OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

logo_musiczine

Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (2 Items)

Adrian Bouldt

Places For Love

Écrit par

Deuxième album pour Adrian Bouldt. « Places For Love » condense tout le savoir-faire de la formation liégeoise. Après une première sortie discographique (« Presents ») élégante mais inégale, Adrian Bouldt repart à la conquête de son public par le prisme d’un insoluble amour musical. Nous sommes ici sur nos terres. Et cela s’entend. Le son, la voix, les arrangements. Bienvenue en Belgique, pays d’Hooverphonic et d’An Pierlé. Bientôt celui d’Adrian Bouldt ? A l’écoute de ce nouvel album, c’est tout le bonheur qu’on souhaite à la belle Delphine Bouhy, voix satinée et enjouée d’Adrian Bouldt. Produit par Rudy Coclet (Sharko, Arno, Mud Flow, etc.), « Places For Love » affiche d’emblée ses prétentions : « I Don’t Blame You », premier single cajoleur de ce nouvel album. Sur « Car Crash », on songe aux jolis méandres mélancoliques d’Emiliana Torrini. Parfois, quelques éléments (guitares, claviers) redondants tendent à surexposer la simplicité rayonnante de certaines compositions (« The Fisherman », « How I Travel... »). Mais dans l’ensemble, « Places For Love » dégage une joie de vivre expansive (« Bus Stop », « Anzaborrego ») qu’il serait de bon ton de découvrir.

Adrian Bouldt

Presents

Écrit par

Il était une fois un personnage étrange qui répondait au nom d'Adrian Bouldt. Un troubadour très actif au cours des sixties et des seventies. Enfin davantage pour ses aventures adultérines que pour l'immortalisation d'une quelconque chanson. Décédé en 1979, sa seule et unique réussite ( ?!?!) procédait de sa progéniture illégitime. Parmi laquelle figure Jojo, David, Delphine, Mitch, Fran et Roux. Des enfants qui ne connurent jamais leur père et qui décidèrent, une fois réunis, de reprendre pour nom d'artiste, le nom de famille de leur géniteur. En voilà une belle comptine des temps modernes. C'est en tout cas ce que nous raconte la biographie consacrée au groupe. Personnellement, je pense qu'elle est aussi crédible que l'histoire des frères Ramones…

Maintenant, revenons un peu à la réalité. Adrian Bouldt est un sextuor, probablement issu de la région de Liège, qui vient de commettre son premier album. Double de surcroît ! La deuxième plaque recèle une vidéo de " Sweet babe ", ainsi que six fragments dont trois remixes. S'il fallait uniquement se baser sur ce second morceau de plastique, la notion de trip hop serait omniprésente. Celle de Beth Gibbons, de Hooverphonic et de Dream City Film Club (NDR : pour ceux qui l'ignoreraient, il s'agit de l'ancien groupe de Michael J Sheehy ), en particulier. De toute beauté, le remix de " Sunday morning " y est même supérieur à la version originale. Et celui de " Sweet babe " nettement plus torride et sensuel que sous son format conventionnel. Faut dire que le morceau originel trahit certaines affinités avec Mazzy Star. Même la voix de Delphine s'y montre aussi fantomatique. La voix de Delphine ! Un élément important dans l'expression sonore d'Adrian Bouldt. Tantôt claire, tantôt vibrante, souvent overdubbée, elle laisse régulièrement transparaître des inflexions proches de Tanya Donnelly. Throwing Muses, c'est d'ailleurs un groupe auquel on pense, après avoir écouté les premiers morceaux de " Presents ". A l'instar de " The wet grass ", de " Sunday morning " et surtout du complexe " Bethléem ". Mais avec des guitares moins envahissantes. Un début d'album susceptible, suivant les sensibilités, de rappeler tantôt Pollen, les Sugarcubes ou encore les Cranes. Enigmatique, incantatoire, " Playboy " évoluant plutôt sur un mode 'Pjharveyesque'. L'elpee recèle quelques moments moins intenses (NDR : plus faibles, pour les mauvaises langues). Et je pense plus particulièrement aux fragments instrumentaux. Faut dire que lorsqu'un groupe possède une vocaliste de la trempe de Delphine… Mais aussi des chansons plus romantiques, alimentées tantôt par un piano sonore (parfois électrique), des claviers fluides, un violon volatil, une guitare reverb, une basse cold, des drums souples ou des cuivres ténébreux (Morphine ?) Une excellente surprise !