Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Les décibels de Chatte Royal…

Le premier elpee de Chatte Royal, « Mick Torres Plays Too Fucking Loud », paraîtra ce 8 mars 2024. Fondé en 2020 par Diego Di Vito, Dennis Vercauteren et François Hannecart, et rejoint par Téo Crommen en 2021, il compte deux Eps à son actif, « Septembre », en…

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Vive La Fête - 11/04/2024

Peace Love And Pitbulls

Red Sonic Underwear

Résultat des élucubrations de Joakim Thaström, personnage dont la matière grise semble avoir été endommagée lors de l'explosion post industrielle de la moitié des eighties, Peace Love and Pitbulls mord dans le hardcore (ça rime !) de My Life With The Thrill Kill Kult avec une férocité et une froideur thermonucléaire. Cependant, ni les jappements vocaux, ni le tempo obsessionnel, ni les sonorités impitoyables ne valent les quatre fers d'un chien…

 

Vangelis Papathanassiou

Bladerunner

Depuis la séparation des Aphrodite’s Child, Vangelis Papathanassiou s'est essentiellement consacré à la réalisation de bandes sonores cinématographiques. Citons "1492" et "Chariots Of Fire" parmi ses œuvres les plus célèbres. Lors de la sortie du film de Ridley Scott, pour lequel Harrison Ford tenait le rôle principal, "Bladerunner" n'avait pu sortir en CD sous sa forme originale. C'est chose faite aujourd'hui !

 

Pantera

Far Beyond Driven

A moins d'être un fana de hardcore pur et dur, nous ne voyons guère de cobayes susceptibles d'encaisser plus de trois titres d'affilée du troisième elpee de Pantera. Guitares hyper agressives, accablantes, basse matraquée, vomissements gutturaux et rythme primal palpitent au cœur même de votre matière grise, à la manière de l'infâme intrus coupable de déclencher vos migraines post saoulographiques... Vite une aspirine!

 

Pain Teens

Destroy Me, Lover

Pain Teens appartient au label texan ‘Trance Syndicate’, un label underground qui compte également dans son écurie des formations aussi improbables que Drain, Johnboy, Ed Hall et les Cherubs. Pain Teens se montre, sur ce "Destroy Me, Lover", à la hauteur de sa réputation. Un album complexe, étrange, menaçant qui allie subtilement instrumentation rock conventionnelle (basse, guitare, batterie), samplings et collages. Le quatuor y brouille les limites entre l'horreur et l'humour, la beauté et la tragédie, la perversion et le charme ; dépeignant des paysages sonores tantôt paisibles (notamment sur la cover de Leonard Cohen, "The Story Of Isaac"), sombres, obsessionnels (Venus In Furs), psychédéliques, cauchemardesques (Legendary Pink Dots), délirants, déchiquetés (Butthole Surfers) ou sinistrement post-industriels (Throbbin' Gristle), paysages sonores dont la mélodie ne tient qu'à un fil, celui de la voix sereine , suave, sensuelle de Bliss Blood (Martha & the Muffins?). Etonnant!

 

Robert Plant & Jimmy Page

No Quater

Quatorze ans après la séparation du Led Zeppelin, Jimmy Page et Robert Plant ont décidé de retravailler ensemble. Enfin, pas tout à fait quatorze années, puisque à l'occasion du 40ème anniversaire d'Atlanta, le dirigeable était remonté sur scène en compagnie du fils de feu John Bonham. En fait, l'étincelle a été allumée par MTV, intéressée par la rencontre des deux figures légendaires dans le cadre de l'émission ‘Unplugged’. Mais comme Page et Plant estimaient que cette formule était trop restrictive, il lui ont trouvé un autre format. Plus électrique, vous vous en doutez. Mais également ethnique et symphonique. Vous avez peut-être eu l'occasion d'assister à cette session d'enregistrement diffusée récemment sur la chaîne musicale insulaire. Le duo y est accompagné par le groupe de Plant, le London Metropolitan Orchestra et un orchestre arabe. Plusieurs compositions de cet opus ont été prélevées de ce concert. Et notamment la version fabuleuse de "Kashmir" qui met en exergue la voix fabuleuse de Nayma Akntar. Parce que d'autres titres inclus sur ce CD ont été réalisés tantôt à Marrakech, en compagnie du Gnaoua, musiciens marocains de souche noire africaine, tantôt au Pays de Galles ou même dans un studio de TV londonien. Des sessions nécessitées pour le tournage d'un film qui devrait sortir incessamment. "No Quarter" implique bien sûr de nouvelles compositions : "City Don't Cry", "Wah Wah", "Yallah" et bien sûr le titre maître. Mais aucune d'entre elles n'atteint le niveau des adaptations du catalogue de Led Zeppelin. En particulier "Friends", "That's The Way", "Gallows Pole" et bien sûr "Kashmir", dont l'étoffe mérire à elle seule l’acquisition de l'album...

 

Link Protrudi

Seduction

Bienvenue dans la caverne d'Ali Baba en compagnie de Link Protrudi & The Jaymen. Soit un projet parallèle imaginé par Rudi Protrudi, le leader des Fuzztones. Ils ne sont cependant pas quarante impliqués dans l’aventure, mais ne se gênent pas pour rafler tout ce qui peut leur apporter une certaine séduction orientaliste. Que ce soit la musique contemporaine, fifties, sixties, ethnique, africaine, classique ou vaudevillesque, tout est mis à profit pour constituer un butin sonore. Même les titres de l'album épousent un profil exotique. "Sultan's Desir", "Diddley Dharma", "Serpentine" ou l'adaptation d'"Arabian Knights" de Tchaïkovski. Link et ses acolytes poussent même l'impudence en tentant une "Seduction of the virgin prune". (NDR: Ce qui reste à prouver!). Sésame, ouvre-toi!

 

Prong

Cleansing

Nouveau line-up pour ce trio new-yorkais qui vient de remplacer son bassiste pour la troisième fois. Après Mike Kirkland et Troy Gregory, place aujourd'hui à l'ex-Killing Joke, Paul Raven. Ce qui ne semble pas avoir changé grand chose au style musical exercé par Prong. Et même si on y décèle un sens mélodique un peu plus aiguisé, son hardcore est toujours taillé dans le métal sauvage, provocateur, sinistre et glacial. Coproduit par le groupe et Terry Date (Soundgarden, Fishbone), "Cleansing" nous projette dans un monde imaginaire pour y vivre un scénario catastrophe, au sein duquel une rame de métro incontrôlable fonce inexorablement dans l'inconnu, accélère dangereusement, gronde furieusement en menaçant de tout écraser sur son passage... Hallucinant!

 

The Prodigy

Music For The Jilted Generation

The Prodigy, c'est avant tout Liam Howlett, éternel insatisfait qui partage son emploi du temps entre la scène et le studio. La scène ? Il y récolte un succès phénoménal. Aux Iles Britanniques bien sûr. Jouant chaque week-end devant plus de dix mille personnes. Le studio ? Pour y développer de nouvelles expérimentations technologiques. Avec ou sans son groupe. Comme musicien, ingénieur du son ou producteur. Eternel insatisfait puisque malgré le crédit dont il jouit auprès du public ‘dance’, Liam cherche à se forger une crédibilité ‘underground’. Il en a d'ailleurs un peu par dessus la tête d'être considéré comme un manipulateur de synthés. Aussi, pour l'enregistrement de "Music for the jilted generation", il s'est intéressé à l'instrumentation basique du rock. Et en particulier à la guitare et à la basse. Enfin du bout des doigts... Et puis il s'est acheté une conscience sociopolitique en abordant les thèmes qui hantent la nouvelle génération. Celle qu'il appelle gaspillée par le pouvoir dirigeant. Louable intention qui nous permet de découvrir une autre facette de Prodigy. Mais ce synthétisme ambiant, expérimental, épuré de rythmes hip hop, de samples et de collages nous paraît, malgré tous ses efforts, encore bien léger. Profondément superficiel !

 

The Proclaimers

Hit The Highway

Cinq années après avoir commis "Sunshine On Leight", album qui s'est vendu à plus d'un million cinq cent mille exemplaires, les jumeaux Reid nous reviennent avec un troisième opus. Pas de bonne ni de mauvaises surprise, puisque les onze nouvelles chansons de cet "Hit The Highway" auraient pu tout aussi bien figurer sur les deux premiers morceaux de plastique. Le disque est d'ailleurs ponctué d'une version légèrement revisitée du best seller « I'm gonna be ». Une collection de chansons intimistes, fragiles, volontairement désuètes qui justifient, en notre for intérieur, le sentiment de prêter l'oreille à la réplique la plus contemporaine des Everly Brothers...

 

Prince

The Black Album

Enregistré en 1987, cet opus était resté coincé au stade de la maquette pour des raisons aussi obscures que futiles. Après avoir passé sept années au frigo, on aurait d'ailleurs pu craindre que les huit compositions de ce disque deviennent obsolètes. Il n'en est rien. On y rencontre même en forme de clin d'œil au "Prisencolinensinainciusol" d'Adriano Celentano un étonnant "Superfunkycalifragisexy". Attention, ce disque risque de devenir une pièce de collection. Pour la bonne raison que sa vente n'est autorisée que du 19 novembre 94 au 27 janvier 95. A l'issue de cette date fatidique, les exemplaires seront purement et simplement retirés du circuit. Vu le statut (!) de Prince, vous imaginez dès lors le prix que risque d'atteindre ce CD au marché noir (!)...