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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Belle & Sebastian

The third eye centre

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Le dernier opus de Belle and Sebastian, « Write About Love » remonte à 2010. Il serait donc temps que le groupe se décide à publier un nouvel opus studio. Pour tenter de nous faire patienter, il vient de sortir une compile qui couvre la période oscillant entre 1997 et 2002. Soit la moins intéressante de leur carrière. D’autant plus que la plupart des plages sont des chutes de studio, et la moitié d’entre elles ne sont même pas chantées par Stuart Murdoch. Néanmoins, sur les 19 pistes, on relève quand même quelques morceaux intéressants, dont un remix du « I’m a cuckoo » par The Avalanches, subtilement parcouru de percus et de chœurs afro, et un autre particulièrement dansant de « Your cover’s blown », opéré par Miaoux Miaoux. Un véritable inédit ! Enfin, après l’allègre et contagieux « Suicide girl », le caribéen « Love on the March » et une perle de folk/pop soyeuse intitulée « (I believe in) travellin’ light », on peut tirer le rideau. Pas que les compos sont de mauvaise facture, mais elles font un peu pâle figure par rapport à l’œuvre de Belle and Sebastian.

On épinglera quand même le magnifique digipack qui habille le disque. Une des rares raisons qui pourrait pousser les aficionados à se le procurer…

 

Belle & Sebastian

Write About Love

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Stuart Murdoch et sa bande ont mis quatre ans pour pondre « Write About Love », le successeur de « The Life Pursuit ». Entre-temps, Murdoch et une bonne partie de ses camarades ont gravé le premier LP du projet parallèle God Help The Girl, en 2009. Un disque qui aurait tout aussi bien pu être publié sous le sobriquet originel. Concrètement, il n’aura donc pas fallu attendre bien longtemps pour connaître la suite des aventures de Belle & Sebastian. « Write About Love » poursuit la phase ensoleillée et allègre de la discographie de la formation, entamée sur « Dear Catastrophe Waitress », en 2003. Mais pas avec autant de brio. Murdoch se casse ici les dents à plusieurs reprises, ses onze nouvelles comptines pop ayant un peu de mal à captiver. Le disque sonne beaucoup plus comme une série de faces B qui auraient été réunies pour le plaisir des plus inconditionnels de la formation.

La plume de Murdoch demeure l’atout principal du travail de Belle & Sebastian, mais ne délivre cette fois qu’une ridicule poignée de titres convaincants (« I Want The World To Stop », « Write About Love », « I’m Not Living In The Real World », « Sunday’s Pretty Icons »). L’intervention de Norah Jones au micro de « Little Lou, Ugly Jack, Prophet John » y est même anecdotique. « Write About Love » est d’un ennui surprenant, tant on imaginait l’esprit de Murdoch foisonnant de bonnes idées. Comme quoi, ça peut pas marcher à tous les coups…

 

Belle & Sebastian

The life pursuit

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Orphelin de Suart David et d’Isobel Campbell (NDR: c’est à dire le co-fondateur et la chanteuse du groupe) depuis 2002, Belle and Sebastian était quand même parvenu à sortir la tête de l’eau en commettant le très honnête « Dear catastrophe waitress ». En 2002. Depuis, les aficionados ont dû se contenter d’un opus enregistré en public (« If You're Feeling Sinister: Live at the Barbican », 2005), de quatre singles ("Step Into My Office, Baby", 2003; "I'm a Cuckoo", 2004; Books, 2004 et "Funny Little Frog", 2006) ainsi que d’une compile de singles et Eps parus sur le label Jeepster (« Late Night Tales: Belle and Sebastian », 2005). Bref, pas grand-chose à se mettre sous la dent. Autant dire que le nouveau long format était très attendu. Bénéficiant de la production du réalisateur Huffer (Beck, Supergrass, Mariane Faithfull), « The life pursuit » nous offre toute une série d’excellentes compositions, avant de s’essouffler aux deux tiers du parcours. Délicatement bossa nova, « Act of the apostle I » est raffiné par de superbes harmonies vocales sixties. Légèrement countryfiant et délicieusement suranné, « Another sunny day » est traversé de guitares byrdisiennes. Le refrain est accrocheur. La combinaison du chant féminin et masculin judicieuse. Et la nostalgie omniprésente, malgré le tempo allègre. Imprimé sur un tempo rappelant vaguement Gary Glitter, « White collar boy » concède une mélodie pop réminiscente des Shins. « The blues are still blue » et le boogie « Sukie in the graveyard » évoluent manifestement dans un registre glam bolanesque. Discrètement cuivrée par une trompette, « Dress up in you » est une belle ballade satinée d’harmonies vocales à la Chumbawamba. R&B contagieux, « We are the sleepyheads » conjugue choeurs et claviers, dans un style immortalisé par Booker T & The MG’s. C’est à partir de cet instant que l’œuvre perd de sa superbe. La formation écossaise s’essaie alors au cabaret, au disco ou à l’électro. Sans vraiment convaincre. Reste quand même « For the price of a cup of tea », sorte de postcard teinté de soul et de r&b comme l’imaginait si bien Orange Juice. Et puis le très sixties « Funny little frog », dont le refrain semble pompé au « Death on two legs » de Queen et éventuellement le final de six minutes, « Mornington crescent », ballade qui met bien en exergue la voix posée, douce et sensible de Stuart Murdoch. Dommage que la fin ait ainsi été bâclée, sans quoi « The life pursuit » aurait pu revendiquer une place parmi les albums de l’année…

 

 

Belle & Sebastian

Books

Belle and Sebastian brille par sa constance : à chacun de ses albums c’est (presque) le bonheur… Et c’est pareil pour les maxis. Cette fois c’est « Wrapped Up In Books », tiré de « Dear Catastrophe Waitress » : une ritournelle pop comme on les aime, produite pourtant par l’infâme Trevor Horn. L’inédit ? « Your Cover’s Blown », qui comme d’habitude vaut son pesant de faces B (deux versions existent, longue ou courte). Belle and Sebastian, on aime : ce n’est plus un secret. Vivement qu’ils nous sortent une compile de tous ces chouettes morceaux relégués en seconde division, car ils valent mieux que ça.

Belle & Sebastian

Dear Catastrophe Waitress

Ouf ! La catastrophe est évitée : c'est qu'après l'indigent " Storytelling ", on avait peur pour Belle and Sebastian. Peur que Stuart Murdoch et ses amis d'Ecosse aient perdu, dans cet exercice de style (la BO), leur innocence et leur candeur si attachantes. Peur qu'après le départ d'Isobel Campbell, l'ambiance s'électrifie et les mélodies en pâtissent. Peur que toute cette troupe de vieux ados franchissent trop vite le seuil de l'âge adulte et y laissent leurs plumes d'éternels " freshmen ". Bref, peur que la magie s'éteigne. Ouf ! On a eu chaud. Parce qu'il faut bien dire que ce cinquième (sixième, avec la BO) album des Belle and Sebastian est une totale réussite, un rêve (de gosse) qu'on n'osait plus trop imaginer. Belle and Sebastian reste bien ce groupe un peu midinette qu'on chérit avec tendresse, qui ose toujours revendiquer ses penchants pour une pop un peu désuète, limite variet', sans jamais pour autant s'engluer dans de la guimauve de ménagères, tendance FM. Stuart Murdoch est l'un des (trop) rares songwriters actuels qui n'a pas peur d'en rajouter une couche, au risque de dégoûter toujours davantage ses détracteurs les plus féroces. Les autres s'en délecteront jusqu'à la crise de foie, certains qu'écouter cette pop savante remplacera toujours n'importe quelle cure de jouvence… Cerise sur le gâteau : la voix de plus en plus juste de Murdoch, qui ne chevrote plus à la moindre émotion, et la production, lustrée et clinquante, de Trevor Horn. De lui aussi, on avait peur : qu'il transforme nos fidèles compagnons de la chanson en copies carbone de Tatu ou de Frankie Goes To Hollywood. L'horreur. Heureusement, Stuart n'a pas lâché ses rênes d'équilibriste pop, même si on sent clairement l'influence de Trevor Horn sur un titre comme " Stay Loose ", très… Human League. Pour le reste, c'est du Belle and Sebastian grand cru, plein de cuivres, de violons, de chœurs et même de boogie-woogie (" Roy Walker "). Une véritable renaissance, et un grand disque de plus.

 

Belle & Sebastian

Storytelling

L'exercice périlleux de la BO de film semble un passage obligé pour bon nombre de groupes pop-rock soucieux de montrer leur savoir-faire ou de remonter la pente. Malheureusement, beaucoup s'y sont cassé les dents, y laissant souvent leur inspiration se noyer entre deux extraits de dialogues. C'est le cas de Belle and Sebastian : à trop vouloir copier-coller leurs ritournelles impressionnistes sur les images de Todd Solondz, Stuart Murdoch et sa bande de joyeux drilles ont oublié leur génie mélodique à la maison. Résultat : un pseudo-album en demi-teinte, limite ennuyeux. Où sont passés les airs d'antan et d'où sort cet instrumental, qu'on croirait chipé aux " Jeux Interdits " de Narciso Yepes ? A part ce " Wandering Alone " très Calexico et ce " Scooby Driver " wilsonien, rappelant les loopings pop de " Rollercoaster Ride ", " Storytelling " est une histoire à dormir debout.

Belle & Sebastian

Fold your hands child, you walk like a peasant

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Ce n'est pas demain la veille que Belle and Sebastian se retrouvera à l'affiche d'un festival hardcore. Non, trop gentil, il n'a pas sa place dans un tel événement. Ni pour participer à un festival, d'ailleurs. Tout au plus dans une salle ronde bruxelloise. Non, il faut écouter Belle and Sebastian assis confortablement (donc il ne faut pas aller les voir en concert). Prêt à s'assoupir en se laissant bercer par de doux rêves où peuvent nous emmener ces 11 comptines. Pourquoi Belle and Sebastian ferait-il une musique différente de celle qu'il nous propose depuis maintenant 4 albums ? Je vous le demande. Non, le groupe a sa patte, reconnaissable entre toutes ; et ce n'est pas ce nouvel opus qui changera les choses. Le style musical au sein duquel il évolue le confine dans un monde enfantin, candide, loin des tracas de la vie. Leurs âmes vivent dans la montagne, accompagnées d'un gros chien blanc et courent au travers de hautes herbes bien vertes. Tout au plus ils ont appris que John Lennon était mort et ont écouté l'intégrale de l'ex-Beatles. Ainsi qu'Elton John pour le piano (pas pour les costumes, quoique…). Mais le groupe a besoin de se recycler. La tentation du plagiat et une volonté de ne pas se répéter sont grandes. L'ennui c'est qu'il semblerait que ces motivations aient été les seules. Résultat des courses, en tentant de s'éloigner de ces précédentes compositions, la formation de Glasgow s'en rapproche dangereusement. Le prochain épisode nous dira de quel bois se chauffe réellement, Belle and Sebastian…

 

Belle & Sebastian

If you were feeling sinister

Deuxième opus pour ce septuor écossais, glasgowégien très exactement, dont le patronyme trahit un sens très aigu de l’esthétisme, tout en exhalant un parfum étrange, presque euphorisant de romantisme adolescent. Pourtant, si Belle and Sebastian conjugue l’insouciance des Pastels, la sensibilité acoustique de Nick Drake, l’intimisme chaleureux de Pale Fountains, la qualité des arrangements du mythique Go-Betweens et la fibre poétique d’un Donovan, il atteint la richesse instrumentale d’un Felt et la poésie des Smiths. Ce qui lui permet de ne pas se contenter de se lover dans la tendresse moelleuse, souvent responsable de chansons aseptisées. D’autant plus que les mélodies, contagieuses, astucieuses, sont servies par des lyrics aussi mordants et décapants que ceux de Jarvis Cocker (Pulp)…

 

Belle & Sebastian

The boy with the arab strap

Si vous aimez les Pastels et que vous regrettez toujours la disparition de Felt et surtout des Smiths, Belle & Sebastian devrait vous combler de bonheur. Un ensemble écossais, constitué de huit musiciens, dont l’imagination perverse et romantique, est sculptée dans une forme de folk esthétique et délicat. " The boy with the arab strap " constitue le troisième album de la formation. Un disque dont la résonance poétique doit beaucoup à son chanteur/compositeur, Stuart Murdoch. Encore que sur cet opus, le maître ait accepté de céder la plume à Isabel Campbell et Stuart David, sur quatre fragments. Ce qui ne change, cependant, pas grand chose au style proposé par le groupe, sur ce disque. L’instrumentation basiquement folk est toujours judicieusement enrichie d’une panoplie d’instruments, dont un violoncelle, une trompette, un hammond et une boîte à rythmes. " Post postcard " pour les puristes, ce disque est considéré, outre-Manche, comme un des meilleurs albums de l’année 1998…