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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Robert Wyatt

Nothing Can Stop Us

Pour Robert Wyatt, la démocratie a toujours été un mensonge, un oasis de paroles libres et un océan de misère réprimée. C'est sans doute habité par ce sentiment de frustration et puis par dégoût du ‘thatchérisme’ qu'il décide d'adhérer à la philosophie marxiste en 1979. Au cours de cette année, il entreprend ainsi l'enregistrement de toute une série de singles plus rouges les uns que les autres. Ce sont d'ailleurs la plupart de ces titres qui figurent sur "Nothing Can Stop Us", dont l'elpee était paru en 1982. Depuis "Arauco", air chilien dénonçant l'extermination des Indiens par les latino américains, à "Shipbuilding", chanson écrite par Costello à l'occasion du conflit des Falklands, en passant par "Caïmanera", hymne national de Cuba, "Born Again Cretin", protest song dénonçant l'emprisonnement du leader de l'ANC, "Strange Fruit" de Billy Holiday qui pleure les victimes des lynchages racistes dans le sud de l'Amérique, "Stalin wasn't Stallin" et "The Red Flag", chants de propagande communiste; et puis surtout l'adaptation tellement bouleversante de la meilleure composition de Chic, "At Last I Am Free"...

 

Jah Wobble

Take Me To God

Evoquer Jah Wobble, c'est inévitablement replonger au tout début des eighties, lorsque ce bassiste d'exception s'était associé à Holger Czuckay et à Jaki Libezeit du mythique Can, pour enregistrer le formidable single "How Much Are They?". Pourtant, avant de graver cet hymne mémorable, Jah avait sévi au sein de PIL. Le temps d'enregistrer deux elpees : "First Edition" et "Metal Box". Ce sera d'ailleurs sa dernière aventure au sein d'un véritable groupe. A partir de cet instant, il se confinera essentiellement dans un rôle de musicien de studio. Un rôle qui lui permettra d'apporter sa collaboration à une multitude d'artistes rock, parmi lesquels figurent The Edge, Annie Whitehead, Björk, Ginger Baker, Eno, Peter Gabriel et bien d'autres. Une disponibilité qui va entraîner, inévitablement, une certaine réciprocité. Comme pour enregistrer "Take Me To God", opus pour lequel il reçu, à son tour, le concours d'une pléiade de vocalistes et de musiciens. Et notamment de Dolores O'Riordan (Cranberries), Gavin Friday, Anneli Drecker (Bel Canto), Andrea Oliver (Rip Rip & Panic), Baaba Maal et de l'inévitable Jaki Libezeit. A la manière de David Byrne, Jah Wobble cherche à jeter des ponts entre le rock contemporain et la musique ethnique. Pas seulement pour en extraire les rythmes latinos, mais surtout pour fertiliser l'éclectisme absolu de la world music. Pensez au single "Becoming More Like God", par exemple. Même si les autres fragments de l'opus ne possèdent ni le feeling, ni le sens mélodique de cette composition...

 

Wizards Of Ooze

Trippin' On A Fuzzball (Ep)

Les Iles Britanniques connaissant depuis le début des nineties un engouement croissant pour l'acid-jazz, il fallait s'attendre tôt ou tard à une contamination du Vieux Continent. Le virus s'est ainsi installé chez le groupe anversois Wizards Of Ooze. Une infection qui remonte déjà à 1992; mais à l'époque la formation incubait sous le nom de Vibes Ahead Alliance. Elle avait en outre récolté un énorme succès aux Pays-Bas lors de la sortie du single "The Bone". Musicalement, WOO colporte un acid-funk-soul-rhythm’n’blues-jazz à la croisée des chemins de Defunkt, des Impressions et de Chicago. Transit Authority pour être précis. Sur cet Ep, qui implique un fragment supplémentaire en vinyle, la musique swingue avec beaucoup de bonheur au diapason des cuivres, de la flûte, du piano électrique et des drums syncopés. Evidemment si vous possédez déjà des anticorps, les toxines secrétées par ce "Fuzzball Trippin'" risquent de n'exercer aucun effet sur votre organisme...

 

Wire

Pink Flag/Chairs missing/154

Associé erronément au mouvement punk à ses débuts, Wire constitue probablement le plus bel exemple de ce qu'on appelle un ‘groupe intemporel’. Evidemment, jouer en 77 la carte du minimalisme, avec des titres courts et rapides, hachurés constamment de guitares écorchées (le premier album " Pink flag "), avait de quoi entretenir une réelle confusion. Pourtant, ce disque évidé de toute couleur, de toute profondeur, atomisé de sonorité grises et sinistres proposait en 21 morceaux une vision extrémiste, tordue et décapante de la musique industrielle. Plus spacieux, " Chairs missing " se rapproche d'un psychédélisme plus ‘classique’. Celui de Syd Barrett pour tout dire. On y retrouve ce qui sera le manifeste pop du groupe, " I am the fly ", paru en single quelques mois plus tôt. A l'époque, l'album est jugé prétentieux et intello ; parce qu'il revisite en 15 plages ce que le Floyd développait sur des faces entières. Mais aujourd'hui, avec le recul, " Chairs " apparaît beaucoup plus riche, surréaliste, voluptueux même, mais sans la moindre concession. Les morceaux les plus difficiles ouvrent l'album, mais l'auditeur capable de surmonter ces ‘difficultés’ sont invités à en savourer la quintessence…

Sorti en 79, " 154 " est considéré comme le chef-d'œuvre du quatuor. Colin Newman, Graham Lewis, Bruce Gilbert et Robert Gotobed sont au sommet de leur art. l'album contient de petites perles comme " The 15th ", " Map ref 41 N 93 W " et puis toute une série de compositions qui serviront un peu plus tard de plate-forme à la musique des eighties… et des nineties ! New-wave chez Echo & The Bunnymen, cold wave pour Joy Division et Cure, psychédélisme ambient pour Spacemen 3 et ‘perfect pop’ pour l'école néo-zélandaise du label Flying Nun (Chills, Verlaines, JPS Experience, Bats, Bailter Space, etc.). A l'issue de cette trilogie, Wire va mettre un terme à son existence. Pour finalement réapparaître avec de nouvelles idées en 86. Mais là, c'est une autre histoire. EMI a donc eu l'heureuse initiative de ressortir en CD ces trois albums, enrichis pour la circonstance de quelques bonus tracks.

 

Mike Wilhelm

Wood & Wire

Virtuose de la guitare acoustique à douze cordes, ce Yankee vient de concrétiser son rêve le plus secret : enregistrer un album solo. Rien que sa râpe et sa voix. Sur les quinze fragments, deux compositions ont cependant reçu le concours de Gerlach Cedar à la guitare sèche. Mais c'est tout. "Wood & Wire" baigne inévitablement dans le blues, le folk ou la country traditionnelle, une œuvre techniquement irréprochable mais à écouter de préférence auprès d'un feu de bois...

 

The Wildcards

Earth Vs The Wildhearts

Curieuse destinée pour le premier opus des Wildhearts, promis aux bacs poussiéreux des disquaires, dès sa sortie en 1993, malgré la participation du célèbre Mick Ronson à la slide sur "My baby is a headfuck". Et pourtant, plusieurs fanzines insulaires le considéraient comme l'album de l'année... Début 94, la formation des Midlands décroche inopinément un tube avec "Caffein Bomb", un single qui flirtera plusieurs semaines avec les charts britanniques. Rien de tel pour relancer la mécanique. Et d'exhumer le CD moribond en lui administrant en bonus track le fameux hit. Un rétablissement judicieusement couplé un cocktail hymnique, venimeux, de glam, de trash, de punk et de métal. Alice Cooper rencontre Voodoo Queens. Mais en deuxième division !

 

Snowy White

Highway to the sun

Bien qu'à première vue, le nom de ce musicien ne doit pas vous dire grand chose, sachez quand même que ce Snowy White n'est pas un illustre inconnu. Et pour cause. Souvenez-vous du single "Birds of paradise". Extraite de son premier album solo, cette chanson avait flirté avec les sommets des charts internationaux. Et puis cet artiste insulaire fut un pote à Peter Green (Fleetwood Mac) et à Roger Waters. C'est d'ailleurs lui qui a assuré la plupart des parties de guitare, lors des concerts de l'ex-leader du Pink Floyd. Enfin, il a également sévi deux années et demie au sein de Thin Lizzy. Pour enregistrer son deuxième opus, il a reçu le concours de toute une pléiade de collaborateurs. Des musiciens de studio. Indonésiens également. Et puis surtout de Gary Moore et de Chris Rea. Un Rea qui s'est réservé la slide sur le titre maître du disque. Ces deux artistes sont d'ailleurs de bonnes références pour situer ce "Highway to the sun", qui épingle inévitablement une cover de la chanson préférée de Snowy: "I loved another woman" de Peter Green.

 

John Wesley

Under The Red And White Sky

John Wesley Dearth est né à Tampa, un petit port de Floride situé quelque part dans le golfe du Mexique. Toute sa jeunesse, il l'a passée à écouter des disques de Beck, Clapton, Floyd, Yes et Genesis. Une passion qui va inévitablement déteindre sur son futur musical. Il réalise ainsi en 1986 un album de prog rock en compagnie d'Autodrive ; mais cette aventure restera sans lendemain. Il devra attendre début 92 pour connaître le véritable tournant de sa carrière. Engagé comme ‘guitar tech’ lors de la tournée américaine ‘Holliday In Eden’ de Marillion, il est remarqué par Mark Kelly, qui lui demande d'assurer le ‘supporting act’ du groupe pour le reste de la tournée. Et l'année suivante, lorsque John fait part à Mark de son intention d'enregistrer un album solo, Kelly n'hésite pas à lui offrir ses services de producteur. L'enregistrement sera maintes fois reporté, mais Kelly tient parole. Et non content de coproduire l'album, il assure les claviers et invite le reste du groupe à participer à sa confection. Inévitablement, "Under The Red And White Sky" porte la griffe de Marillion. Mais plutôt que de se révéler bénéfique, cette collaboration finit par étouffer le talent de ce jeune chanteur /guitariste /auteur /compositeur dont le style s'apparenterait plutôt à une Tracy Chapman au masculin (!) ...

 

The Wedding Present

Watusi

En gravant "George Best" en 1987, David Lewis Gedge ne se doutait certainement pas qu'il était occupé de poser la première pierre du mouvement ‘noisy pop’ qui allait édifier la scène musicale insulaire fin des eighties, début des nineties. Sept ans et une flopée d'albums plus tard, Wedding Present continue de se débattre dans la zone crépusculaire de l'underground. Et ce n'et pas ce "Watusi" qui va changer l'histoire du groupe. Et pourtant, ce morceau de plastique est d'excellente facture. Il revient aux sources du noisy pop, explorant un paysage sonore dense, turbulent, angoissant filtré dans les mélodies douces-amères, découpé dans les guitares querelleuses, vivaces, dentelées, vivifiées par un tempo excitant, frénétique et cicatrisé par la voix mélodramatique, grinçante de Gedge. Un retour à la case départ qui ne mérite certainement pas sept années de nouvelle galère.

 

Charlie Watts

Warm & Tender

Le drummer des Stones s'est donc entouré de musiciens de jazz et puis surtout d'un grand orchestre symphonique pour enregistrer cet album solo. Un disque qui se démarque totalement de l'esprit du rock ou même de la pop, flirtant allègrement avec les standards de la musique populaire des années 30. Celle de Gershwin en particulier. On se demande même si Charlie n'aurait pas dû solliciter Frank Sinatra pour assurer le chant. Suffisait peut-être d'un coup de baguette(s) magique(s) (!)...