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Duran Duran

All you need is now

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Improbable miroir aux alouettes, Duran Duran reste quoiqu'on en dise une référence (même si pas toujours de bon goût) dans l'univers ouaté du romantisme rock. Influence plus ou moins revendiquée de nombre d'artistes venus d'horizons divers, le groupe de Birmingham ose un retour inattendu et forcément menacé par l'opprobre ‘snobinarde’.

Mais Simon Lebon et ses acolytes n'en ont cure. Le menton haut, ils offrent fièrement un treizième album qui contre toute attente, ne sonne pas le glas du genre. Mêlant habilement sonorités datées et technologies modernes, épaulés pour la circonstance par Mark Ronson, dont le seul nom semble donner subitement plus de crédit à ce retour, « All you need is now » reste avant toute chose un album de Duran Duran.

Recelant d'excellents titres (« Girl Panic!, « Leave a light on ») et renouant avec la verve de « Rio », ce retour au premier plan souffle plus le chaud que le froid, et c'est là déjà une surprise.

Si on n'évite pas un certain maniérisme propre au son du groupe, l'ensemble tient la route et offre un bain de jouvence à ces Anglais qui évitent brillamment le piège du ridicule.

Bourré de bonnes idées et radicalement moderne dans son traitement, cet album tient la dragée haute aux Robbie Williams et autre Scissor Sisters qui depuis des années semblaient avoir monopolisé le créneau.

Y aurait-il lieu de rechigner face à cette Romantic New Wave Duran Duran encore quelques années ? Assurément non.

 

Duran Duran

Red Carpet Monster

Écrit par

En 2004, Duran Duran enregistrait « Astronaut », un album qui scellait la réunion entre Simon LeBon, John Taylor, Andy Taylor, Nick Rhodes et Roger Taylor. Une œuvre encourageante, mais sans grand éclat, sans le moindre hit potentiel, susceptible de vous donner l’envie de danser. Faut croire que cette lacune leur a donné des idées, puisque pour réaliser leur treizième opus, la bande de Birmingham a reçu la collaboration de Nate Hills, Timbaland et Justin Timberlake. Et pas seulement à la mise en forme. A contrario, Andy Taylor, s’est de nouveau barré. Résultat des courses, plusieurs compos sont manifestement destinées aux dancefloors. Pas toujours de manière très subtile, il faut l’avouer. Et je pense tout particulièrement à « Skin divers » et au presque techno (NDR : sans la voix de Simon, l’immersion était totale) « Tempted ». Dans le même esprit, « The valley » lorgne davantage vers le disco alors que « Nite-runner » trempe carrément dans le r&b, voire le funk. Enfin, l’instrumental pseudo classique « Tricked out » trahit de fortes réminiscences puisées chez Ultravox. La force de Duran Duran, c’est quand même de trousser de jolies mélodies. Et c’est ce qui balise la plupart des compos de cet opus. Notamment, le final « Last man standing » ou encore « Falling down », ballade ensoleillée, presque californienne, mais un peu trop mièvre à mon goût pour éviter le piège de la bande FM. Par bonheur, quelques titres parviennent à sortir la tête de l’eau (du lot ?). Le titre maître tout d’abord. Indus, mais dans un registre assez proche de Depeche Monde circa « Music for the masses ». « Zoom in » ensuite. Une plage imprimée sur un tempo hypnotique, new wave, qui aurait pu figurer dans le répertoire de Kaiser Chiefs. Et enfin « Dirty great monsters ». Le soin apporté aux harmonies vocales, les interventions d’un saxophone savoureusement torturé et le zeste de swing évoquant inévitablement les meilleurs moments de Tears For Fears.

Bref, si on ne déroulera pas le tapis rouge pour ce nouvel elpee de Duran Duran, il n’y a pas de raison majeure pour le massacrer. Avouons quand même que malgré 70 millions d’albums vendus à ce jour, et le concours de grosses pointures contemporaines pour essayer de revenir dans le parcours, leur musique commence tout doucement à prendre un coup de vieux…

MSN:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6236868

I-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=268152335&s=143446

 

Duran Duran

Astronaut

Écrit par
Devaient avoir un besoin urgent de fric pour sceller une telle reformation. Si, si, Simon LeBon, John Taylor, Andy Taylor, Nick Rhodes et Roger Taylor ont donc décidé d’enterrer la hache de guerre pour enregistrer cet « Astronaut ». Manquait plus que Stephen Duffiy soit de la partie. M’enfin, on ne peut pas dire qu’il faisait partie du line up type de Duran Duran. Qui n’avait plus enregistré sous cette formule depuis 21 ans ! Enfin, faut quand même savoir que la réconciliation était dans l’air depuis un bon moment, puisque certaines chansons ont été composées, il y a déjà trois ans. Découpé en 12 titres, l’elpee s’avère, ma foi, fort agréable à écouter. Un disque partagé entre morceaux pop/rock/funky et compos plus sombres, plus atmosphériques, contagieuses même (NDR : enrobé d’arrangements symphoniques, « Still breathing » est absolument superbe !). Le onzième de D.D., pour ceux qui aiment les précisions. Un seul reproche, mais il est de taille, cet « Astronaut » ne recèle aucun hit de la trempe des « Girls on films », « Hungry like the wolf » ou encore « The reflex » ; et c’est bien là que le bât blesse. Sans hit potentiel, susceptible de vous donner l’envie de danser, Duran Duran n’a aucune chance de refaire surface…