Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

Chanteur-batteur dès l’âge de treize ans, le Lillois Barnabé Mons a transité par la bagatelle de neuf formations, avant de se lancer en solitaire, soit après 28 ans de carrière. « Bunker Superstars », son premier elpee, est paru ce 2 juin 2023. Et il vient…

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Glass Beams signe chez Ninja Tune

Glass Beams, groupe énigmatique établi à Melbourne, s'inspire de son héritage indien, infusant son psychédélisme serpentin d'instrumentations cosmiques et de polyrythmies du monde. Son premier album, « Mirage », enregistré en home studio, est une fusion…

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Béber

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mercredi, 08 juin 2011 02:00

Electroglobine (Ep)

Des groupes électro-pop comme Scarlet pullulent au sein de l’Hexagone. Et ce combo angevin ne figure ni parmi les plus originaux, ni les plus talentueux. 

Si la chanteuse de cette formation ne maque pas de charme, sa musique est plutôt datée. Certaines plages épousent un format plus rock, d’autres davantage atmosphérique (« What’s It »). Mais les sonorités électroniques sensées dynamiser l’expression sonore sont rarement pertinentes quand elle ne sont pas néfastes. Les mélodies sont téléphonées. Peu ou pas de prise de risque. Bref, un premier Ep sans grand intérêt. Il y a encore du pain sur la planche… 

 


 

mercredi, 01 juin 2011 02:00

#1/#2 (2 Eps)

OXES est une formation issue de Baltimore, dans le Maryland. Elle s’est forgée une certaine popularité au sein des milieux indépendants, au début des années 2000. A cause de ses performances ‘live’ étonnantes, et puis de son sens de l’humour particulièrement aiguisé (NDR : enfin, c’est ce que raconte la presse spécialisée). Aux States, ce groupe est considéré comme un des représentants les plus éminents de la scène math-rock-noise américaine. Pas étonnant qu’il ait été signé par le label indie African Tape.

« #1 » et « #2 » sont deux disques qui devraient d’abord intéresser les aficionados du band. Surtout quand on sait que l’un des deux guitaristes s’est établi en Italie.

En fait, on est ici en présence d’une remise au goût du jour de leur maxis, mais sous la forme de deux disques distincts, le tout enrichi de remixes.

Le premier single s’intitule « Crunchy Zest ». Une version que le combo destine aux stations radiophoniques. Hypnotique, cette adaptation nous rappelle le rock célébré par Shellac en 1999. Si le remix disco du titre maître a fière allure, la plage qui clôt l’œuvre tire excessivement en longueur. Plus que dispensable ! 

Titre phare, « Orange Jewelryist » constitue le second single (NDR : pour que votre info soit complète, sachez que les deux plaques sont vendues séparément). Sous sa mouture ‘radio’, la compo démontre le potentiel noise du combo. Ce disque épingle également deux covers, dont une totalement stérile (« Teils and Reflected Necklace Rmx ») et une version ‘radio’ du titre maître, qui étale tout le potentiel noise du groupe, avant de s’achever par un titre électro.

Bref, il faut être inconditionnel ou collectionneur pour vouloir se procurer absolument ces deux plaques. D’autant plus qu’elles ne recèlent, en tout, que deux ou trois morceaux intéressants. C’est un peu cher pour si peu. Franchement, vous auriez plutôt intérêt –si vous ne vous les êtes pas encore procurés– à privilégier les premiers opus. Ou alors attendre la parution de leur prochain… 

 

mercredi, 01 juin 2011 02:00

Share the Joy

Depuis la sortie de leur dernier album, « Everything Goes Wrong », en 2009, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts pour le groupe new-yorkais. Tout d’abord, Vivian Girls a changé de label. Il a signé chez Polyvinyl, écurie qui convient probablement davantage au profil du groupe, puisqu’il héberge Deerhoof, 31 Knots et Of Montreal. Notamment. Malgré le rythme de vie frénétique que s’est imposé le groupe, la chanteuse Cassie Ramona a encore trouvé le temps pour tenter une aventure en solitaire, sous le patronyme de The Babies. Et enfin, le line up a changé, puisque la drummeuse Frankie Rose a rejoint les Dum Dum Grils, cédant ainsi le relais à Ali Koehler.

Pour le trio féminin, « Share the Joy » constitue donc un tournant dans la carrière des New-Yorkaises. Virage magnifiquement négocié, puisque le nouvel opus de Vivian Girls est superbe. Il pourrait même être considéré comme l’album de la maturité. Trempé dans le psychédélisme, il est davantage chargé de nuances, permettant aux trois jeunes femmes de poser davantage leur style. Autrefois plus punkysant, il autorise sur ce nouvel elpee, des compos atmosphériques, légères et envoûtantes. Le tempo est moins linéaire. Il tourne même parfois au ralenti. Deux morceaux dépassent les 6 minutes. Mais la force de leurs chansons procède de leurs harmonies vocales qui soutiennent à merveille des mélodies douces, sucrées et contagieuses. Et si aucun titre ne sort vraiment du lot, « Share the Joy » ne souffre d’aucune faiblesse et se boit comme du petit lait… A consommer sans modération.

mercredi, 25 mai 2011 02:00

Road to Consciousness

Bienvenue dans le métal opératique. Non, non, il n’est pas mort… (NDLR : chanson paillarde ?) Et Road to Consciousness tente de lui rendre vie. Neuf musiciens et 12 vocalistes participent à ce beau ce projet pour lequel j’ai pu lire, dans certains articles, qu’il s’agissait de la réunion des plus belles voix de notre Royaume. Une aventure aussi enrichissante sur le plan humain que musical, qui devrait remplir de fierté, tous les Belges. Ben tiens ! Trêve d’ironie ! Road to Consciouness, c’est tout simplement du sous-Within Temptation. Je le concède, cette comparaison est difficilement imaginable. Mais ce groupe, ce projet ou ce concept (NDR : décrivez-le comme vous voulez) existe et est parvenu à récolter une foultitude d’éloges. Honnêtement, je dois vous avouer ne pas être parvenu à écouter ce disque dans son intégralité. En aussi peu de temps qu’il ne faut pour le dire (NDLR : l’écrire ?), mes poils se sont hérissés. Une allergie ? Probablement. Et comme je ne suis pas maso… 

mercredi, 25 mai 2011 19:26

Volt Voice

Cette formation hutoise a été signée par le label Honest House en 2007, mais ses premiers pas remontent à 2004. Malgré sa participation à de nombreux concerts, la formation n’avait, jusqu’à présent, immortalisé un des ses titres que sur l’une ou l’autre compile, avant de graver un Ep, l’an dernier. Le quatuor nous propose donc son premier elpee. Et il est éponyme.

Dès les premiers accords, on voit (entend ?) exactement où le combo veut nous emmener. Le son est épais, à la limite brouillon, mais la puissance et l’urgence sont au rendez-vous. La section rythmique, c’est celle de Graffen Volders ; et elle pèse lourd dans la balance. Les influences lorgnent du côté de la noise. Celle de Chicago, tout d’abord. Empruntant à Shellac voire à Jesus Lizard (« Born in an Oyster »), même si chez Volt Voice, le tempo est plus enlevé. Celle de Sonic Youth également (« Baikonur », « Down in a Country »). Avant que l’expression sonore se tourne vers le math rock. Mais c’est en fin de parcours.

D’excellente facture, le premier opus de Volt Voice parvient à varier les tempos et les styles, tout en préservant son homogénéité. Et à ce titre, c’est une fameuse performance. Maintenant, il faut reconnaître que si la mise en forme avait été plus soignée, le résultat aurait encore été supérieur. Ce n’est peut-être que partie remise…

mercredi, 18 mai 2011 18:59

The Great Pretender

Roy Santiago est néerlandais. Il est né à Nimègue. Il pratique une sorte de folk rock largement influencé par Dylan et Springsteen. Tout au long de « The Great Pretender », le Batave alterne morceaux rythmés et ballades. Deux titres sortent néanmoins véritablement du lot : « My Car isn’t Running Fast Engouht » et « The Sun is in Your Eyes ». Pour le reste, rien de véritablement surprenant. Ni la voix, ni l’instrumentation. Bref, pas de quoi casser trois pattes à un canard ! Typiquement le genre de disque qui va terminer prendre la poussière au fond d’un de mes tiroirs…

samedi, 30 avril 2011 17:59

Trondheim

Taïfun roule sa bosse depuis 2002. Son style ? De l’emo-indie rock. Une formation belge qui partage régulièrement l’affiche avec Gâtechien, Passe Montagne ou Mutiny on the Bounty. Bien que faisant partie des meubles au sein de l’écurie liégeoise Honest House, le groupe n’avait pas encore enregistré d’album, mais un Ep en 2008, « Helmets on!!! It's raining scalpels ». « Trondheim » constitue donc son tout premier long playing. Un disque enregistré sous la houlette de Wouters Kors. Des sessions d’enregistrement qui se sont déroulées à Utrecht, aux Pays-Bas, et se sont soldées par la sélection de neuf morceaux étalés sur une bonne demi-heure.

Chez Taïfun on décèle pour influences majeures Modest Mouse (« Hearsay ») et Reiziger (« Fischermen »). Curieux, mais le combo va les accompagner pour quelques dates, dès la rentrée. Mais aussi Fugazi. Evidemment, ces références sont indicatives, car Taïfun fait avant tout du Taïfun. Et si ses compos sont empreintes de mélancolie, elles peuvent également monter en puissance. En fait, l’expression sonore est construite sur l’alternance constante entre moments plus paisibles et périodes plus intenses. Maintenant, on espère que Taïfun n’attendra pas huit nouvelles années avant de publier son second opus…

mercredi, 27 avril 2011 17:59

Trump Harm

Il a fallu attendre trois longues années avant que 31Knots réserve un successeur à « Worried Well ». Il faut dire que durant cette longue période, Joe Haege était bien trop occupé de fricoter avec sa compagne, au sein de Tu Fawning.

Premier coup d’œil du côté de « Trump Harm » : l’art work de sa pochette. Aussi ignoble que celui du précédent elpee. Pas bien grave, c’est ce qui fait aussi partie de leur charme.

En 2008, 31Knots avait opéré un virage à 180°. Explorant les eaux plus claires de la pop au détriment des flots délirants et imprévisibles de ses premiers elpees. On était donc curieux de voir et surtout d’entendre comment la bête difforme avait évolué.

Pour notre plus grand bonheur, le trio de Portland a de nouveau muté. 31Knots s’amuse et cela se sent. On retrouve bien sûr, des caractéristiques spécifiques, rencontrées sur les disques précédents. Comme les tappings impressionnants du guitariste (le splendide « Stand Up »). La basse d’une fluidité déconcertante, également. Et puis la voix de Haege toujours aussi concernée et énervée (« One Tongue Room (Come To My Senses) »). Sans oublier quelques morceaux au format pop, dans la lignée de « Worried Well », comme le single « Candles On Open Water ».

« Trump Harm » diffère par la présence de sonorités électroniques et du recours à la reverb pour la voix (« Onanist’s Vacation »). Si à première écoute, on est plutôt surpris, au fil du temps, on finit par s’acclimater à l’expression sonore, pour finalement avaler les dix titres comme du petit lait.

Dans l’univers de l’indie rock, 31Knots est vraiment une formation qui brille par son originalité. Et « Trump Harm » en est une nouvelle démonstration. Bien sûr, « Talk Like Blood » demeure leur chef-d’œuvre. Mais pas de quoi faire la fine bouche, le petit dernier est quand même excellent. 

mercredi, 25 mai 2011 02:00

Spare the Horses (Ep)

Il y a quelques semaines, Big’n publiait une compile réunissant des titres inédits. Intitulé « Dying breed », ce recueil mettait fin à treize longues années de séparation. Un come-back considéré comme du pain béni pour les adeptes de la scène noise chicagolaise du début des années 90 ; celle qui avait aussi enfanté des formations comme Jesus Lizard ou Shellac.

Si cette compilation était particulièrement sympathique, le nouvel Ep est tout bonnement épatant. Malgré cette longue absence, « Spare the Horses » démontre tout simplement que la musique de Big’n n’a pas pris une ride. Riffs de guitare déchirants, interventions de drums secs et saccadées, ligne de basse menaçante et grognements vocaux caractéristiques. Rien ne manque. Bref de la bonne vieille noise bien oppressante. Pas une surprise, une bonne surprise !  

mercredi, 04 mai 2011 20:27

I’m with God

The Cesarians est une formation issue de Londres. Après avoir publié un premier album en 2009, elle a sillonné les routes européennes de long en large, lors d’une tournée quasi-interminable. A l’issue de ce périple, les insulaires se sont fixés quelque temps au Nord de l’Italie où ils ont déniché un studio idéal pour concocter ce nouvel Ep, « I’m with God ».

Vu leur signature chez African Tape, on aurait pu imaginer que ce band allait nous balancer une forme de math rock susceptible de provoquer le déchaînement. Un peu dans l’esprit du style pratiqué par la plupart des artistes relevant de l’écurie, comme Tormenta, Chevreuil ou encore Papaye. Surprise, le morceau d’ouverture est tramé crescendo sur des accords de piano, des interventions de cuivres et des envolées de cordes ; une voix lyrique s’épanchant sur la solution sonore. Surprenant ! Et encore davantage sur les deux morceaux suivants. Deux compos énergiques, punkysantes, mais enrichie d’orchestrations cuivrées ainsi que de claviers. Superbe ! Evidemment, on comprend mieux la situation lorsqu’on sait que derrière les manettes, Craig Leon (The Ramones, Talking Heads, Blondie, …) a mis l’ensemble en forme. Place ensuite à un morceau cabaret : « Schoolyard », une plage au cours de laquelle la voix de l’ex-Penthouse, Charlie Finke, est bien mise en avant. Elle me fait même parfois penser à celle de Will Sheff. Et l’Ep s’achève par un poème récité dans la langue de Dante…

En un quart d’heure The Cesarians nous a mis l’eau à la bouche. Bien vite leur nouvel album…

 

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