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Emma Pollock

Watch the fireworks

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Il y a treize ans, les Delgados montaient une mini-révolution dans le prolifique antre indie qu’est Glasgow. En 2004, les créateurs du label Chemikal Underground (Mogwaï, Bis, Arab Strap, etc.), mordus de cyclisme, quittent la course. Le bassiste Stewart Henderson, lassé d’être écarté des plus hauts cols s’arrête en pleine ascension, faute de reconnaissance plus éclatante. Bon nombre de critiques offraient le maillot jaune à la formation, mais elle ne résiste pas au départ d’un des piliers du groupe. Ce jour là, Emma Pollock refuse de monter dans la voiture-balais. Elle revient cette année, en solo et elle a l’échappée belle. Abrité dans un écrin faussement virginal, l’album de la gracieuse songwriter est lumineux et paisible. Les Delgados semblent s’inviter dans les inspirés « Adrenaline » et « This rope’s getting tighter », mais Pollock parvient à dissiper tout plagiat nostalgique dans des mélodies vaporeuses. Elle habille ses doutes d’élégants passages au piano et les customise de sa voix caressante tout au long des onze pistes claires et charmeuses.

Alors « Watch the fireworks! » Pas pour contempler le summum de la pyrotechnie mais plutôt un petit feu d’artifice attendu presque par hasard, un soir de fête nationale. Le cadre est chaleureux, la nuit a pris ses quartiers discrètement, à chaque gorgée d’un ami, le ciel est clair et des éclats lumineux dansent dans les iris des spectateurs. Bonheur furtif ou simple réverbération ? Peu importe.