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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

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Zara Larsson 25-02-2024
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Bernard Dagnies

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mercredi, 29 juin 2011 17:18

Sortie de l’intégrale des Doors

Quarante années déjà que le leader des Doors s’est éteint. C’était le 3 juillet 71. Pour célébrer cet événement, Warner Music a décidé de sortir un box réunissant les 6 cd du groupe ce 1er juillet. Intitulé « A collection », il contiendra donc « The Doors », leur premier album sorti en 1967, mais aussi « Strange Days », « Waiting For The Sun », « The Soft Parade », « Morrison Hotel » et « L.A. Woman ». Le prix de vente de ce coffret est annoncé abordable.

 

 

mardi, 31 décembre 2002 01:00

When I was cruel

Sept ans déjà que Declan Patrick Mac Manus n'avait plus enregistré d'album sous son patronyme. Il avait bien accordé l'une ou l'autre collaboration sur l'un ou l'autre elpee, et partagé la confection d'un projet en compagnie de Burt Bacharach, mais pas de véritable opus de sa plume. Première surprise, Elvis est en quelque sorte revenu à la case départ. Ce qui peut s'expliquer lorsqu'on sait qu'il a presque remonté ses Attractions, Davey Faragher remplaçant le bassiste Bruce Thomas, au sein de ce qu'il appelle ses Imposters. Toujours le mot pour rire, Costello. Mais un rire jaune, qu'il brosse à travers des lyrics caustiques ; une verve diabolique qu'il chante d'une voix parfois rageuse, avec sa légendaire volubilité. Volonté d'un retour donc à un rock guitare/basse/batterie classique entrecoupé tantôt de cuivres, de breakbeats électro, de piano 'satiesque' ou de claviers rognés. Volonté d'un retour également à des mélodies new wave effilées, sophistiquées qui en avait fait sa réputation à la fin des 70's et au cours des 80's. Un regret, le clavier un peu trop discret de Steve Nieve. Il infiltre pourtant toutes les meilleures compos de cette plaque. A l'instar de la remarquable chanson angulaire de britpop " Tear off your own head ( it's a doll revolution) ". Du cuivré, viscéral et arabisant " 15 petals ". Ou encore du nerveux " 45 ", caractérisé par ses chœurs en liesse et cette basse élastique. Si le tribal et allègre " Spooky girlfriend ", l'électrique, sauvage et beatlenesque " Dissolve " (" Revolution " ?), le morceau maître envoûtant, filmique, 'enniomorriconesque', et le presque noisy, décapant, " Daddy can I turn this ? " ne manquent pas d'allure, le reste manque d'imagination. Et ce n'est ni le reggae blanc " Alibi ", la rumba " Episode of blonde ", ou encore les incursions dans le blues électrique qui y changent quelque chose. Sept titres sur quinze : la muse de Costello serait-elle en voie d'essoufflement ? Que le monde est cruel !

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Spinnin´ wheels (Ep)

Trois titres sur cet EP de Crescent, un quartet issu de la région de Liverpool qui pratique une forme de britpop héritée en ligne droite de La's et de Cast. La's lorsque leur musique embrasse un profil acoustique, à l'instar de " One to another ". Cast, dès que l'électricité vivifiante, rafraîchissante, est polarisée par les deux six cordes. C'est tout à fait évident sur le titre maître et sur " Highly likely ", nonobstant le tempo new wave et le filet de claviers. Même le timbre vocal de Wayne Whitfield campe un timbre fort proche de celui de John Power…

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The Crescent

Vous avez toujours la nostalgie des La's? Vous regrettez la nouvelle orientation musicale de Cast ? Et bien, The Crescent devrait répondre à vos aspirations les plus profondes. C'est en tout cas, la sensation que m'a laissée l'écoute du premier opus de ce quartet, issu de la région de Liverpool. Tout d'abord à cause de la voix de Wayne Whitefield, dont le timbre est fort proche de celui de John Power. Avec moins de trémolo, il faut le reconnaître. Et puis de ce style britpop si rafraîchissant, au cours duquel les deux guitares, tantôt acoustiques, tantôt semi-acoustiques, tantôt électriques, tantôt semi-électriques, pétillent, carillonnent, cinglent, jacassent ou scintillent. Avec beaucoup de bonheur, il faut le reconnaître. Et si toutes les chansons sont de la même valeur, j'ai quand même davantage flashé sur " On the run ", qui adresse un clin d'œil aux Who. L'hymnique " Test of time ", également. Le psyche/garage "Parallel", écumé par un harmonica poussiéreux et un clavier pourri. Et puis surtout le mélancolique " Another day ". Un superbe fragment dont la solution sonore est subtilement raffinée de légers arrangements symphoniques. Un chouette album !

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The naked ride home

Jackson Browne n'et pas un néophyte. Il est né en Allemagne de l'Ouest le 9 octobre 1949. Son paternel était pianiste de jazz auprès de Django Reinhardt. En baignant dans la musique depuis sa tendre enfance, le fiston ne pouvait qu'être contaminé par son virus. Jacskon émigre à New-York en 1967. Il y rencontre Tim Buckley, qui le recommande à Nico. Résultat des courses, il lui écrit trois chansons pour l'elpee " Chelsea girl ". Il compose comme il respire, et notamment pour Tom Rush, les Byrds, Linda Ronstadt, les Eagles et Bonnie Raitt. Mais aussi pour lui. Il enregistre donc régulièrement depuis 1971. Et à ce jour il a vendu quelques millions d'exemplaires de ses disques. Dans un style country/folk/rock engagé qui plait beaucoup à l'Amérique et aux Américains. Pas trop en Europe. Enfin, jusqu'en 1996, lorsqu'il commet " Looking east ". Non seulement le style est revenu au goût du jour, surtout lorsqu'il est plus électrifié ; mais en plus, le public du Vieux Continent commence à s'intéresser à la nature de ses lyrics.

" The naked ride home " confirme son retour à l'avant plan. Rien de neuf à l'horizon. Un zeste de reggae (" For taking the trouble "), de funk (sur l'excellent " Walking town "), de gospel, mais surtout des mélodies qui s'épanouissent et fleurissent, révélant lentement chaque nuance avec un maximum de feeling. Et puis des textes toujours aussi pertinents. Des commentaires sociaux ou des réflexions personnelles sur la perte de l'innocence… Enfin, à travers " Sergio Leone ", un hommage au célèbre réalisateur italien de longs métrages.

mardi, 31 décembre 2002 01:00

The process of belief

Brett Gurewitz de retour, la formation californienne compte aujourd'hui trois guitaristes. Autre changement, Bobby Schayer a cédé ses baguettes à l'ex Suicidal Tendencies, ex Vandals, Brooks Wackerman. "The process of belief " constitue le 12ème album de Bad Religion. Un disque qui renoue avec le style dispensé sur ses premiers elpees. Encore qu'il soit nécessaire de bien connaître le parcours du combo, pour pouvoir faire la différence ; car leur musique est toujours aussi rapide, pour ne pas dire fulgurante. Une musique balayée d'harmonies vocales 'brianwilsonesques' qui laisse une place importante aux lyrics. A l'instar de " Materialist ", " Epipany " ou encore " Destined for nothing " qui se penchent, comme dans le passé, sur la religion, ou encore de " Kyoto now ! ", véritable manifeste environnemental. Pas de sermons politiques cependant, mais des réflexions philosophiques relatives à la nature humaine. S'il n'y avait la pertinence des messages, je dois avouer que je ne porterais guère d'intérêt à cette formation. Encore que lorsqu'elle prend le temps de ralentir quelque peu l'allure (NDR : à l'instar de " Broken " ou d'" Epiphany "), elle frôle l'univers de Weezer. Ce que j'apprécie davantage…

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Make the cowboy robots cry

J'avais beaucoup apprécié le dernier album de cette formation de Los Angeles. Intitulé " Once we were trees " cet opus était manifestement bercé par la musique californienne de la fin des sixties et du début des seventies. Et en particulier par Buffalo Springfield, les Flying Burrito Brothers et les Byrds. Oscillant toujours entre country rock classique et psychédélisme brumeux, cet EP six titres intègre davantage d'éléments technologiques. La coproduction de Jimmy Tamborello (Figurine, DNTL) y est sans doute pour quelque chose. Normal puisque ses propres projets font la part belle à l'électronique. Et puis de chœurs. Résultat des courses, ce disque risque de déclencher des réactions diamétralement opposées. Le mélomane réceptif à ce type d'expérimentation trouvera la formule géniale. Les autres estimeront qu'elles affadissent la matière première. Personnellement, suivant mon humeur, l'écoute de ce disque est susceptible de me communiquer ces réactions extrêmes. Une chose est sûre l'expression sonore a un peu trop tendance à se complaire dans une certaine forme d'éther atmosphérique. Pourtant, en écoutant d'une oreille très attentive, on peut y déceler une foule de richesses. Harmonica abyssal, claviers spumeux, cordes de guitare cosmiques, sydbarretiennes, banjo épilé, trament une texture de fond assez riche pour évoquer Mercury Rev, les Flaming Lips ou encore Grandaddy. Il n'y manque sans doute que l'énergie…

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Once we were trees

La musique californienne de la fin des sixties et du début des seventies doit bercer les rêves de ce quatuor californien. Des songes probablement hantés par les spectres de Buffalo Springfield, de Flying Burrito Brothers et des Byrds. Ce qui s'explique facilement lorsqu'on sait que les musiciens de cette formation sont issus de la Californie profonde. Après avoir transité soit par Further, Strictly Ball Room ou encore les Lilys, ils ont décidé de fonder ces Beachwood Sparks, puis alors commis un premier album éponyme en 1999. Leur deuxième opus a été enregistré dans les studios de John Mascis à Nothampton. John est même venu donner un petit coup de guitare sur deux fragments. Tout au long de ce " Once we were trees ", la musique de ce groupe oscille entre country rock le plus classique (avec violon, harmonica, steel guitar et tout le saint tremblement) et psychédélisme brumeux, parfois épaissi par l'intensité électrique des accords de guitare et les claviers grumeleux. Et à l'instar de son illustre égérie, le combo passe d'un style à l'autre avec une facilité déconcertante. L'opus recèle même une cover du " By your side " de Sade. Mais, il s'agit du titre le plus faible du morceau de plastique. Probablement le seul. Car nonobstant ses connotations revivalistes, ce disque est tout à fait rafraîchissant.

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Sunshine hit me

Premier album pour ce duo issu de Wight, une petite île perdue au large du sud-ouest de l'Angleterre, qui s'est surtout illustrée, fin des sixties, par ses festivals rock gigantesques. Nonobstant une amitié qui dure depuis une bonne dizaine d'années, Paul Butler et Aaron Fletcher ont décidé, voici peu, d'unir leurs talents et d'enregistrer ce " Sunshine hit me ". Avant d'entamer cette collaboration, les deux musiciens avaient roulé leur bosse au sein de toute une série de formations, en expérimentant un tas de styles : funk, pop, jazz, techno, motown, swamp, etc. ; des aventures ponctuées par l'enregistrement de quelques albums. Treize au crédit de Paul, une demi-douzaine à celui d'Aaron. Mais venons-en à ce " Sunshine hit me ". Un disque qui fait un peu la synthèse de toutes leurs expériences passées. Les mélodies sont ensoleillées, paisibles, élégantes, jazzyfiantes (Robert Wyatt ?), les arrangements minutieux, sophistiqués, luxuriants (Beta Band ?), les harmonies vocales soignées, 'brianwilsonesques', les claviers aquatiques (High Llamas ?). Même les boucles groovy et les rythmes tribaux sont cotonneux. Deux fragments (" No trophy " et " This town ") trempent dans le reggae, alors que " Binnal bay " s'agite pudiquement au rythme d'un carnaval carioca. La formule idéale pour décrocher un hit. D'autant plus que la chanson est terriblement contagieuse. Même Kid Créole et les Coconuts n'y avaient jamais pensé. Un disque cool, relax, à écouter de préférence dans son salon, le casque sur les oreilles, juste avant d'aller dormir…

mardi, 31 décembre 2002 01:00

Sweet ride / The best of

Lorsque Tanya Donnelly quitte les Throwing Muses en 1991, c'est pour fonder Belly. Une formation dont l'existence éphémère (NDR : de 1992 à 1996) sera quand même émaillée par la confection de plusieurs singles, de l'un ou l'autre Ep et de deux albums (" Star " et " King "). Depuis, la demi-sœur de Kristin Hersh a embrassé une carrière solo… Belly séduisait surtout à cause de son style, une popcore rafraîchissante, éthérée, chatoyante, née d'un mélange subtil entre sensibilité acoustique et intensité électrique, dominé par le timbre vocal cristallin, capricieux, mais tellement rafraîchissant de Tanya. Ce recueil n'est pas tout à fait un " best of ", mais un disque qui réunit 9 faces B de singles, un inédit (" Lilith "), une version live de " Dusted ", une autre en français de " Judas mon cœur ", trois remixes ( " Feed the tree ", " Seal my fate " et " Gepetto "), ainsi que l'adaptation d'" Are you experienced ? " de Jimi Hendrixx, qui figurait sur le " Tribute " consacré au guitariste mythique. Seuls quatre fragments figurent ici sous leur forme originale : " Full moon, empty heart ", " Slow dog ", " Now they'll sleep " et " Super-connected ".