Trois ans après avoir gravé « La Peste et le Choléra » et son hymne « Mort aux cons », Tagada Jones est de retour. Son nouvel album, « À Feu et à Sang », dans lequel on retrouve Niko, tel un orateur possédé et euphorique, chantant et balançant des riffs de guitare comme si demain était la fin du monde, est paru ce 30 octobre 2020.
Sa voix enragée, ses textes réfléchis et engagés sont l’une des singularités des Jones. Il évoque les plus et les moins de notre société, notre environnement, les conflits, la guerre, les religions, l’addiction, les violences en tout type et exprime sincèrement sa liberté de pensée. Stef, le doyen positivement illuminé, démonte sa Les Paul et consorts.
Warner et Job sont la Formule 1 de la section rythmique dans le style hymnique imaginé par Tagada. Comme de gros uppercuts dans la face, sa musique n’est que la somme de commotions cérébrales teintée de shot de dopamine (plaisir), d’adrénaline (excitation) et de sérotonine (agressivité).
Les thèmes abordés sont poignants et graves, la vision terriblement lucide, et l’architecture globale est ternie par le côté réaliste de notre société.
Le clip de « Dernier Baril » est à découvrir ici