéresse alors de plus en plus à Jacques Brel, dont il reprend plusieurs titres, dont « Au suivant », « Ne me quitte pas » ou encore « Jackie », en version anglo-saxonne, of course. C’est à cette époque que sa diction va devenir de plus en plus théâtrale voire emphatique. Ce qui va influencer énormément la manière de chanter de David Bowie. S’il continue à adapter d’autres auteurs, il commence à composer de plus en plus son répertoire. En 1975, les Walker Brothers se reforment en enregistrent trois elpees, dont le dernier, gravé en 1978, « Nite flights », s’inspire à son tour de Bowie et de Brian Eno. A partir de la mi-eighties, il va se faire plus rare. Ce qui ne va pas l’empêcher d’expérimenter d’autres pistes, dont la B.O. pour le cinéma mais également la musique post-industrielle. Il faudrait un bouquin pour retracer le parcours de cet artiste qui, nonobstant son absence de popularité, depuis la fin des 70’s, a marqué de son empreinte l’histoire de la musique pop et rock…  Sans oublier qu’outre Bowie, il a influencé des groupes ou artistes comme Joy Division, Marc Almond, Jarvis Cocker (Pulp), Thom Yorke (Radiohead) et surtout Neil Hannon (The Divine Comedy).

RIP

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