Le dernier combat de Malween…

Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes. Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets…

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Les échos intergalactiques de Mr. Bison…

Le cinquième opus de Mr. Bison paraîtra ce 16 février. Il s’agit d’un groupe italien dont la musique vous entraîne au cœur d’un voyage prismatique qui explore les notions de liberté et de destin à travers la mythologie nordique et tisse une tapisserie sonore…

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Vive La Fête - 11/04/2024
Vive La Fête - 11/04/2024

Violent Femmes

New Times

En 1982, les Violents Femmes commettaient un premier album stupéfiant, novateur. Un disque de jazz-punk acoustique qui allait jouer un rôle de détonateur tant pour la musique ‘postcard’ (James, Aztec Camera) que pour la future noisy pop. Un disque qui va connaître une curieuse destinée puisqu'il parviendra à se vendre à plus de deux millions de copies sans jamais entrer dans les charts. Un exemple unique dans l'histoire de la musique rock et pop pour une œuvre qui fait toujours l'actualité douze ans après sa sortie. Et pourtant, le trio de Milwaukee en est aujourd'hui à son septième album, si on compte la compilation sortie l'an dernier. Changement de line-up, puisque Victor De Lorenzo a cédé ses baguettes à un autre drummer, Guy Hofman. Pas un étranger puisqu'il avait déjà remplacé circonstanciellement Di Lorenzo. Musicalement, "New Times" s'inscrit d'ailleurs dans la continuité folk punk progressive de ses albums précédents. Avec une pincée de Television par ici et une autre empruntée à Tom Waits par là. Un excellent album qui s'écoute, se médite et s'apprécie plus qu'il n'éveille le débat...

 

Veruca Salt

American Thighs

Veruca Salt, petite bourgeoise gâtée, pourrie, illustre le roman de Roald Dalh, "Charlie et la chocolaterie". Evoquée dans la composition d'AC/DC "You shook me all night boy", elle sert aujourd'hui de patronyme à un quatuor yankee (Chicago) partagé entre filles et kids. Partagé est même un grand mot. Puisque son inspiration privilégie la sensibilité féminine. Un peu comme chez Juliana Hatfield et les Breeders. Des Breeders qui auraient été davantage contaminés par les Pixies. Surtout lorsque les cordes de guitares libèrent une électricité euphorisante, pulsante, insidieuse, menaçante. Ce qui explique pourquoi les treize chansons de cet "American Thighs" sont si contagieuses ; et que purifiées d'harmonies vocales sucrées, elles produisent une saveur au parfum délicatement sauvage...

 

Verlaines

Way Out Here

Les Chills, Sneaky Feelings, Clean, JPS Experience et les Verlaines ont relevé ou relèvent encore du label Flying Nun. Un label qui symbolise toute la richesse de la scène indépendante néo-zélandaise, même si depuis quelque temps il se résout à céder ses plus beaux joyaux. Les Chills ont amorcé le processus. Et les Verlaines viennent de lui emboîter le pas. Seule différence, le trio de Dunedin ne compte plus aujourd'hui comme membre originel, que le seul Graeme Downes. Ce qui ne semble pas tellement avoir modifié le style de sa musique. Disons simplement que le nouveau guitariste apporte aux mélodies une configuration électrique plus vibrante, plus voluptueuse, plus vivace. Des mélodies trempées dans la nostalgie et le charme qu'interprète d'un timbre languissant la voix caressante de Graeme...

 

Velocity Girl

I Simpatico

En adoptant pour patronyme, le titre de la flip side d'un des premiers singles de Primal Scream, le quintet pennsylvanien a voulu manifester son intérêt pour la musique britannique. Et de fait, les douze fragments de ce morceau de plastique exhalent un parfum pop très insulaire. Un parfum pop malicieux, vivifiant dont les mélodies mousseuses, rafraîchissantes procèdent d'un cocktail judicieux entre éruptions de cordes de guitares sauvageonnes, scintillantes, ‘noisy’ (Lush, My Bloody Valentine) et section rythmique pulsante, tourmentée (Joy Division, Echo & The Bunnymen), que parfume la voix chaude, limpide de Sarah Shannon...

 

Van Der Graaf Generator

Maida Vale

Le Van Der Graaf Generator a traversé deux phases bien distinctes dans son histoire. La première s'est déroulée au début des seventies. Dans un climat conceptuel, prog rock, au sein duquel baignait alors des ensembles comme le Genesis de Peter Gabriel, Yes, King Crimson voire Jethro Tull. Davantage avant-gardiste la seconde est aujourd'hui considérée comme prélude à la musique industrielle, voire à la cold wave... "Maida Vale" se consacre au premier volet de cette formation mythique. Soit lorsque le line-up se résumait à Peter Hammill, Dave Jackson, Guy Evans et Hugh Banton. Il épingle huit fragments issus de sessions radiophoniques : deux réalisées pour John Muir en 71 et six destinées aux célèbres "Peel Sessions" en 1976. Soit des versions légèrement différentes des albums. En l'occurrence "Darkness" ("The least we can do is wave to each other"), "Man Erg" ("Pawn Hearts"), "Still life" et "La Rossa" ("Still life"), "Sleepwalkers" et "Scorched Earth" ("Godbluff") ainsi que "Masks" et "When she comes" ("World Record").

 

Voodoo Queens

Chocolate Revenge

Elles sont cinq et avouent craquer pour le chocolat. Une faiblesse qu'elles attribuent à l'esprit typiquement féminin. Aussi, pour se donner bonne conscience, elles ont imaginé un scénario rocambolesque qui permettrait au chocolat de prendre sa revanche. "Chocolate Revenge" croque ainsi des chansons parfumées au goût punk pop réminiscent de Babes In Toyland ou de Moffs. Des morceaux excitants, énergiques, contagieux qui fondent avec un glamour sensuel au contact de la mélodie post adolescente…

 

Uncle Tupelo

Anodyne

En quatre albums, le style de ce groupe yankee a fondamentalement évolué, glissant d'un trash punk geignard à la limite du chaotique (Blood On The Saddle?), vers un country rock teinté de garage. "Anodyne" fait ainsi la part belle aux ritournelles on ne peut plus traditionnelles (ça rime!), ne laissant malheureusement que trop peu de place aux compositions les plus excitantes. Profilées tantôt sur le hardcore juvénile de Buffalo Tom, voire de Dinosaur Jr, tantôt contaminées par l'électricité fiévreuse chère à Neil Young, celles-ci s'épanchent alors délicieusement avec mélancolie, amertume, angoisse ou désespoir au creux de la mélodie. Evidemment, à Belleville, près de Saint Louis dans l'Illinois, les musiciens de couleur blanche jouent du country. Alors, comment voulez-vous que le groupe fasse totalement abstraction de ses spécificités naturelles ? Simplement, Uncle Tupelo tente d'une manière "Anodyne" de s'adapter au goût du jour. N'empêche, avec un peu plus d'audace, cet opus aurait pu nous faire flasher. Ce n'est peut-être que partie remise !

 

Underbelly

Mumblypeg

Underbelly n'est en fait qu'un groupe circonstanciel, né de la rencontre de deux vieux potes qui partagent la même passion pour la guitare. Rich Hopkins, membre des Sand Rubies, et Dave Seeger, ex-Naked Prey, ex-Giant Sandwarm et aujourd'hui matière grise des Woodcocks. Tout comme Giant Sand, ce duo nous vient de Tucson dans l'Arizona, et figure sur le même label, "Brake Out". Une indication qui devrait vous permettre d'imaginer l'intensité électrique qui se dégage des compositions de "Mumblypeg". Dix fragments tumultueux, chargés de feedback, dont une cover épatante de Buffy Sainte Marie (« Co'dine »), qui renouent avec le Paisley Underground fiévreux, excitant, savoureux, vulnérable, du début des eighties. Green On Red rencontre Concrete Blonde...

 

John Trudell

Johnny Damas And Me

Activiste sioux, John Trudell est un personnage fiché par les services secrets yankees. En 1979, il a même payé un lourd tribut à cet engagement, puisque sa femme, ses trois enfants et sa belle mère ont perdu la vie dans l'incendie très suspect de son habitation. Depuis, John a décidé de poursuivre son combat en se servant de la poésie et du rock. Tout au long de ce "Johnny Damas And Me", il dénonce dans un style essentiellement récitatif, sur un timbre vocal très proche de Lou Reed, les injustices sociales infligées à son peuple par le pouvoir américain. Mark Shark du Graffiti Band s'est chargé de composer la musique. Tantôt rock tantôt blues ou même rhythm’n’blues, épisodiquement traversée de rythmes et de chants indiens, elle ne parvient malheureusement pas toujours à mettre en évidence la richesse et la beauté des textes...

 

Trisomie 21

The Songs by T21 Vol 1

Comme son nom l'indique, ce disque constitue le premier volume compilatif consacré à la formation lilloise Trisomie 21. Seize titres alignés curieusement en ordre décroissant, radiographiant une carrière qui s'étale de 1993 à 1983. Soit depuis l'ambiant atmosphérique aux vertus Eno/Sylvian/Sakamoto de "Distant Voices" jusqu'à la cold wave du "Repos des Enfants Heureux" en passant par l'electro pop de "Million Lights". N'oubliez surtout pas d'inverser la chronologie ! Un deuxième recueil, destiné à explorer la face la plus expérimentale des frères Lomprez devrait voir le jour en automne prochain...