Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

logo_musiczine

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (6 Items)

AqME

AqME

Écrit par

En vieux grec, ‘Acme’ signifie l’apogée. Le huitième elpee du quatuor de Pantin est tout simplement éponyme. Après un heureux évènement, Charlotte, la bassiste, a réintégré le line up. Trois longues années ont été nécessaires pour concocter ce nouvel opus, un disque dont les douze plages ont été mises en forme et mixées par le drummer, Etienne Sarthou. Quant au mastering, il a été confié au Suédois Magnus Lindberg.

Bref, « Ensemble » ouvre la plaque, une plage au cours de laquelle les interventions de Julien, à la six cordes, sont quand même particulières. « Tant d’Années » survole l’histoire parfois torturée de ce quartet, un quartet tellement soudé autour Etienne, le véritable chef d’orchestre, mais également le préposé aux fûts, il faut le rappeler !

« Refuser le Silence », c’est dans la nature des musicos… 

A l’instar d’« Enfant de Dieu », plage qui figurait sur le long playing « Dévisager Dieu », « Enfant du Ciel » soulève, une nouvelle fois, des questions relatives à la religion.

Reuno, le chanteur de Lofora, épaule Vincent sur « Rien ne nous arrêtera ». Conjuguant puissance et subtilité, les vocaux sont particulièrement réussis. Ce titre bénéficie d’un clip réalisé par Mathieu Ezan (voir ici).

« Si Loin » est de loin, le meilleur morceau de l’album

 « Tout Est Supplice » et « Un Damné » devraient enrichir la setlist des prestations ‘live’ du combo.

« Meurs ! » est une plage à la fois ténébreuse et mélancolique.

Sur le nerveux « Une Promesse », voix et cordes sont poussées dans leurs derniers retranchements.

« Se Souvenir » se distingue par ses cordes limpides et sa mélodie accrocheuse.

Envahissantes, les cordes de gratte qui alimentent « M.E.S.S. » finissent par devenir dérangeantes. Ce qui n’empêche pas la voix d’adopter un ton rageur après 2’30, avant que la compo (NDR : 6’ quand même !) ne prenne une autre direction. Une fin de parcours qui nous laisse cependant un peu sur notre faim…

AqME

Dévisager Dieu

Écrit par

Mes biens chers frères, mes bien chères sœurs, accueillez le nouveau Messie du métal, j’ai nommé Vincent Peignart-Mancini. Il s’agit du nouveau chanteur du groupe parisien AqMe. Il a débarqué en 2012. Pourtant, peu de formations résistent au départ de leur vocaliste. Maintenant, n’imaginez pas que leur musique s’écoute religieusement. Comme une messe célébrée par trois curés et une bonne sœur. Depuis l’arrivée de Vincent, le combo a retrouvé une nouvelle vigueur et est prêt à affronter l'adversité. La pochette est illustrée par un gaillard à deux têtes dont le coeur est bien au milieu et les veines lui traversent le corps. Déroutant ! Mais serait-ce c'est biologique ou mystique ?

Le drummer et dernier membre fondateur Etienne Sarthou (NDR : la naissance d’AqME remonte à 1999), la bassiste Charlotte Poiget (depuis 2000) et le guitariste Julien Hekking (il a rejoint le combo en 2009) complètent l’équipe. « Dévisager Dieu » constitue leur 7ème elpee, un disque qui a été mixé une nouvelle fois par Magnus Lindberg ; et son concours apporte une limpidité incroyable à cet opus.

« Avant Le Jour », c’est le single qui a précédé la sortie du long playing. Un retour aux sources. Le chant est puissant. Etienne, seul rescapé du line up initial, semble être parvenu à centraliser toute l’énergie du band, à l’aide de ses fûts. Vincent est un hurleur mélodique, et ne s’écarte pas trop du style de l’ancien chanteur, Thomas Thirrion. « Enfants De Dieu » et « Au Delà De L'ombre » sont des compos percutantes et incisives, réminiscentes des débuts d’AqME.

Vincent injecte toute sa rage dans « Ce Que Nous Sommes », une plage nerveuse, mais harmonieuse. « Un Appel » démarre en douceur. Tant la guitare que la voix adoptent ce profil paisible, invitant même sur le dancefloor, avant que l’ensemble s’emballe en milieu de parcours. Sur « Entre Louanges Et Regrets » et « L'Homme et Le Sablier » AqMe envoie du lourd. Les riffs de gratte sont épais alors que Charlotte apporte sa sensibilité féminine à la basse.

« Pour le Meilleur, Le Pire » démontre que le combo est au faîte de sa maturité musicale. Une œuvre qui s’achève par l’excellent « Les Abysses ».

Fin novembre AqME part en tournée pour défendre ce nouvel album. Une seule date en Belgique : le 12 décembre, au Salon de Silly.

 

 

AqME

En l’Honneur de Jupiter

Écrit par

Vu la qualité des productions proposées par l’Hexagone, au cours de cette année, nous aurions pu avoir peur que la France soit devenue le nouvel eldorado du rock et du métal européen. Heureusement, AqME vient de nous sortir un disque moyen qui ramène la qualité du rock ‘made in France’ à un niveau nettement plus acceptable.

« En l’honneur de Jupiter » constitue le cinquième album de ce groupe parisien formé en 1999. Il débute étrangement par « Tout le monde est malheureux », l’un des titres les plus faibles de l’album. Une introduction pénible de plus de deux minutes trente pour une chanson qui ne dure que trois minutes quarante six, c’est long. Fort d’un riff de guitare plombé et de vocaux accrocheurs, le titre suivant passe mieux la rampe. Intitulé « Guillotine », il aurait pu judicieusement ouvrir l’elpee. Les titis parisiens alternent les titres violents, oscillant entre hardcore grassouillet et néo métal sombre, le tout épicé de passages un peu plus rock’n’roll. Le chant est tantôt hurlé, tantôt clair, mais jamais très inspiré. La production est signée par Daniel Bergstrand mieux connu pour son travail accompli auprès de Meshuggah et In Flames. Car il ne suffit pas de bénéficier du concours d’un excellent producteur ni de soigner la qualité de son expression sonore pour créer une bonne chanson. A une certaine époque, des tas de groupes ou d’artistes parvenaient à concocter de véritables perles musicales, en disposant de moyens modestes. Et rarement d’un producteur réputé. Il est donc triste de constater qu’AqME n’est pas parvenu à profiter de sa chance en se contentant de nous délivrer un album insipide. Peut certainement mieux faire !

AqME

Heresie

Écrit par

L’histoire d’Aqme commence par une petite annonce publiée dans un magazine métal en avril 1996. Puis par la rencontre entre un batteur et un guitariste devant le club parisien La Loco. Etienne est à fond sur Suicidal Tendencies et Machine Head. Ben, lui, est plutôt attiré par les Smashing Pumpkins et Nirvana. Onze ans plus tard, les deux gaillards ne se sont toujours pas séparés et proposent le quatrième album de leur combo ; un ensemble qui aura marqué la scène rock française de son empreinte ‘métallico-hip hopienne’. Un style qui n’a jamais été ma tasse de thé, autant le souligner une nouvelle fois. Mais objectivement, Aqme revient cette année en réutilisant tous les ingrédients qui ont fait son indéniable succès. Les textes sont plus vindicatifs que jamais. Les riffs de guitares syncopés dispensés sur « Uniformes », « Lourd Sacrifice », « Casser/Détruire » et le titre maître demeurent sévèrement burnés. A l’instar des précédents elpees, « Heresie » risque de provoquer des nausées chez les fans d’Iron Maiden, de Nightwish, Obituary, Rush, Dream Theater ou même Slayer, aussi de ravir les amateurs de Skarbone 14, Mass Hysteria, Lofofora et autre Enhancer. Même que parfois l’expression sonore évoque… un certain Kyo ! Aqme lorgnerait-il vers les plus hautes marches du hit parade français ? En grec, le mot acmé signifie l’apogée. Tout un symbole… A conseiller uniquement aux adeptes du rock festif à la française.

 

AqME

Live(s)

Écrit par

Le métal à la française d´AqME frappe à nouveau tout au long de ce live enregistré à Bruxelles. Sur ce cd, on retrouve bien évidemment les succès du groupe dont « Ainsi soit-il », « Le poids des mots », « Etre et ne pas être » ou encore « La fin des temps » ainsi que de nombreux titres du dernier album (« Ténèbres »). Mais l´élément le plus attractif de ce « Live(s) » est qu´il restitue l´ambiance de la salle à merveille. Si les deux premiers titres, trop plats et trop similaires, laissent à désirer, l´opus prend ensuite son envol pour atteindre son apogée lors du morceau « A chaque seconde », scandé frénétiquement par la foule. Malgré leur métal lourd, difficilement abordable, on se surprend à bouger la tête et à reprendre en chœur les refrains de leurs différents titres. Si le timbre est parfois trop grave et monotone, la présence et l´énergie scéniques de la formation française sont par contre indéniables. Bref, un album indispensable pour les fans et adéquat pour les novices qui souhaiteraient s´initier à la musique d’AqME.

 

AqME

Polaroïds & pornographie

Écrit par
2ème album pour ces Parisiens, bénéficiant d’un bon suivi par la presse hexagonale. Et là franchement je comprends pas... Laborieux, pompeux, ridicule voilà ce qui me vient à l’esprit. Et me voilà face à une plaque qui ne m’inspire que des choses négatives. Bon, j’ai une vaisselle à faire.