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Archive

With Us Until You’re Dead

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Il y a déjà dix-huit ans que Danny Griffiths et Darius Keeler ont fondé le collectif Archive. Collectif, le mot prend toute son importance aux yeux des deux compères car Archive est un groupe à géométrie variable, articulé autour de ses pères fondateurs. Ses musiciens et chanteurs vont et viennent, même si le noyau dur du groupe et ses trois chanteurs principaux ne se quittent plus depuis 2006, c’est-à-dire depuis la confection du fabuleux « Lights ».

« With us until you’re dead » constitue déjà leur neuvième album studio. Ce nouvel opus continue d’explorer les atmosphères sombres et profondes qui ont fait la richesse de ses précédents essais. On retrouve ici un mélange des différentes influences qui ont marqué Archive tout au long de sa discographie. Et en particulier ce son trip-hop des débuts. Il recèle à la fois leur côté rock du début des années 2000 mais aussi la touche symphonique rencontrée sur « Lights ». Par contre, on n’y retrouve plus le rap de Rosko John qui, après un retour au sein de la formation sur « Controlling Crowds », disparait à nouveau du line-up.

La grande nouveauté de ce disque procède de l’arrivée d’une nouvelle chanteuse aux côtés des trois voix habituelles ; et la jeune Australienne Holly Martin est une belle découverte. Une voix de caractère, qui colle parfaitement au style du groupe et se marie parfaitement à celles de Dave Pen, Pollard Berrier et Maria Q pour aboutir à un ensemble étonnamment cohérent.

« With Us Until You’re Dead » s’écoute comme une histoire d’amour, avec ses hauts, ses bas, ses ruptures, ses coups de cœur. Probablement l’elpee le plus noir jamais enregistré par Archive. Les longs morceaux ne sont plus de la partie, les Londoniens vont droit au but en nous réservant quelques titres d’une efficacité remarquable comme le single « Violently » (pour lequel Holly Martin prête sa voix et dont le clip a été réalisé par Brian Cannon), « Hatchet » ou encore « Twisting » dont les envolées pourraient sortir tout droit d’un album de Portishead.

Cet opus, comme bon nombre d’albums d’Archive, est difficile à classer tant les courants s’y croisent avec bonheur : électro, trip-hop, rock, pop, symphonique… tout y est.

Mais c’est sur scène qu’Archive prend toute sa dimension, la machine est diablement bien huilée. A voir absolument à Forest National ce 13 novembre 2012.

 

Archive

Controlling Crowds Part IV

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Né aux débuts des nineties en Angleterre, Archive connaît une carrière exponentielle, sans fléchissement aucun. Projet initié au départ par deux producteurs, le claviériste Darius Keeler et le spécialiste des effets sonores Danny Griffiths, pierres angulaires d'Archive depuis sa genèse, le groupe varie depuis, au gré des sorties d’albums et des concerts…

Pour ce dernier volet de « Controlling Crowds », ils ne sont pas moins de onze à avoir mis la main à la pâte. Inutile donc de les citer tous. Mais penchons-nous sur le long playing qui se décline intégralement en électro-pop-progressive. Le concept ici développé est assez particulier. Chaque plage semble à la fois être liée à la précédente et en même temps indépendante. Chacune peut cependant s’écouter seule sans souffrir d’être orpheline. Quelques perles jalonnent l’opus qui, contrairement à son prédécesseur ne s’apprivoise pas dès la première écoute : « Lines », « The Empty Bottle » et surtout « Come on Get High », hit en puissance (NDR : et son petit air à la Supertramp de la meilleure époque). Un petit rap à la Eminem (« Though Conditions ») nous démontre, si besoin était, l’amplitude de l’expression sonore affichée par ce combo si particulier. Archive nous avait habitué à des ambiances feutrées, une certaine confidentialité, voire une forme d’intimisme tout au long de l’opus « Lights », un disque datant de trois ans maintenant. La conjugaison des deux volumes de « Controlling Crowds » nous donne un nouvel aperçu des immenses capacités d’Archive. Aucun style ne leur fait peur. Les comparaisons ne manquent pas lors de l’écoute. Un peu de Pink Floyd (époque du « Wall ») par-ci, Prodidgy ou Massive Attack par-là, et j’en passe.

Archive renaît donc de ses cendres, tel un phœnix, pour nous servir un nouvel élixir d’un goût délicieux où chaque ingrédient apporte une saveur tout particulière. On assiste donc à un retour aux sources d’un groupe aussi doué et inventif qu’inclassable.

 

Archive

Controlling crowds

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A l’origine, le septième elpee studio d’Archive devait comporter quatre volets. Finalement, comme les trois premiers atteignaient déjà près d’1h20, la formation a décidé de consacrer ce quatrième chapitre à un futur opus, prévu pour l’an prochain. Manifestement on est ici dans le domaine du concept album. Sujet : la domination et le contrôle des foules dans l’histoire de l’humanité et la justification de ces actes par les philosophies et les religions.

Mais venons-en au contenu sonore de ce « Controlling crowds ». Première constatation, les sessions d’enregistrement ont bénéficié du concours d’une brouette de collaborateurs, dont Graham Preskett aux arrangements ; un personnage qui avait déjà participé à la confection de la B.O. du film « Michel Vaillant » ainsi qu’au concert accordé en septembre 2007 par le groupe, au Palais des festivals de Cannes, en compagnie de l’Orchestre Régional Cannes Provence Alpes Côte d’Azur. Et cet orchestre est également de la partie. Ce qui explique également la densité instrumentale des compos. Deuxième constatation, quatre chanteurs se relaient tout au long de l’œuvre. Pollard Berrier, David Penney, Maria Q et puis le rappeur Rosko John, déjà présent sur « Londinium ». Troisième constatation, la solution sonore oscille allègrement de la prog au trip hop en passant par le symphonique, le space rock, le hip hop, le soul jazz et l’électro. Surtout l’électronique, beaucoup plus présente que sur les précédents opus. Mais dans un climat plus ténébreux. En outre, les lyrics n’y sont pas étrangers. Et le lay-out de leur nouveau site en est une autre illustration. Quatrième constatation : la durée moyenne des titres oscille autour des 7 minutes. Idéal pour les chœurs éthérés et mystérieux (le titre maître), les envolées électro-atmosphériques ou floydiennes ainsi que les paysages sonores fantasmagoriques (« Collapse/Collide » surtout, un morceau qui a été utilisé pour le film ‘Secret Defense’). Pourtant, le morceau qui m’a fait le plus flasher est celui qui libère le plus de groove et d’intensité : « Kings of speed ». Résultat des courses : il s’agit du projet le plus ambitieux réalisé à ce jour par Archive. Mais la symbiose de cette multitude de styles risque de ne pas plaire à celles ou ceux qui espéraient que le collectif britannique allait embrasser un genre bien spécifique (NDR : à vous de choisir !) Il est exact que ce brassage est souvent opéré au détriment de la mélodie. Mais personnellement, j’estime que l’œuvre est une belle réussite. Très contemporaine dans l’esprit de la fusion. Et probablement un tournant dans le parcours d’Archive. D’autant que pour la première fois, le combo a déjà promis une suite. A suivre donc…

 

Archive

Live At The Zenith

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Treize ans. Treize années entre les prémices du groupe et l’enregistrement de son premier ‘live’. Archive prend son temps. Fondé en 1994 par Darius Keller assisté de John Rosco, il faudra déjà patienter 2 ans (en 1996 donc) et l’ajout de Daniel Griffiths en son sein pour voir sortir « Londinium ». C’était à l’époque du trip-hop où Bristol régnait en maître. Les roastbeefs d’Archive se font remarquer en concoctant cette perle, proposant un beat et un flow décapant. Truandés parfois par certains producteurs aux alléchantes propositions, auteurs de la bande son du film Michel Vaillant (ah ouais quand même), la carrière en dents de scie du groupe semble parfois se perdre pour mieux ressurgir. En janvier 2007, la France les accueille en sa prestigieuse salle du Zenith, et met à fond les micros afin de prélever un ‘live’ digne de ce nom. « Lights » ouvre de manière magistrale les 11 morceaux gravés de ce moment public. Onze morceaux seulement ? C’est un peu court jeunes-hommes ! Même si « Lights » se consume en 15’18’’ et Again en 15’48’’ ça fait un peu maigre, surtout pour un premier live. On aurait aimé un petit plus, une deuxième plaque, un dvd cadeau destiné à prolonger le plaisir. On reste donc un peu sur sa faim ; même si le plat proposé est vraiment excellent. La quasi-totalité des albums est exposée (« Lights », « Noise », « You All Look The Same To Me », « Take My Head »…) il manque juste un clin d’œil à « Londinium », pourtant excellent socle à leur carrière. Décidément, ils ne feront jamais comme les autres et c’est peut-être pour ça qu’on les aime.

Archive

Lights

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Du trip-hop de « Londonium » (1996) à la tentative plus pop de « Take my head » (1999), de l’exercice réussi de la BO de « Michel Vaillant » (2003) à la nervosité rock de « Noise » (2004), Archive expérimente, avec plus ou moins de brio, divers univers musicaux. La pochette du nouvel album, « Lights », annonce une certaine évolution, mais n’allons pas trop vite en besogne. Si le chanteur Craig Walker, l’irremplaçable remplacé, n’est plus de la partie, c’est désormais Pollard Berrier qui prête une voix plus maîtrisée aux compositions de Darius Keeler et Danny Griffiths. Le groupe originaire de South London semble avoir trouvé la formule : un accord répété poussant l’entêtement, dans les meilleurs cas, à un certain psychédélisme (« Sane », « System »). Plus souvent, dans le pire des cas, l’absence d’évolution provoque chez l’auditeur une certaine frustration, pour ne pas dire une lassitude. C’est d’autant plus regrettable que des morceaux tels que « Programmed » ou « Sit back down » pourraient décoller et atteindre des sommets que seul « Headlights » frôle ici. Il est fort à parier que le titre éponyme à l’album, du haut de ses dix-huit minutes bien tapées, sera vite comparé au coup de maître de « Again ». Mais malgré la voix envoûtante de Pollard, la magie n’opère pas. Restent alors quelques ballades agréables pour oublier la déception : « I will fade » interprété par une Maria Q empreinte de mélancolie et « Taste of blood » qui apparaît comme la lumière au bout d’un coma qui s’achèvera brutalement.

Archive

Noise

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Toujours sous le charme de leur précédent opus, « You all look the same to me », et en particulier de leur splendide composition " Again ", je m’attendais à être replongé au cœur même d'une atmosphère planante, pulsante, fruit de la rencontre entre la britpop, le trip hop et le psychédélisme cosmique. Malheureusement, il a fallu rapidement déchanter. Pourtant l’elpee débute sous les meilleurs auspices. Hydraté de claviers fluides, le titre maître ne manque pas de charme. Particulièrement énergique, « Fuck you » joue sur les rythmes. Et puis nonobstant son intro un peu fade, les 7 dernières minutes de « Waste » entretiennent un climat franchement hypnotique imprimé sur un tempo tribal. Et puis rideau ! Leur mélange de trip hop et de prog tire en longueur, sans plus jamais surprendre, multipliant les clichés ‘floydiens’ pompés essentiellement chez « Wish you were here ». Et comme la voix de Craig Walker est plus que limite pour ne pas dire quelconque, la déception fait progressivement place à l’ennui. Pour votre info, sachez que le groupe a également réalisé la B.O. du film de Michel Vaillant. Mais si c’est de la même trempe, il ne fait aucun doute que ces deux plaques seront rapidement à archiver…

Archive

You all look the same to me

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Depuis le départ du rappeur Rosko et de la vocaliste Roya Arab, le line-up d'Archive a été réduit à un trio. Il est ainsi aujourd'hui composé des membres fondateurs Darius Keeler et Danny Griffiths, ainsi que d'un nouveau chanteur. En l'occurrence l'ex Power Of Dreams, Craig Walker. Pour enregistrer son troisième opus, le groupe s'est quand même entouré d'une bonne dizaine de collaborateurs, dont trois guitaristes, une violoncelliste/violoniste, un claviériste, deux drummers, un bassiste, un trompettiste et deux harmonicistes. Ce qui peut vous donner une petite idée de la richesse instrumentale des compositions. Et de fait, dès le premier titre, " Again ", on est plongé au cœur même d'une atmosphère planante, pulsante, fruit de la rencontre entre la britpop, le trip hop et le psychédélisme cosmique. En termes plus concrets, un fragment de plus de seize minutes qui célèbre une rencontre hypothétique entre le Radiohead de " Bends ", le Floyd circa " Meddle " et le Massive Attack de " Blue Lines ". L'influence de Radiohead est également très présente sur le deuxième morceau majeur de l'opus : " Fiding it so hard " (15'33). Mais celui de " Kid A " et d'" Amnesiac ". Et pas seulement à cause de la boîte à rythmes métronomique. Pourtant, progressivement ( !?!?), les nappes de claviers nous entraînent successivement dans la new wave d'Ultravox (" Vienna " ?), le space rock électro de Tangerine Dream et le krautrock hypnotique de Can. De krautrock, il en est d'ailleurs toujours question sur l'obsessionnel et sauvagement électrique " Numb " ; alors que les lancinants " Fool " et " Meon " laissent à nouveau transparaître leur héritage floydien. Nonobstant un ou deux fragments plus dispensables, cet opus est véritablement superbe. Mais vu que ce disque comptabilise plus de 66 minutes, il n'y a vraiment pas de quoi faire la fine bouche…

Archive

Londinium

Nouveau groupe de trip hop. Dans la lignée de Massive Attack, Tricky, Portishead voire Saint Etienne. Un mélange d'électro, de techno, de soul, de hip hop et de rap. Le tout enrobé dans une nébuleuse de claviers et d'effets atmosphériques. " Londinium ", titre maître de l'opus, avait été élu single de la semaine, par le magazine musical britannique " Melody Maker ". Chose qui après écoute nous paraît tout à fait justifiée. Et puisque l'opus est de la même veine, nous vous conseillons vivement de ne pas archiver ce disque avant de l'avoir écouté...