Appelons-le LUKAS, donnons-lui ce pseudo puisque Catherine Watine et lui, correspondaient ainsi ensemble.
On retrouve ici une femme dans un registre moins connu. Grâce à la rencontre avec Lukas, elle qui se nomme tour à tour, la femme-piano ou la femme-crayon, met à jour une écriture incisive de textes sombres et mélancoliques.
Avec PHÔS, c’est un nouveau voyage où il consent malgré lui à des musiques plus apaisées, plus construites, qui l’amène à explorer des terres atmosphériques et incandescentes aux confins du post-rock.
Plutôt connue comme musicienne et compositrice de ses albums, elle sait l’importance des espaces, des silences. Aussi, il lui a fallu beaucoup de temps pour esquisser les lignes de textes, en laissant des espaces importants pour la musicalité.
Le choix de la voix récitée se fait alors tout naturellement en se frayant un chemin intime et émotionnel.
Une parenthèse, avant de reprendre ses propres productions, en farouche autodidacte
Voici la genèse de PHÔS… S’il y a une vraie cohérence entre la musique d’Intratextures et l’univers de Watine, chacun éclairant l’autre de manière non frontale, ici Catherine Watine brille dans son rôle d’auteure.
« A l’oblique » en écoute ici