Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Stéphane Reignier

Stéphane Reignier

vendredi, 24 janvier 2020 10:46

Inspector Cluzo unplugged…

L’histoire d'Inspector Cluzo est incroyable, atypique, extraordinaire. Tout à la fois.

Les Rockfarmers ont fêté leur 10ème anniversaire avec un album intitulé « We the people of the soil », qui leur a permis de faire le tour du monde. Produit par Vance Powell (Jack White), ce disque (vendu à 25 000 exemplaires à ce jour) a convaincu Clutch, qui a emmené le duo sur leurs tournées européennes et américaines, avant qu’Eels ne craque littéralement et les embarque à son tour.

Le succès de « We the people of the soil » a tellement été conséquent que Vance Powell a remis le couvert : « Brothers in ideals », une version unplugged de l’opus sortira en janvier 2020. Accompagné d’une tournée exclusive… The Inspector Cluzo en acoustique accompagnés de 3 musiciens issus de Nashville (violon, violoncelle et Wurlitzer), c’est rare, et ce sera au Botanique le 4 février.

Un extrait pour vous familiariser avec l’univers de ce groupe ici

Hildebrandt dévoile un nouvel extrait de son album « îLeL » avec le très beau "Garde tout bas".

Après un passage apprécié à La Boule Noire, il reprendra la route dès le mois de janvier pour jouer les titres de ce 2e disque fort apprécié.

Depuis son premier elpee « Les Animals », en 2016, Hildebrandt a fait du chemin.

Après avoir exploré en chanson la recherche d’humanité et la rencontre de sa partie animale, le voilà maintenant en quête de son pendant féminin. Le virage est conséquent, mais la question reste la même : comment trouver sa place quand on ne rentre pas dans les cases ?

Sous des tonalités pop teintées de blues, rock et sonorités synthétiques, Hildebrandt étudie son double féminin (« Je suis deux », « Travesti »), s’oppose à l’omnipotence du genre dans les rapports humains (« Garde tout bas »), et défend l’amour universel libéré des carcans sociaux (« Qui de nous, Emilienne »).  « îLeL » déshabille, démaquille, démasque, et contemple. 

Le clip de « Je suis deux » (ici) vous permettra de vous familiariser avec l’univers musical de cet artiste.

mercredi, 22 janvier 2020 10:40

A Bon Entendeur…

Une histoire d’amour hors du temps et poétique signée Aube Perrie dans laquelle R et J se retrouvent pour prendre la route et s’aimer malgré tout. Vive eux ! Vive nous !

« Bon Entendeur » nous embarque une nouvelle fois dans un voyage intemporel, un adieu à Paris pour retrouver le soleil d’hiver de Monaco et d’Italie. Un Aller sans Retour pour découvrir les 4 titres inédits de la nouvelle édition de l’album, Et Louis Chedid a apporté son concours à ce titre !

Un extrait ici 

jeudi, 23 janvier 2020 10:34

Un quinqua qui se porte bien !

Benjamin Sportès est âgé de 50 balais. Bonne nouvelle, il ne les fait pas ! Ses 15 dernières années ont été consacrées à un projet qui siffle aux oreilles du plus grand nombre : Sporto Kantès.

Un duo qui l’a amené à produire une quantité de petits tubes qui s’accrochent sans vous laisser aucune chance.

Futuro Pelo est le nouveau projet solo de Benjamin Sportès. Avec lui arrive Mr Bouche, petit personnage qui le suivra partout sur les pochettes et les clips. Comme un ami imaginaire qu’il aime dessiner et faire parler en fonction de ses envies.

Après deux premiers Eps parus sur Pain Surprises et Délicieuse Musique, Futuro Pelo sort son premier album "A Bigger Splash".

Ça chante en français, anglais et espagnol sur des instrumentauax toujours aussi vivants et bourrés de samples bien sentis. Ses perles pop et entraînantes embarquent tout le monde en deux mesures et racontent des histoires parfois drôles, parfois touchantes.

Le clip de « Terror » est disponible ici 

mercredi, 22 janvier 2020 10:26

Axel Bampton à la conquête des States…

AXEL BAMPTON est un DJ, producteur et mixeur audio qui vit entre Paris et à New York depuis la fin de l’année 2018.

Celui qui entrevoit rapidement la musique comme un monde à part dès son enfance, ne quittera jamais plus cet univers vibrant. La Soul, le Funk, la Disco, la Pop, La New-Wave, La Dance Music sont tout autant de registres qui dominent dans ses goûts musicaux.

Il découvre rapidement le ‘Dj-ing’. Du simple hobby naît une véritable passion.

Cet engouement se traduit par sa conception de la musique dont l’électronique où l’on retrouve des influences caractérisées comme Donna Summer, ABBA, Michael Jackson, Depeche mode, New Order, Tears For Fears, Ultra nate, Gala, / Depeche mode / LIPPS INC / New Order / CULTURE BEAT / SNAP / ROBIN S / EURYTHMICS / TECHNOTRONICS... mais aussi Daft punk, Carl Cox, David Guetta, Calvin Harris, Avicii, Swedish House Mafia ...

Repéré pour ses talents, la web radio Energygrooveradio.Com/France lui propose une place en tant que Dj résident et programmateur, ce qui va lui permettre de présenter ses mixes. Il sera alors diffusé de façon hebdomadaire à échelle internationale durant les années 2014 à 2016.

Après avoir mixé dans les grands clubs de la capitale française, Axel BAMPTON tourne dans de nombreuses autres villes telles que Toulouse, Perpignan, Nantes, Dijon ou Nancy…

Désireux de porter sa musique au-delà du terrain national, il étend son énergie en Europe et plus loin encore. Ukraine, Luxembourg, Ibiza, Rio de Janeiro, Goiania, Buenos Aires, Spain, Itlay accueillent l’artiste avec un réel engouement.

Cette aventure de grande envergure le pousse à créer davantage et à vouloir partager sa musique avec le plus grand nombre.

Fin 2018 Axel Bampton vise une nouvelle scène musicale qu’il souhaite conquérir : les USA.

New York est sa destination privilégiée. Ville extrêmement dynamique pour les artistes et les Dj, depuis le mois d’octobre 2018, il apprivoise les lieux et enchaîne les rencontres prometteuses. Apparaissent alors des collaborations avec des chanteurs américains qui vont le ravir.

Découvrez l’univers de cet artiste ici

mercredi, 22 janvier 2020 16:44

A l’oblique

Elle développe, depuis plus de quinze années, un univers hybride et bien personnel.

Plutôt discret, il bidouille les sons et malgré son sens inné de la composition, il est aussi exigeant que les artistes les plus notoires.

Ils se rencontrent, (s’)échangent et composent. Chacun exécute un pas de côté. Un compromis finalement naturel. Et la magie opère tout simplement.

Il s’éloigne de son univers de prédilection qui fluctue entre dark electro et drone, afin de recouvrir les chansons de nappes mélodiques et minimalistes. Des chansons à la construction jamais simpliste, mais plutôt complexe.

Elle est plutôt prolifique. Depuis la sortie de « Random Moods » (qui lui vaudra une reconnaissance rapide en Allemagne et en Angleterre), en 2005 et « Géométries Sous Cutanées », en 2018, elle a gravé d’autres elpees, dont « Dermaphrodite » en 2006, « B-Side Life », trois ans plus tard, “Still Grounds For Love” en 2011, sans oublier sa collaboration avec Paul Levis, en 2013, pour « This Quiet Dust » ; et enfin « Atalaye » en 2015.

La puissance poétique de Catherine Watine glisse délicatement sur les ampliations sonores d’Intratextures, pour ne former qu’une unité fonctionnelle : PHÔS. Quelque part entre post-rock et electro-pop, ce projet n’a véritablement de sens qu’à travers ce binôme éphémère.

Une collaboration sincère et équilibrée s’installe. Un premier titre est alors en gestation : « Mensonges des sentiments », préquel d’un premier chapitre qui dessinera une quatrième de couverture oscillant entre le clair-obscur et l’intensité lumineuse d’un voile à peine perceptible.

L’originalité de cet opus procède de la narration d’histoires aux subtilités insoupçonnées, parfois presque militantes, qui s’échafaudent insidieusement, mais progressivement, au fil des dix morceaux de ce long playing...

On est dans l’intime, le profond et l’abyssal, sorte de cristallisation du temps à mille lieues du classicisme couplet/refrain. Plutôt, une déclinaison chantournée pour mieux oraliser des textes cisellement choisis.

La diction, souvent soutenue, parfois incantatoire, laisse transparaître un prisme mêlant, métaphores, irréel et mélancolie joyeusement débridée.

La voix singulière et chaude de Watine ensorcelle. Cette poésie d’un art contemporain calme, apaise, vivifie et constitue une ode à la réflexion et à la méditation. Une poésie de jour qui s’émerveille la nuit pour mieux s’émanciper. L’enveloppe sonore elliptique ondule au gré des compositions ; et sobre, sans être invisible, laisse le propos verbal délicatement substantiel ou substantiellement délicat, c’est selon.

Un disque que l’on aimerait garder égoïstement, sans l’ébruiter ni le divulguer pour prolonger ce doux instant.

Bref, si vous ne deviez écouter qu’un disque dans votre humble existence, ce serait sans doute celui-ci…

mardi, 14 janvier 2020 18:07

Astronaute

« Astronaute » constitue le cinquième elpee d’Epsylon, un sextuor vendéen qui garde, malgré tout, les pieds sur terre, conscient des défis qui l’attend.

Succédant donc à « 40èmes rugissants », « Manufacture du Temps », « Ouvrage du cœur » et « Epsylon Live », cet album cultive un art où il excelle depuis maintenant plus de douze ans.

Etiqueté groupe de rock celtique, la formation puise, pour la circonstance, moins généreusement dans la musique traditionnelle bretonne. Pas question cependant de renier ses origines, mais l’accent est davantage foclaisé sur le rock (« Eden ») ou la pop (« Sur la toile »), tout en mettant les compos au service de textes engagés et audacieux (« 14 mai »), avec en filigrane une notion de temps si chère à cette formation (« Le Plus Beau Reste A Venir », « Eldorado »).

Les surprises sont légion ! A commencer par la collaboration de Melissmell (Mélanie Coulet) sur le titre « C’est le paradis » dont le timbre de voix se conjuge parfaitement à celui de Nicolas Michon.

Bombardée de guitares grinçantes, haletante, sincère, sa musique révèle des refrains efficaces, qui tissent obstinément une toile finement grave et profonde.

Sans être marginales, les thématiques s’inscrivent dans le contexte contemporain et sont alimentées par une rage et un militantisme véhément, à l’instar de l’excellente plage d’ouverture, "À l'avenir". Imprimée sur une rythmique à couper le souffle, elle aborde le sujet des attentats terroristes (Bataclan...) sous un angle rempli d’espoir.

Bref, même si l’expression sonore a adopté une forme plus ‘radiophonique’, le groupe reste fidèle à lui-même et se livre là à un exercice de style qui lui va comme un gant.

mardi, 31 décembre 2019 08:07

Glucose

Il y a des histoires qui s’écrivent et d’autres qui se vivent.

C’est ainsi que pourrait se résumer la carrière artistique du leader charismatique de Sharko, David Bartholomé. Il entame, dès 2017, une tournée acoustique ; un périple qui l’entraîne parfois à se produire au sein d’endroits insolites. En juin 2019, son ‘Hometour Acoustic Woaw’ prend fin.

Un succès d’estime et critique s’ensuit, reléguant aux oubliettes l’échec cuisant essuyé par « You Don’t Have To Worry », un elpee produit par Mark Plati et gravé en 2016.

Ces deux années de régime drastique vont donc permettre au combo d’amorcer une nouvelle direction. Et surtout de concocter un recueil de compositions stylistiquement très différentes, puisque « Glucose », éminemment étiqueté « Sharko », épouse cette fois une courbe électro-pop.

Pour ce huitième essai, Bartho’ a donc changé de fusil d’épaule en s’autorisant des sonorités qui ne sont pas sans rappeler les années 80 ; une approche à laquelle le travail de production de Luuk Cox n’est pas étrangère. 

On notera aussi, au passage, la contribution du musicien finlandais, Jukka Jahnukainen, de Maxime Firket (Compuphonic), et de la chanteuse lauréate de The Voice en 2018, Valentine Brognion, qui prête sa voix sur le titre « Sunny ».

Après plus de vingt ans au service du rock au sens le plus noble du terme, la formation belge a décidé d’adopter une formule plus contemporaine, tout en conservant l’identité première de Sharko. Tout y est : l’esprit, cette voix un brin rocailleuse reconnaissable entre mille, cette fausse nonchalance dans le phrasé et ces mélodies addictives

Si, par le passé, la musique de Sharko naviguait constamment entre ténèbres et la lumière, ce nouvel opus se révèle, au contraire, ensoleillé, radieux, joyeux et pétillant.

C’est dansant, précis et accrocheur. Bref, un disque qui devrait plaire au plus grand nombre, grâce à son approche relativement pop et ‘sucrée’.

Et que ceux qui se sentent trahis par ce virage à 180 degrés, qu’ils se rassurent, le long playing réserve, quand même, l’une ou l’autre plage plus rock, comme ce « Cold War », propulsé par une ligne de basse entêtante.

Bref, du sucre à consommer sans modération !

mardi, 31 décembre 2019 07:57

Jusqu’ici tout va bien

Entre la rage électrique d’un Dolly et l’univers poétique d’Eiffel, Bazar Bellamy parvient à tirer son épingle du jeu dans la jungle sauvage de l’industrie musicale.

Né des cendres de Plugin Sparta, le combo montalbanais, réuni autour de Monsieur Georges (ex-Lagony), s’inscrit dans une veine résolument rock avec cette volonté de jouir de toute la richesse et de la subtilité de la langue française.

Enregistré en compagnie de Nicolas Bonnière (ex-complice d’Emmanuelle Monet), ce premier opus fait la part belle aux guitares virevoltantes et rythmes endiablés comme un livre ouvert vers de grands espaces californiens.

Les textes sont rigoureux, les thématiques sont viscérales et dépeignent l’humanité au sens large du terme. L’intention se veut plutôt littéraire. Notamment en s’inspirant du ‘If’ de Rudyard Kipling sur « Un Homme » ou encore en osant une référence cocasse au ‘Bel Ami’ de Maupassant pour choisir patronyme du groupe (NDR : le ‘Y’ a été ajouté pour rendre hommage au chanteur de Muse, Matthew James Bellamy).

La narration est incantatoire et renvoie par moments à l’univers d’Hir*shima M*n Am*ur. Cette dualité constante entre gravité et légèreté dans le propos en est la plus belle illustration...

« Jusqu’ici tout va bien », premier album, dont le titre est tiré d’une réplique culte du cinéma français (La ‘Haine’ de Mathieu Kassovitz) est plus raffiné qu’il n’en a l’air. Fougueux et intrépide, il baigne dans un jus brut dont on ne sort pas indemne.

Du septième art, il en sera encore question sur « Garde les Yeux Ouverts », un morceau qui recèle un sample de ‘99 francs’, une adaptation sur grand écran du roman du même nom de Frédéric Beigbeder.

Bref, Bellamy fout un sacré ‘bazar’ et offre là un genre qui n’est certes pas nouveau, mais constitue tout de même une belle curiosité tout en opérant une ouverture sur le monde.

jeudi, 30 janvier 2020 17:09

Dans nos pas (Ep)

La musique de Verdée mêle synthétique et organique. Suivant qu’elle émane d’oscillations électriques ou de sonorités confiées à Dame Nature. Un mix qu’elle assure en personne, afin d’en extraire la quintessence. Une nature qu’elle aime, qu’elle chérit, comme s’il s’agissait du prolongement de son âme.

Un premier album intitulé « Dans nos pas » réalisé par Dominique Brusson (également compagnon d’armes de Dominique A) devrait sortir début de l’année 2020.

En attendant, cet Ep nous propose trois titres qui devraient faire saliver les plus impatients : « Le cœur et la sève », « Reine et roi » et « Atome ». Une mise en bouche donc qui confère à cette artiste hybride une ouverture à connotation poétique verte et végétale.

Ça sent l’herbe fraîche, les prés fleuris, les champs à perte de vue. Les textes sont éminemment engagés et apportent un souffle nouveau à la nouvelle chanson française.

L’enveloppe sonore se veut fraîche et légère comme l’eau de source. Une ode à la détente et au bien-être. Un style qu’elle définit elle-même comme ‘chansons électro-organiques’.

Il y a dans l’univers de cette femme quelque chose d’inventif, de frais, avec ce brin de virginité dans les vocalises comme une invitation à se poser et contempler indéfiniment le monde qui nous entoure.

Verdée serait-elle immaculée ? L’avenir nous le dira ! En attendant, il est bon de s’abreuver à ce doux élixir électro… orgasmique !

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