Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Vive La Fête - 11/04/2024
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jeudi, 26 avril 2012 17:02

No one can ever know

Depuis la publication de leur dernier opus, « Forget the night ahead », il y a trois ans, le bassiste Craig Orzel est parti. Un changement de line up qui aurait pu déstabiliser la formation écossaise (NDR : elle est issue de Kilsyth, à 30 hm de Glasgow). Il n’en est rien, puisque « No one cane ver know », leur troisième elpee, tient parfaitement la route. Simplement, le style lorgne davantage vers les 80’s…

Exit les murs de guitares auquel le groupe nous avait habitués, sur ses disques précédents, The Twilight Sad a décidé de privilégier les nappes de claviers et… la basse ; une basse omniprésente, il faut le souligner. Finalement, on ne retrouve, au sein de leur expression sonore, que le climat glauque, ténébreux. Faut dire que la voix d’écorché vif de James Grahan entretient cette atmosphère. 

Le disque s’ouvre par le splendide « Alphabet », une compo empreinte de lyrisme. L’émotion est palpable, nonobstant des lyrics pas toujours très faciles à comprendre. A cause de l’accent scottish à couper à couteau, du chanteur. Pourtant, à l’écoute de leur musique, des tas d’images de ce magnifique pays qu’est l’Ecosse traversent votre esprit : les lochs, les fjords, les falaises, les glens, les plaines traversées de petits cours d’eau, les châteaux, son histoire, le tout sur fond d’ambiance mélancolique et mystérieuse…

The Twilight Sad se produira au Botanique ce vendredi 27 avril.

 

jeudi, 16 février 2012 16:30

Rebel Rave 2

Rebel Rave est un projet né en 2008 destiné à mettre en exergue le travail des DJs à travers le monde, via la publication et la distribution de mixes ainsi que de compiles techno et house. La diffusion est même opérée sur leur propre chaîne TV (www.rebelrave.tv ). Au programme des sets underground proposés en ‘live’, aux quatre coins du globe.

 
 

Comme son titre l’indique, « Rebel Rave 2 » constitue donc le second volet du projet. Il est destiné à réunir la quintessence de la techno/house dispensée en 2011. Et pour y parvenir, ils ont engagé des personnages notoires tels que Jamie Jones, Glimpse, Deniz Kurtel ou encore Damian Lazarus (NDR : dont je vous conseille vivement d’écouter le set « Get Lost »).

 
 

Le deuxième volume est partagé en trois disques. Un triple opus dont les deux premières plaques sont découpées en 11 pistes. Et la troisième nous en propose 16. Soit un mix entier de Droog et un dynamique trio de producteurs: Andrei Osyka, Brett Griffin and Justin Sloe. Un collectif de DJs qui fait d'ailleurs particulièrement fureur aux USA, et en particulier à Los Angeles et Miami.

 
 

Difficile néanmoins de bien analyser les deux premiers volets du recueil, puisqu’aucun titre n’y figure. M’enfin, l’essentiel procède du troisième cd, consacré au set de Droog.

 
 

En ce qui concerne le mix, mon avis est plutôt mitigé. On est en présence d’une techno profonde, parfois impétueuse, certainement énergique et qui se révèle, ma foi, fort sympathique. Et je pense tout particulièrement à « I can't wait », caractérisé par ses accès de basse puissants et sa ligne mélodique balisée sur l’électronique. Ainsi qu’à « Radar ». Un poil trop court, sans doute répétitif, mais dont le rythme et particulièrement entraînant.

 
 

Mais il reste en bouche (ou plutôt dans l’oreille) un goût d’inachevé. Il manque tout simplement une véritable bombe musicale susceptible d’être réécoutée en boucle. De nous faire vibre, si vous préférez…

 
 

Dès lors, si vous n’êtes pas trop difficile, vous estimerez que cet album est de bonne facture. Si vous l’êtes beaucoup moins, vous lui reprocherez son manque d’originalité.

 

Parmi les 25 nominés au titre de Meilleur Festival Européen, le Sziget est arrivé en tête lors des prestigieux European Festival Awards. Plus de 400 000 personnes ont eu l'occasion de voter afin d'attribuer le prix du public. Ceci grâce aux efforts constants de l'équipe d'organisation et un réseau de fans très fidèles dans plus de 60 pays, comme le mentionne le communiqué de presse du Sziget ci-dessous :

C'est le 11 Janvier à Groningen aux Pays-Bas qu'a eu lieue la cérémonie de remise des prix des prestigieux European Festival Awards. C'est lors de cet évènement auquel était convié un panel composé de professionnels de la musique et de journalistes venant des 4 coins d'Europe que le Sziget à été consacré. C'est la 3ème année que Yourope (The European Festival Association) et Virtual Festival Europe, les 2 associations à l'origine du prix se mettent en commun pour attribuer cette récompense unique. Le Sziget arrive cette année devant le festival danois Roskilde, les allemands Hurricane et Wacken Open Air et le belge Tomorrowland.

Cette année aura lieu la 20ème édition du Sziget. L’événement est renommé comme un des plus grands et « plus international festival du monde ». Il est le point de rendez-vous de festivaliers se retrouvant pour cette semaine de festivités, à l'accent très multi-culturel. Le Sziget fait partie de la culture Hongroise et même de l’Europe Centrale, mais sa programmation variée lui permet de rivaliser avec les meilleurs à l'échelle mondiale. Il est souvent décrit par les journalistes comme un festival très coloré, de par sa diversité musicale, ses nombreuses activités et animations proposées. Au delà des têtes d'affiche internationales, on retrouve au Sziget de nombreuses associations culturelles et engagées, défendant des valeurs comme les droits de l'homme, les droits ethniques ou encore l'égalité des différentes sexualités ou la justice sociale.

En plus de son prix, le Sziget a aussi été nommé dans le Top 5 Européen dans la catégorie Festival européen préféré des artistes. Le fondateur et responsable de l'organisation Károly Gerendai s’est exprimé : « Nous sommes très honorés que non seulement le public, mais aussi les professionnels et les artistes apprécient notre travail. Je suis ravi que dans le contexte actuel qu’on puisse annoncer cette nouvelle positive pour la Hongrie. En effet, nous sommes soucieux de l'opinion publique et nous nous sommes toujours efforcés à diffuser une image positive de notre pays. »

Pour vous tenir informés, découvrez le nouveau site officiel du Sziget pour la France (et les pays francophones) :

(communiqué de presse)

http://www.szigetfestival.fr

Plus d’information sur l’European Festival Awards :

http://eu.festivalawards.com

 

Fondé en 1991, par Francis Dreyfus, le label fête en 2011, ses 20 années d’existence. Pour la circonstance, il publiera un luxueux coffret réunissant 20 cd considérés comme indispensables, dans l’univers du jazz.

Au début des années 90, après avoir connu de nombreux succès artistiques et commerciaux, en particulier avec Jean Michel Jarre et Christophe, Francis Dreyfus se lance dans l’aventure du jazz. Pari périlleux mais pari réussi !

Pour s’imposer d’emblée dans cet univers dans lequel on ne l’attendait pas forcément, Francis Dreyfus signe des pointures : Steve Grossman, Marcus Miller, Roy Haynes, mais aussi Richard Galliano, Biréli Lagrène, Michel Petrucciani ou encore Eddy Louiss. 20 ans après, Dreyfus Jazz est devenu un label prestigieux et incontournable. Un label à la qualité et à l’exigence artistique unanimement reconnues. Un label qui a su sortir le jazz du ghetto : 6 millions d’albums vendus à travers le monde, dont plus de 900 000 unités de la collection Jazz reference (70 albums des géants du jazz avec une qualité sonore inégalée) Aujourd’hui, le label prouve, par ses signatures, qu’il continue à rassembler les meilleurs talents et à promouvoir le jazz de qualité : Luis Salinas, Géraldine Laurent, Adrien Moignard entre autres.

(Communiqué de presse)

Infos et coffrets à gagner sur http://www.disquesdreyfus.com/

 

mercredi, 26 octobre 2011 02:00

From Where I Stand

Très heureuse et très agréable surprise, Kevin Costner revient à ses premières amours.

Avant d’être connu pour ses meilleures prestations dans ‘Les Incorruptibles’, ‘Danse avec les loups’ ou ‘Robin des Bois’, ce Californien de 56 ans a d’abord… dansé en compagnie des membres de son band ‘Roving Boys’.

En 2008, sa carrière cinématographique connait un net recul. Il retrouve ses compères d’antan et retourne à sa passion première : la musique. Rebaptisés ‘Modern West’ pour l’occasion, Kevin et son band retrouvent le chemin des studios et des salles de concert. Et attention, il ne s’agit pas d’une échappatoire ou d’une reconversion due à une carrière cinématographique qui s’essouffle ; non Kevin Costner ne se contente pas d’interpréter le répertoire d’un ‘nègre’, il assure sa part de boulot pour la partie composition et prend également en main la guitare en plus du micro. Et pour une fois, pas besoin de doublage, c’est enfin sa ‘vraie’ voix que l’on découvre ! Une voix chaude et bien présente qui soutient aisément la comparaison avec bien d’autres.

« From Where I Stand » constitue le second elpee déjà depuis la reformation du combo. Celui-ci a profité de la tournée suivant la parution en 2009 d’« Untold Truths » et de l’adrénaline libérée lors des concerts, pour composer ces dix nouveaux titres. 

Oscillant autrefois entre country rock et soft rock californien, Kevin nous livre cette fois un bel album plutôt électrique, un rock puissant, chaleureux, aux multiples inspirations, dont les accents évoquent tantôt Springsteen voire le Tom Petty de la première heure.

Les thèmes abordés dans ses textes sont ceux que défend depuis un bail le ‘Bodygard’ le plus connu de la planète : l’écologie bien sûr (« Hurricane Rain ») et la défense des minorités persécutées (« Indian Summer »).

Ce disque aurait pu être le énième caprice d’une star s’improvisant chanteur et profitant de sa renommée pour nous servir une daube infâme. Pas du tout ! La surprise est de taille et la qualité au rendez-vous !

Ce nouveau rôle, Kevin Costner y tient : ‘C'est le vrai moi qui s'exprime sur scène quand je joue et je chante devant un public. C'est là que vous verrez le plus clairement qui je suis’. On ne demande qu’à le croire !

 

mercredi, 31 août 2011 02:00

...love you

Adieu The Loves. Ce dernier album, commis après 10 années de bons et loyaux services, sonne le glas de ce groupe iconoclaste et joyeusement marginal.

Léger sans être mièvre, ce dernier opus est sans doute le plus abouti de Simon Love, qui pour l’occasion s’est entouré de collaborateurs au pedigree irréprochable : Liz Hunt (The School), Emma Hall (Pocketbooks), Rob Jones (The Voluntary Butler Scheme), Simon Trought (Tompaulin) et last but not least, Doug Yule du Velvet Underground pour la voix de Jésus sur “It’s…The End Of The World”, morceau absolument magistral dont le second degré suinte par tous les pores.

Cette retro bubble gum pop aux résonances Yéyé est tout simplement irrésistible et collerait un sourire béat en travers des visages les plus taciturnes.

En dix titres, débonnaires et résolument pas prise de tête, The Loves rend hommage aux sixties avec bon goût et bonhommie, dans une veine que Saint Etienne avait jadis explorée.

Mention spéciale à « King Kong Blues » et son final disco-noise décapant.

 

mercredi, 03 août 2011 19:37

On Recording The Sun

Si pour des raisons climatiques évidentes, il paraît fort improbable de nos jours, pour un groupe belge, d’enregistrer le soleil qui darde ses rayons sur nos terres, le groupe anversois de Koen Kohlbacher dispose par contre d’un certain talent pour apprivoiser les oscillations mélancoliques de notre facétieuse météo.

Bercées d’un halo de lumière captées au travers d’un prisme déformant, les jolies mélodies toute en subtilité renvoient à diverses émotions et humeurs changeantes comme le temps.

Caractérisé par ses arpèges boisés, « Woods » constitue incontestablement l’arbre cachant la forêt qui s’étend sur le long de ces dix titres délicats et reposants.

On pense tour à tour aux Beatles du « Sergent Pepper’s », à Dylan, Mark Linkous ou encore Devendra Banhart, aussi bien qu’aux beautés de la nature, quand celle-ci s’offre à nos regards sous un jour nouveau.

« Oh so tired » fait feu de tous bois, « Lullaby » nous berce à la clarté des étoiles ; mais c’est surtout l’hypnotique « Never ending first of may » qui révèle l’énorme potentiel de ce groupe. Fantastique ballade à travers champs et plaines, le morceau étend sa ramure sur plus d’onze minutes que l’on savoure jusqu’au bout de la nuit.

« Oh what a day » clôture de façon enjouée ce très bel album aux sonorités psyché/folk de très, très bonne facture.

 

vendredi, 17 juin 2011 14:13

Concours musical Méli Mélo 2012

La première édition du concours musical Méli Mélo a remporté un vif succès puisque ce ne sont pas moins de 500 personnes qui ont assisté aux deux demi-finales et à la finale. L’édition 2011 a couronné For 24 Lives (prix du jury) et UR3 (prix du public) dans une finale où participaient également Baby’s on Board et Madame’s tout le Monde.

Vu le succès de cette première édition, une seconde aura lieu en 2012, selon les mêmes modalités. Une première demi-finale est déjà programmée à la Vitamin’Z le 20 janvier 2012. La finale aura lieu aux alentours le 24 mars 2012.

En pratique

Méli Mélo induit une idée de mélange, c'est l'idée force du concours. Mélanger les textes à la musique, mélanger les musiques aux textes. La plupart des concours "rock" font la part belle à la musique et ne prêtent que peu d'attention aux textes. Méli Mélo, c'est son originalité, donnera la priorité aux textes tout en étant à l'écoute de la qualité musicale.

Il va de soi que les textes devront être en accord avec les valeurs défendues par la laïcité: liberté, égalité, solidarité, émancipation, antiracisme,... Ceci ne doit pas empêcher les candidats de présenter et de proposer des textes engagés et impertinents. Bien au contraire !!!

En pratique, il est demandé à chaque candidat ou groupe de proposer au minimum trois morceaux originaux avec des textes engagés, en français de préférence, mais ce n’est pas une exclusive. Le style musical est entièrement libre (rock, pop, électro, chanson française, rap, punk, métal, hardcore, alternative…). Priorité sera donnée aux groupes n’ayant jamais enregistré.

Les morceaux et les textes devront être envoyés au CAL BW - Concours Méli Mélo/Dominique Nuydt (rue Lambert Fortune 33, 1300 Wavre) ou être disponibles sur myspace. L'inscription au concours est gratuite. Renseignements: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Le concours est ouvert dès ce mois de juin 2011, la clôture des candidatures est fixée au 31 décembre 2011 (formulaire d'inscription en téléchargement sur le site http://www.calbw.be )

Escales festival philo

Méli Mélo se déroule dans le cadre de « Escales festival philo » dont le thème 2012 sera le désir. Un vaste programme !

(d’après communiqué de presse)

 

mercredi, 08 juin 2011 21:42

Highway to health

Pneu est un duo français qui conjugue, dans sa musique, décibels et rapidité. Et en concert, leur concept est parfois poussé à l’extrême, notamment lorsqu’il dépasse les limites de l’audible. Ce qui explique aussi pourquoi, leurs sets ‘live’ peuvent paraître brouillons…

Sur disque, le tandem apporte davantage de soin à son expression sonore. Et son deuxième opus, intitulé « Highway to Health » en est une parfaite démonstration. Un disque sur lequel le groupe atteint la quasi-perfection. Leur post-math-punk-noise (NDR : et une nouvelle étiquette !) n’a jamais semblé aussi fluide. Il faut dire que lors des sessions d’enregistrement, la paire a bénéficié de la collaboration de Kurt Ballou, qui n’est autre que le guitariste de Converge. La grande classe donc…

Le chanteur d’Oxbow est venu poser sa voix sur un des neuf morceaux de cet elpee. En l’occurrence sur « Knife Eyes ». En 27 minutes, Pneu démontre tout son savoir-faire pour allier vitesse et puissance, sans tomber dans la précipitation. Leur science du riff est imparable. Le drumming époustouflant. Les mélodies sont bien présentes ; masquées, elles n’en sont que plus belles. Bref, une recette idéale pour accrocher instantanément…

 

mercredi, 12 janvier 2011 21:05

Nightfall Prayers

Dès l'intro, surgit déjà, entre deux bandes froissées, le fantôme de Syd Barrett. Et il hante constamment l’esprit évanescent de ce disque sorti en 2009. L’expression sonore de cette formation française est empreinte d’une mélancolie certaine et d'une certaine mélancolie.

Vaguement cold wave dans l'âme et parfois noisy en background, chacun des titres se compose comme une bande son épique d'un grand film choral. Souvent théâtrale, la musique de Demian Clav peine à sortir de certains clichés grandiloquents et irrite parfois (« Me, myself and I (you »)

A l'auditeur de fermer les yeux et de se laisser guider. On peut s'amuser à retrouver à quel film appartient tel passage, tel dialogue, tel intro de chanson ou se laisser bercer sans demander son reste. Dans un univers ou Syd Matters, on se dit que finalement, Roger matters aussi...

A noter que « Wisteria Lodge », troisième opus du groupe, est paru en 2010.

 

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