Celle qui chante avec force la liberté et le désir féminin depuis le début des années 2000 revient ouvrir « La boite de Pandore », déjà son quatrième elpee.
Musicalement ambitieux, en affichant des nuances qui montrent l’étendue du registre où elle aime nous promener, Karin CLercq apporte un sens de la mélodie dans un album qui s’annonce intemporel, parfois romantique, parfois sombre, mais toujours optimiste.
De nouvelles chansons comme « Presque une Femme », inspirée du journal intime d’une jeune fille de la fin du 19ème siècle ou encore « Partie » et « Antigone », hommages à la figure de l’adolescente toute puissante qui ose s’opposer à l’ordre établi, résonnent on ne peut plus au cœur de cette année 2018 marquée par le phénomène « Me too ».
Pour concocter son quatrième opus, la chanteuse et comédienne belge (NDR : elle est née à Bruxelles, au cours des seventies), s’est entourée pour la circonsatance de la jeune génération en s’alliant à la composition, aux arrangements et à la réalisation d’une équipe composée de la Belge Alice Vande Voorde (Valko, Kùzylarsen) et du Français Emmanuel Delcourt (Roscoe, MLCD), ainsi que de Laurent Mathoux à l'enregistrement et du Lillois Remy Deliers au mixage.
Ce nouvel LP est apparemment bien accueilli dans toute la francophonie.
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