Jasper Steverlinck inspiré par Roy Orbison ?

Jasper Steverlinck vient de sortir un nouveau single. Il en parle : ‘« Nashville Tears » est l'une de ces chansons qui m'est venue à moi, instinctivement. Elle a coulé d'un seul jet, comme si la chanson s'était écrite toute seule. Elle évoque un moment très…

logo_musiczine

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (1 Items)

Archi Deep

Archi Deep and The Monkeyshakers

Écrit par

Le patronyme de cette formation est susceptible de vous induire en erreur. Cette formation ne nous vient pas du pays de l’Oncle Sam ou de l’Albion mais bien de l’Hexagone. Elle est même issue de l'île d'Oléron. Et est dirigée par le chanteur Arthur Di Piazza, qui a adopté le sobriquet d'Archi Deep. Ce guitariste/pianiste militait encore au sein d’un groupe punk, en l’occurrence Redfish, fin de la décennie précédente, avant de monter ses Monkeyshakers. Un line up impliquant une section rythmique, Martin Leroy à la basse et Camille Sullet à la batterie.

Archi Deep a vécu pas mal de temps à Londres. Les premiers elpees des Stranglers constituent certainement ses disques de chevet. Et c’est manifeste sur le titre qui entame l’opus, "Ballad of love". Une compo punk, tramée sur les lignes de basse. La voix rappelle inévitablement celle de Hugh Cornwell. Une introduction très réussie. Plus garage, "Half of a two" est parcouru par une guitare aux accents métalliques. Soutenu par les chœurs des deux Moneyshakers, le chant est lustré, communiquant un aspect plus pop à la plage. Les sonorités sont parfaitement ciselées et surtout bien maîtrisées. "Psycho girl" s’ouvre par des accès de gratte funkysants. Camille fait le forcing sur ses peaux pour communiquer ce profil nerveux qui incite au déhanchement. S’étalant sur plus de 7 minutes, "Whispering song" se distingue manifestement de l’ensemble. A l’instar du titre, il fait l’apologie du murmure. Un véritable tour de force opéré par le chanteur qui emprunte quelque peu les paroles à « The end » (‘This is the end, my friend…’) de Jim Morrison, tout en conservant un style personnel. Un morceau au cours duquel on est propulsé par les cordes d’Arthur Di Piazza, dans un périple psychédélique, délirant, bruitiste. Une véritable claque ! "Oh God! I want you!" retombe sur terre ; ou plus exactement dans un garage pop que le band semble affectionner! Trop court, ce mini elpee s’achève par le ludique "Hate". Ce groupe français a manifestement du potentiel ; il est à suivre de très près…