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Tout n’est pas si Mauvais

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En 2016, pour son premier album, Mauvais débarquait avec un visuel très fort : un Depardieu éthéré et ingénu, travesti par Aurélie William Levaux. On n'est pas près d'oublier son col Claudine, ses joues fardées, ses cheveux jaunes.

En 2020, Mauvais -qui a décidément bon goût- revient et récidive, se tournant cette fois vers Steve Michiels, formidable illustrateur flamand dont le talent s'exprime généralement chez FRMK, dans les pages de Knack ou du Standaard. Et la pochette signée par le Gantois n'est pas moins mémorable. Arrêtez-vous un instant, jugez-en par vous-même. Goûtez cette élégance feutrée, ce glamour un peu bourgeois, savourez ces teintes chaudes évocatrices d’un enivrant brouhaha. Maintenant, revenez-y, regardez mieux. Ah ben, ça alors… Vous étiez passé à côté, n'est-ce pas ? Le disque est à cette image. Ambigu, long en bouche, insidieux. À double détente. Élégant et vénéneux. L’assassin s’est mis sur son 31. Petits fours et coups fourrés.

Quatre ans ont passé depuis « Pour toi je peux devenir Gérard Depardieu » et Mauvais nous revient, donc. Avec, sous le bras, « Tout va bien », un album tout aussi singulier et encore plus ambitieux.

Nos trois briscards en ont vu d’autres, ils ont pris le temps – trois pleines années – de soigner les détails, de laisser mûrir, de poser les bons choix.

La trame, fondamentalement, n’a pas changé. Mauvais a toujours des fourmis dans le slip et une araignée au plafond, des papillons dans le ventre, le bourdon jamais bien loin. Mauvais continue de distiller ses références vintage – du Sampa à l’Aziza et de Halliday à Dalida – et ses rimes improbables – mariachis et raviolis ?!? – sur des productions soignées, racées, référencées, modernes, tranchantes, pointues.

Mais les contrastes, désormais, sont sacrément plus prononcés. Là où « Pour toi… » soufflait le chaud et le froid, Tout va bien louvoie, lui, du glacial au bouillant, de l’euphorique au féroce.

A voir et entendre ici 

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  • Date: 27/02/2021
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