Né à Manchester, établi à Paris pendant de nombreuses années et désormais installé à Bruxelles, le musicien et producteur David Shaw est rarement là où on l’attend.
D’abord membre de Blackstrobe aux côtés d’Arnaud Rebotini et Ivan Smagghe, il prend son indépendance avec le premier album de David Shaw and The Beat, « So It Goes », manifeste personnel d’une techno vocale teintée de new wave.
Avec l’album « Jenks » de son projet DBFC, et la longue tournée qui suit, il confirme son envie d’exploser les chapelles et de jouer une musique urgente qui n’appartient qu’à lui. Un pied dans l’électricité punk, l'autre dans l’hédonisme club, il écrit aujourd’hui une nouvelle page sur cet EP.
Ses refrains sonnent comme des slogans. Tantôt fédérateurs, tantôt vicelards, ils incarnent à merveille les ascenseurs émotionnels et sentimentaux qui ont inspiré la création de son disque. « Love Songs With a Kick Vol. One », un titre qui résonne comme un manifeste d’une certaine approche du songwriting débauché par une musique club sauvage et assoiffée de saleté.
Quelques ombres bienveillantes planent sur ces morceaux de synth pop glamour joués par l’un des derniers punks de la scène techno française. On pensera ici et là à Marc Bolan, David Bowie, Lou Reed, Chris & Cosey, membres idéaux d’une famille musicale dysfonctionnelle qui fait désormais partie de l’ADN de David Shaw, dont la vision hors norme rejoint celle de ses glorieux aînés
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