Un sentiment de révolte envahit Billions Of Comrades…

Billions Of Comrades vient de publier un nouveau single. Intitulé « SCAB AALO PAM », il annonce un nouvel elpee baptisé « Trotop » qui sortira en mars 2024. Ce morceau est un exutoire destiné à combattre une police violente qui intimide, blesse et tue afin de…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Manu Chao - Bau-huis
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The Iguanas

Nuevo Boogaloo

Vu son patronyme, vous imaginez aisément que ce groupe yankee avoue des références chicanos. Pourtant les Iguanas sont originaires de la Nouvelle-Orléans, en Louisiane, et pas de le Californie ni du Texas. Ce qui explique sans doute pourquoi ses spécificités latines sont chargées à la fois de tex mex (Los Lobos), de rhythm’n’blues (Neville Brothers), de swamp (Willy Deville), de boogie (Creedence Clearwater Revival) et de musique ethnique antillaise. Produit par le vétéran Justin Niebank (Blues Travellers, Freddy Jones, Ian Moore), "Nuevo Boogaloo" palpite au rythme des sonorités colorées, sensuelles, exotiques, reptiliennes, épicées d'accès de cuivres et fugitivement traversées d'un accordéon bohème...

 

Idaho

Year After Year

Tout comme chez American Music Club et Red House Painters, la musique d’Idaho parcourt des climats sombres, tragiques, tourmentés. John Barry et Jeff Martin en sont pourtant les seuls et uniques concepteurs. Un duo qui se partage équitablement les instruments; le rôle de chanteur étant cependant dévolu à Jeff (pas celui de Brel, bien sûr!). Malgré sept années d'existence, ces Californiens (Los Angeles) n'en sont qu'à leur premier album. Un opus composé de douze fragments vibrants, douloureux, chargés de passion. Les cordes puissantes, distordues de guitare s'écrasent inexorablement sur la mélodie, la basse funéraire (Joy Division, Sisters Of Mercy) cloue littéralement le tempo, alors que la voix de Martin, à l'image de celle d'un Kozelek ou d'un Eitzel, dérive, vacille, puis soudain se relève en hurlant d'intensité. Pourtant, s'il y a de la douleur dans la musique d'Idaho, il y a également de l'espoir. De l'espoir qui renaît, un peu comme après un violent orage ; lorsqu’après avoir subi les foudres du ciel, la nature forme un arc en ciel de mélancolie...

 

Itch

Pull the wool

Itch (à vos souhaits!) est profondément chagriné par les abus perpétrés au sein de la recherche génétique. Vivisection, industrialisation, manipulation, commercialisation, sont des thèmes qu'il développe dans ses chansons. Et les justifie dans une glose plus que fastidieuse, à l'intérieur de la pochette. Ce qui explique sans doute pourquoi la musique, tantôt punkysante, tantôt filmique de cet ensemble, n'a d'autre fonction que servir de support à son engagement éthique.

 

Inspiral Carpets

Devil Hopping

Après sept ans, une quinzaine de singles et trois albums, Inspiral Carpets a décidé de replonger dans son passé. Pas celui qui l'a amené à fréquenter Happy Mondays et Stone Roses au sein du mouvement house mancunien. Non. Celui qui, en 1990, lui a permis de négocier avec beaucoup de talent son premier elpee "Life". "Devil Hopping" renoue ainsi avec la tradition garage mid sixties réminiscente des Searchers et de Question Mark & The Mysterians ; et en extrapolant avec le psyché pop de Julian Cope. Claviers omniprésents, tourbillonnants, guitares trébuchantes, crépitantes, tempo enlevé et voix aigre de Tom procurent à l'expression mélodique une coloration à la fois rafraîchissante et redoutable. L'œuvre s'ouvre ainsi sur un titre impitoyable, colérique, né de la plume du bassiste Martyn Walsh. Une chanson qui vient d'hériter d'une nouvelle version sur Ep. Une version plus percutante, plus féroce, plus punk pour laquelle Mark E.Smith (Fall) partage le chant avec Tom. Mais une version qui ne figure malheureusement pas sur le CD. C'est d'ailleurs la seule réserve que nous émettons à l'égard de ce morceau de plastique, tout bonnement épatant!

 

Infectious Grooves

Groove Family Cyco

Dans le domaine du trash funk metal, Infectious Grooves fait aujourd'hui un véritable tabac aux States. Et en marchant sur les traces de Rage Against The Machine et de Red Hot Chili Peppers, il ne fait aucun doute que la formation californienne (Los Angeles) risque fort, d'ici peu, d'embraser le Vieux Continent. Il faut même se demander si son expression n'est pas plus pure et plus efficace, car tout au long de ce "Groove Family Cyco", elle ne tolère aucune concession à la ballade ou à la pop. La tension y est permanente, stimulée par les accords de basse convulsifs, infernaux, mais techniquement impeccables, de Robert Trujillo et entretenue par la voix aride, courroucée de Mike Muir... personnages célèbres pour avoir sévi chez Suicidal Tendencies, pour ne rien vous cacher...

 

HOAX

Presssure

Traduction littérale de canular, Hoax s'efforce de nous faire ingurgiter un trash-death-metal-hardcore hautement indigeste. Bien essayé! Mais même en se pinçant le nez (ou plus exactement en se bouchant les oreilles) la mixture exerce une telle "Presssure" sur votre estomac, qu'elle provoque hexagonalement, pardon instantanément, la nausée (Merci Jean-Paul!) A d'autres, mais pas à nous!

 

Higher

Higher (Ep)

Six titres sur l'Ep de ce quartet yankee (Detroit) qui dispose de tous les atouts nécessaires et indispensables pour devenir un supergroupe. Suffit peut-être de les abattre (les atouts!) au bon moment. Un peu comme lors d'une partie de cartes. Ou d'avoir un peu de bol. Encore, que souvent, les deux vont de pair. Pensez donc, Higher se réclame de Cream, d'Iron Butterfly, de Spirit et de Led Zeppelin. Traite un metal avec une intensité digne de Stone Temple Pilots et une sophistication Extreme, sans tomber dans les clichés du hard rock. Il est vrai que son groove libère une énergie post grunge plutôt étonnante. Ligne de basse menaçante. Voix ample, sonore de Mike Alexander, qui sans tomber dans le piège de la vocifération gratuite, embrase chaque mélodie avec puissance et conviction. Un maxi qui laisse en tous cas une bonne impression. Maintenant, il faudra voir la suite des événements!

 

Kristin Hersh

Hips And Makers

En attendant la sortie du futur album de Throwing Muses, dont la production a été confiée à Brian Eno, Kristin Hersh vient de commettre son premier album solo. Exclusivement acoustique, il a bénéficié de la production de Lenny Kaye, ex-guitariste de Patti Smith, ainsi que de la participation de Michaël Stipe (REM) commis aux backing vocaux sur le single "Your Ghost". Tout au long de "Hips And Makers", Kristin épanche ses états d'âme angoissés, courroucés, amers sur les difficultés qu'elle vient de traverser dans le domaine de sa vie affective. Un album douloureux, qui évite néanmoins le piège du désespoir et des lamentations, en laissant entrouvrir les portes de l'espoir et de la délivrance. La voix de Kristin y est plus que jamais vulnérable, poignante, mystérieuse, exorcisant des mélodies écorchées par les cordes de guitares menaçantes, tentaculaires, spasmodiques, et parcourues épisodiquement d'un violoncelle spectral ou d'un piano emprunté... Bouleversant!

 

Jimi Hendrix

Blues

Bien que disparu depuis près d'un quart de siècle, cet artiste mythique continue d'alimenter régulièrement les chroniques de disques. Faut croire que les fonds de tiroirs sont inépuisables. Et, en cette période propice au revivalisme, Polydor a eu le nez creux en exhumant quelques bandes inédites. Mais uniquement réservées à des titres de blues; vous vous en seriez doutés. Cette œuvre inclut ainsi onze fragments, parmi lesquels figurent deux covers ("Born under a bad sign" de Booker T et "Mannish Boy" de Muddy Waters), deux adaptations d'hymnes traditionnels, une version acoustique et une autre électrique de "Hear my train comin' " ainsi que les standards "Red house", "Voodoo Chile", "Once I had a woman", "Jelly" et "Electric church bell house"...

 

Helmet

Betty

Sur les quatorze titres de son troisième opus, Helmet ne concède qu'un fragment au hard-blues-folk zeppelinien ("Overrated"), une composition purulente ("Pariah") et une intro jazz inspirée par John Coltrane. Le reste macère dans un metal-hardcore-grunge impitoyable. Une solution angoissée, oppressive, aride dont l'implacable mécanique produit un groove laminant, capable de couper les riffs de guitares avec une précision diabolique et une violence hypnotique. Et au sein de ce magma dantesque, le vocal âpre, geignard, parfois vitreux, souvent au bord de l'asphyxie de Page Hamilton cherche une bouffée d’oxygène entre le timbre de Kurt Cobain et celui d'Henry Rollins. Dévastateur !