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Club Of High Eyebrows

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Cet album intrigue immédiatement. Son concept graphique est étrange. Un enfant casqué semble se protéger du soleil. Il nous apparaît en contre-jour. Le patronyme de ce groupe hollandais est aussi tordu : Club Of High Eyebrows. Ah bon ? Les miens continuent à froncer quand, une fois ouvert, l’album déploie le nom de leurs auteurs. Silver Surfering Rude Boy Tylon au chant, par exemple. On pense naturellement à un album hip hop, imaginé par des artistes un tantinet railleurs. Même les silhouettes à casquettes dessinées à l’intérieur de l’album exhalent ce parfum. C’est en découvrant le nom du label (NDR : Hazelwood Vynil Plastic) que ma patience me lâche, et me pousse à enfourner le cd dans mon lecteur.

Ok, on est loin, très loin du hip hop, et on pénètre finalement dans un univers rock indie. Aux premiers accords de « Tar Black Poisoned Cup », une pop folk sans complexe module la voix sur une ballade tendre et s’enflamme au fur et à mesure. Les guitares sont terriblement tranchantes. Et je mettrai ma main à couper qu’elles demeurent aussi affûtées tout au long de l’elpee. « Prince Of Turbulence » entame une ronde autour de la batterie afin d’affûter les médiators. Tous les morceaux suivants s’enchaînent très vite, et s’imbriquent les uns dans les autres assez facilement ; le tout en respectant une cohérence manifeste. Des plages comme « Aquarius », « Gift Of Song » ou « Veering Between The Genders » sortent un peu du lot. A cause des mélodies acidulées mises au service d’une pop tendre. On récupère vite la touche que le groupe est occupé d’afficher pour « Club Of High Eyebrows », la petite merveille de l’album. Et s’il n’y avait qu’un morceau à écouter de cet elpee, je choisirai celui-là. Il représente à lui seul tout l’univers un peu répétitif mais pas vraiment saoulant des quatre larrons. Si vous aimez Godhedsilo ou Idaho, ce disque devrait vous botter.