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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Archie Edwards

The Toronto Sessions

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Archie Edwards est né en 1918 à Union Hill, en Virginie. Il partagera son enfance au milieu de cinq frères et de six sœurs. Son père Roy travaillait à la ferme et distillait son propre whisky de maïs. Le paternel était également musicien et jouait de l'harmonica, du bottleneck et du banjo. Archie fréquente ainsi la bonne école et apprend la guitare. Il fait ainsi ses débuts à Franklin County, en 1933. A l'âge de 37 ans, il prend son bâton de pèlerin et part à l'aventure. Il atterrit cependant à Washington DC, en 1946. Il exerce alors successivement les jobs de garde de sécurité, de chauffeur de taxi et surtout de barbier. Mais, il consacre également son temps libre à jouer le blues.

Au cours des 60's, il fréquente Skip James, John Jackson, John Cephas Phil Wiggins et Mississippi John Hurt. Il continue à hanter la scène locale durant les années 70 et 80. Il enregistre plusieurs singles entre 1977 et 83, dont on tirera un Cd en 91. Archie est mort en juin 1998. Dans son lit, chez lui, dans le Maryland. Les enregistrements de cet opus ont été immortalisés dans un studio de Toronto, en juin 1986.

Mr Edwards est seul avec sa guitare. Il joue dans le style Piedmont, en fingerpicking. Il possède une voix agréable pour chanter ce blues venu de l'est de la Virginie. Son style aux cordes est très clair. De très bons moments émergent de ces sessions canadiennes. Il interprète ses maîtres à travers "One thin dime blues" et "Easy rider" de Blind Lemon Jefferson, ainsi que "I'm down today" et "Take me back baby" de Mississippi John Hurt. On y retrouve quelques airs bien connus dont le "Sitting on top the world" des Mississippi Sheiks. Lorsqu'il attaque "I called my baby long distance" de sa slide, il pense certainement à Robert Johnson. Il est bouleversant lors de son interprétation du célèbre "How long", signé Scrapper Blackwell/Leroy Carr. Il injecte également beaucoup de sensibilité dans ses propres compositions. A l'instar de "Pittsburgh Blues" et de "Poor me", une chanson qui fustige les mauvais jours de l'administration Reagan. Ce très bon album de country blues s'achève par "Meet me in the bottom", un classique écrit par Buddy Moss dans les années 30…