Pas d’amis, pas de douleur pour Johnnie Carwash…

« No Friends No Pain », c’est le titre du nouvel elpee de Johnnie Carwash. En attendant, il nous en propose un extrait, sous forme de clip, « Aha (it's ok) ». Ballade pop façon The Drums, « Aha (it's ok) » est un morceau mélancolique qui a conservé la…

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Zara Larsson 25-02-2024
Manu Chao - Bau-huis

The Jesus & Mary Chain

Stoned And Dethroned

Les frères Reid nous promettaient un album acoustique depuis deux bonnes années. Et c'est dans cet esprit que "Stoned and Dethroned" a été enregistré. Dans cet esprit, mais pas dans la forme. Ce qui confère un aspect tout à fait inhabituel aux dix-sept titres du disque. Epurés de feedback. Ou presque ! Electrifiés, mais pas trop. Ben Lurie, le guitariste, parvient à jongler subtilement entre intensité rougeoyante et minimalisme insidieux, venimeux. Un opus qui épingle un duo savoureux entre Jim et Hope Sandoval de Mazzy Star, réminiscent de celui opéré par Nancy Sinatra et Lee Hazelwood, pour le single "Sometimes Help Me"; ainsi qu'une interprétation admirablement misérable ou misérablement admirable, de Shane MacGowan sur la chanson "God Help Me" (il en a bien besoin ! ) On y retrouve bien sûr toujours cette rituelle structure en trois accords sur laquelle s'épanche le débit vocal languissant, énigmatique de Jim, dont les lyrics mènent un combat perpétuel entre sarcasme et réalité. Et puis cette atmosphère à la fois glacée et esthétique qui rend leur pop si magique...

 

Janitor Joe

Lucky

Janitor Joe nous vient de Minneapolis. Un trio basique contaminé par le noisy punk de Sonic Youth et de Babes in Toyland, sous sa forme la plus frustre. Riffs de guitare déchiquetés, déstructurés, torturés, drums menaçants, basse ronflante, hypnotique font ici malheureusement les frais d'un vocal épouvantablement écorché. Pas de chance!

 

Jane Pow

Love It Be It / State

Tout comme Inspiral Carpets et les Charlatans, Jane Pow butine le miel des sixties. Mais plutôt que de le consommer à la mode ‘house’, le groupe de Southampton préfère l'accommoder à la sauce ‘New Mersey’. Sur "Love It Be It" et "State", on y ressent d'ailleurs de nombreuses affinités avec la pop tempétueuse de Teardrop Explodes. A cause des cuivres rutilants bien sûr. Mais également de la sensibilité pop monochrome, vertueuse, enduite de guitares généreuses, chatoyantes, et trempée dans les claviers marécageux. Deux albums réédités sur le même CD qui vous replongeront dans un univers sonore garage revivaliste sans doute, mais savoureux sans aucun doute...

 

James

Wah Wah

De la rencontre entre James et Brian Eno naissait, l'an dernier, le remarquable "Laid", album qui réconciliait le groupe avec ses nombreux fans. Au cours des séances d'enregistrements, une partie des compositions avaient été cependant mises au frigo pour subir ultérieurement le traitement avant-gardiste de Brian. "Wah Wah" constitue le résultat de ces expérimentations. Avouons-le, nous craignions très fort que le maître manipulateur ne réserve à ce disque le même sort que celui qu'il avait destiné à "Zooropa" de U2. Heureusement, il n'en est rien. Bien sûr, l'opus porte la griffe du célèbre producteur. Mais il recèle d'excellents morceaux. Pas seulement dans la lignée de "Laid" comme "Pressure's On" et "Tomorrow". Mais aussi nés de la rencontre entre la pop douce, froide, séduisante, fastidieuse, semi-acoustique et les oscillations synthétiques, alternatives, tentaculaires de l'ambient. Une osmose qui trouve sa quintessence sur le ‘terryrileysque’ "Gospel Oak" ou les obsessionnels, hypnotiques "Bottom of The Well" et "Honest Joe"...

 

Jale

Dream Cake

Acronyme de Jennifer, Alyson, Laura et Eve, Jale est un quartet féminin qui nous vient du Canada. D'Halifax en Nouvelle Ecosse, pour être plus précis. Un groupe dont les vertus popcore nous rappellent tantôt les Breeders, Throwing Muses, le Juliana Hatfield Three ou même Lush. "Dream Cake" constitue son premier opus. Et il est facile d'imaginer les ingrédients de base qui entrent dans sa préparation. Des pop songs fouettées de cordes de guitare effilées, bourdonnantes, parfumées d'harmonies vocales vivifiantes, onctueuses, qui s'agitent puis se glacent au contact de la mélodie fruitée et rafraîchissante...

 

The Jacobites

Howling Good Times

Leader du défunt et mythique Swell Maps, puis partenaire privilégié de Dave Kusworth, tantôt au sein d'un duo de trash folk particulièrement vivace, tantôt au sein des Jacobites, Nikki Sudden s'est toujours illustré par un style mélancolique, rafraîchissant, mature ; style qu'il se plait à peindre sur une toile semi acoustique, à l'aide de couleurs émotionnelles délicates, fugitives, un peu à la manière d'un impressionniste. Cet opus célèbre le retour des Jacobites. Un album sans grande surprise. Mais bigrement bien ficelé. Alimenté par cet inaltérable romantisme mélodique, spectral, typiquement britannique, et meurtri par la voix rauque, ‘cockney’ de Nikki. "Howling good times", quoi!

 

Jackyl

Push comes to shove

Produit dans les célèbres studios de Bruce Fairbairn à Vancouver, et par Bruce en personne, ce morceau de plastique est taillé aux onze douzième dans les clichés les plus banals du hard rock post AC/DC. Un seul fragment échappe à la tare, "Dixieland". Une composition au groove grunge irrésistible, qui ne déparerait certainement pas dans le répertoire d'un Pearl Jam, d'un Soundgarden ou même du défunt Nirvana...

 

The JPS Experience

Bleeding Star

Chouette, Flying Nun est à nouveau distribué chez nous. Flying Nun, c'est ce label néo-zélandais qui nous avait permis de découvrir toute une série de formations intéressantes, parmi lesquelles les Chills et les Verlaines font aujourd'hui figure de références. JPS Experience nous vient d'Auckland. Mais au fait que signifie JPS? Jean-Paul Sartre, ni plus ni moins. Nous avons cependant beau chercher un iota d'existentialisme chez ce quartet antipodal, il ne nous a pas été possible d'établir le moindre parallèle avec le philosophe/écrivain français. Les lyrics traitent d'ailleurs plutôt de rêves, de fantasmes, d'évasion ou de mélancolie, des textes qui collent parfaitement à une noisy pop mélodique, excitante, élégante, fouettée de guitares scintillantes, écorchées, vibrantes et caressée d'harmonies vocales limpides, opiacées. Le titre maître réalisant même la fusion parfaite entre l'expression ténébreuse de Jesus & The Mary Chain et celle plus fluide, plus tendre de House Of Love. Epatant !

 

Bruce Joyner

Preludes And Nocturnes

Bruce Joyner s'est très rarement plié aux temps et aux modes. Même que son garage prodigué en solitaire depuis 1989 fait un peu tâche d'huile dans le néo Paisley Underground. En fait, Bruce a surtout été marqué par Buddy Holly, Roy Orbison et Jerry Lee Lewis. Des influences qu'il a cultivées entre 78 et 86 au sein du Stroke Band et des Unknowns. Pour produire "Preludes And Nocturnes", Bruce a fait appel à Pete Buck. Ce qui n'est pas nouveau, mais semble plus naturel lorsqu'on sait que l'artiste vient d'élire domicile à Athens en Georgie. L'originalité de ce disque procède d'abord de l'utilisation très particulière des cuivres. Un peu à la manière du Laughing Clowns d'Ed Kuepper, mais à la sauce hispanique plutôt que jazzyfiante. Et puis de la voix ample, fiévreuse de Bruce qui alimente un romantisme mélodique aussi riche que contagieux...

 

Jorge Ben Jor

23

Agé de cinquante-quatre piges, cet artiste brésilien compte, à son actif, trente albums de musique d'ambiance sud-américaine, en autant d'années de carrière. Jorge a même inspiré bon nombre d'artistes de variétés, parmi lesquels figurent Rod Stewart et Nicoletta. Son style? Un cocktail de bossa nova, de funk, de samba, de rock, d'afro pop et de rhythm’n’blues qui sert de prétexte à la danse et au music hall…