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Aston Villa

De jour comme de nuit

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Nonobstant l’instabilité du line up, Aston Villa vient de commettre son cinquième album studio. Une chose est sûre, Fred Franchiti, le chanteur/lyriciste, est toujours au poste. Pour enregistrer « De jour comme de nuit », la formation parisienne a reçu le concours de Dan Presley (Cali, Breeders, Faith No More, Black Rebel Motorcycle Club) à la mise en forme. Un disque beaucoup plus électrique que le précédent, « Strange », paru en 2002. Métallique même ! A l’instar d’« A vendre », qui aurait pu relever du répertoire de Noir Désir. De l’hymnique et contagieux « Regarde moi », plage qui libère une puissance phénoménale. Du ‘grungey « Coming out ». Et puis surtout du titre d’entrée, « Rock music », que Fred chante tantôt dans la langue de Shakespeare, tantôt dans celle de Molière. Une sorte de cri du cœur qui ne trompe pas : « I wanna play rock music !’ Si les textes des chansons jouent encore avec les mots, ils semblent beaucoup plus sombres. On a même parfois l’impression qu’un sentiment profond de désillusion hante aujourd’hui l’auteur. L’opus recèle inévitablement quelques surprises. Tout d’abord le titre maître. Un morceau étrange, qui aurait pu naître de la rencontre entre Propaganda (l’électro disco) et Kat Onoma (la voix d’outre-tombe). L’‘enniomorriconesque’ « Soldier », ensuite. Le douloureux « Ma blonde », histoire d’une rupture. Un excellent « Champagne » que balaie des cordes de guitare vaporeuses, claires, pétillantes ( ?!?!?) au cours duquel Fred emprunte les inflexions de Charlélie Couture. Des sonorités de guitare qu’on retrouve en bonus track, un instrumental réminiscent de Sad Lovers & Giants. Mais la compo la plus attachante demeure « Un million de lézards », la chanson finalement plus la classique d’Aston Villa, sur laquelle Fred peut exprimer toute sa verve lyrique…

Aston Villa

Strange

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Le nouvel opus d'Aston Villa célèbre le retour de Renaud Létang et de Franck Pilant (Manu Chao, Alain Souchon, Sergent Garcia), à la production. Un disque qui a reçu le concours de quelques collaborateurs réputés. Tout d'abord le percussionniste argentin Eduardo Tomassi. Hawkley Workman, ensuite. Préposé aux backing vocaux sur "Wah up my soul". Jean Fauque, le parolier de Bashung, également. Il signe le très beau " Prière ", une plage agitée par un tempo rumba et enrobée d'arrangements symphoniques somptueux. Des arrangements qui privilégient les cordes sur le titre maître, nonobstant son tempo new wave. Aston Villa ne néglige pas pour autant la technologie moderne. Evoluant constamment sur une boucle hypnotique, le vibrant " Distok " en est le plus bel exemple. Des éléments électroniques 'strange' parfaitement intégrés tout au long de l'opus. Les lyrics sont toujours aussi humoristiques et ironiques. Jeux de mots et collages de phrases continuent de s'articuler autour d'un véritable message. Et certains refrains, entonnés sous forme de slogans, en deviennent même hymniques. A l'instar du contagieux et allègre " Voiture française ". Mmais le groupe est également parvenu à élargir sa palette de chansons ; s'autorisant un rock canin, à travers le hit potentiel " Le chien " ( ?!?!?). Edictant une ballade à résonance métallique à travers " L'accident ". Et en final rendant hommage au cuisinier Pierre Gagnaire, chez " Slowfood ". Une lecture à plusieurs voix d'un de ses menus, à laquelle ont participé Jean-Louis Aubert, Zazie, Bashung, Reuno (chanteur de Lofofora), les Robins des Bois et l'inévitable Jean-Pierre Coffe. Excellent !

Aston Villa

Live acoustic

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Comme son titre l'indique, cet elpee a été enregistré en public et sous une forme acoustique. Ce qui donne une nouvelle dimension aux chansons de cet ensemble parisien, d'Ivry sur Seine très exactement, tout en démontrant son aisance à se passer d'amplification électrique, sans pour autant perdre la puissance de son sens mélodique. Une formule qui met, bien sûr, davantage en valeur la voix de Fred, dont le timbre empreint d'une troublante sensualité, hésite entre caresse et morsure. Et puis également les textes du groupe. Une poésie torturée qui joue sans cesse sur les ambiances et les mots (NDR : ce qui doit plus que probablement indisposer ceux qui pensent détenir le monopole de l'humour !), sans pour autant négliger un engagement social certain. Et parmi les 13 exercices de style proposés sur cet opus, on retrouve les inévitables " Raisonne ", " L'âge d'or ", " Peu importe ", " Les codes ", " J'en rêve " et bien d'autres…

Aston Villa

Extraversion

Second opus pour ce quintette issu de la ville lumière. Et quel second opus ! Une petite merveille comme peuvent le concevoir certains artistes francophones. Malheureusement, leur production est rarement diffusée sur les stations à grande écoute qui préfèrent matraquer des chanteurs de variétés ou des produits anglophones de seconde zone. Enfin ! Ne revenons pas sur ce débat et parcourons un peu ce succulent " Extraversion ". Côté musical, on le situerait entre la pop atmosphérique de Kat Onoma et le rock engagé, énergique de Noir Désir. Parce que si Aston Villa cultive les vertus puissantes, torturées, psychédéliques des guitares, il entonne, le plus souvent, ses refrains sous la forme de véritables slogans que l’on peut inlassablement reprendre en chœur. Et si la technologie moderne donne aux chansons un caractère très professionnel, très ‘clean’, la formation garde jalousement une sensibilité sentimentale digne des Innocents. Côté lyrics, l’humour et l’ironie sont omniprésents. Un exercice de style que Jacques Dutronc manœuvrait à la perfection. Avec provocation, mais sans agressivité. Juste de quoi susciter la réflexion. Un univers au sein duquel jeux de mots et collages de phrases s’articulent, le plus souvent, autour d’un véritable message. Pas pour rien, d’ailleurs, que le combo ait choisi de reprendre " J’aime regarder les filles " de Patrick Coutin. Mais ce qui nous semble le plus consternant, c’est que si cet " Extraversion " constitue probablement un des meilleurs albums français parus au cours de ces 5 dernières années, il risque fort de faire les frais de son intelligence et de son originalité…