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Un Pycholove pour soigner Hoboken Division…

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Alex Banks

Illuminate

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Et la lumière fut. Puis elle vacilla.

On pourrait résumer ainsi le 1er album d’Alex Banks, « Illuminate ».

Entre ombres et lumières, mais toujours guidé par cette lueur sensuelle qui pénètre dans l’oreille, on suit le nouveau prodige londonien dans un dédale de pièces musicales sublimes.

Signé sur le label de Modeselektor, MonkeyTown, il en garde le goût pour les rythmiques concassées. Mais il y ajoute sa patte mélancolique qui ressort de structures précises, où de la maîtrise naît l’émotion.

N’hésitant à parsemer ses compos de moments acoustiques, il crée un des albums majeurs de cette année Electro.

Jeune ado metalleux, comme beaucoup de ses potes, sa vie a changé au contact des raves et de la Jungle.

Produisant des jingles pour films d’entreprise afin de vivre de sa propre musique il va finir par remixer les cadors de chez ‘Ninja Tune’ (Bonobo, Andreya Triana).

L’album est particulièrement original, ne puisant dans divers courants musicaux (Glitch, Dubstep, booty) que le strict nécessaire à sa réussite.

Mention particulière à « Solar », miniature hachée qui en plein milieu de parcours, se transforme en épopée house.

Sur « Initiate », le Dubstep se durcit et contraste avec la voix d’Elizabeth Bernholz pour créer un équilibre presque parfait. Caractérisé par ses rythmiques tribales, « Sheya » constitue l’autre sommet d’un opus qui n’en manque pas.

 

HK & les Saltimbanks

Citoyen du Monde

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Ancien membre du Ministère des Affaires Etrangères, ce fils d’immigrés algériens a décidé de se lancer dans une carrière individuelle. Enfin, pas tout à fait, puisqu’il est aujourd’hui flanqué des Saltimbanks. Issu d’un quartier populaire de Roubaix, HK connaît parfaitement les sujets qu’il aborde dans ses lyrics : l’immigration, la pauvreté, l’intolérance. Des questions qui ont toujours préoccupé le personnage. Et pour exprimer ses sentiments, le Français a choisi, comme il le conte dans « Enfant d’une époque », la force des mots.

« Citoyen du Monde » constitue son premier album solo. HK et ses saltimbanques y mélangent les styles : du reggae à la musique africaine en passant par la chanson française ; un véritable métissage musical proche d’un Zebda et fatalement du Ministère des Affaires Etrangères, peut être aussi d’un Java, mais uniquement sous l’aspect musical. HK dispense ses messages en chantant, rappant ou slamant ; mais si sa prose est parfois naïve elle a au moins le mérite d’interpeler ; et surtout de nous pencher sur les problèmes sociétaux contemporains.

HK s’est montré très généreux dans l’effort, puisque cet opus réunissant 20 morceaux est partagé en deux compact-discs. Il faut cependant reconnaître que certains titres font un peu pâle figure ou sont tout simplement dispensables. Car finalement, un seul elpee de 10 à 12 pistes aurait largement suffi.