Lylac rencontre les esprits de la nature…

Telle une allégorie d’un paradis perdu, le nouveau single de Lylac, “The spirits of the wild”, évoque son fantasme ‘Eastwoodien’ des grands espaces sauvages et inexplorés. Fleuretant avec l’idée de la recherche du mythe ultime cher aux artistes californiens…

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Meril Wubslin fait ça… et dans la langue de Molière…

Fondée en 2010 par Christian Garcia-Gaucher (BE/CH) et Valérie Niederoest (CH), Meril Wubslin est une formation belgo-suisse dont la musique est décrite comme lo-fi-folk-sci-fi-psyché-transe. Duo à l’origine, elle est passée à un trio en 2015, à la suite de…

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Franz Ferdinand

Always Ascending

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Les dandys pop allaient-il survivre au départ de Nick McCarthy, leur guitariste historique (remplacé par l’ex-1990s, Dino Bardot) et l’arrivée de Julian Corrie aux claviers ? L’appel au mythique producteur Philippe Zdar (du non moins mythique duo Cassius) leur permettait, en tout cas, d’envisager « Always Ascending » comme une forme de nouvelle ascension. L’écoute de ce 5ème opus démontre rapidement que les Ecossais sont loin d’être en manque de mélodies imparables, malgré 14 ans de carrière ! Dopé aux sonorités nouvelles bien plus électroniques, le son du gang de Glasgow se fait plus disco dès l’inaugural « Always Ascending » ou à travers le single « Lazy Boy » ; et on ne peut non plus nier l’influence de leur collaboration avec les Sparks au sein de FFS sur des morceaux tels que « Lois Lane ». S’il leur sera toujours impossible de surpasser leur premier prodigieux elpee, « Always Ascending » figurera au panthéon de Franz Ferdinand lorsque adviendra l’heure d’établir les comptes…

Franz Ferdinand

Tonight : Franz Ferdinand

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Est-il encore nécessaire de présenter ces Ecossais dansants, après les succès fulgurants de leurs deux premiers albums ? La trajectoire parfaite de ces anciens étudiants, ayant fréquenté la Glasgow School of Art, est en effet quasiment connue de tout amateur de pop. Formé en 2001, à l’initiative de Robert ‘Bob’ Hardy et Alex Kapranos, le groupe a exécuté ses premières répétitions au désormais mythique ‘Château’. Franz Ferdinand y a d’ailleurs, depuis, installé ses quartiers généraux. L’endroit accueille même des soirées multiculturelles. Et c’est au sein de ce bouillon de culture ‘warholien’ qu’ont été concoctés les deux premiers albums : l’unanimement acclamé « Franz Ferdinand » ainsi que le très réussi « You could have it so much better », deux elpees finalement fort proches.

« Tonight : Franz Ferdinand » constitue donc leur troisième essai ; et le groupe ne semble pas souffrir de la moindre baisse de régime. Même si la plaque n’atteint pas le niveau du premier opus, elle vole un cran au-dessus de la mêlée de la discographie contemporaine. Et si à ses débuts, l’objectif d’Alex Kapranos était de faire danser les filles, force est de constater qu’il y parvient une fois encore tout au long de ce disque. Les douze compositions ont été enregistrées sous la direction du producteur Dan Casey (CSS et Hot Chip). Ce qui explique la présence de légers accents électro, pimentés tout au long de l’opus. Bref, une légère évolution dans leur musique, même si le combo ne renie pas ses racines. On n’en est pas cependant à un changement radical de cap, comme le groupe l’avait annoncé avant la sortie de la plaque. Car hormis la longue outro de « Lucid dreams », la métamorphose et plutôt discrète.

Bonne nouvelle, les singles sont à nouveau légion. Ces mini-hymnes, disponibles sur chaque album, constituent d’ailleurs la principale force des Franz Ferdinand. Saupoudré d’un subtil accent électro, « Ulysses » fait instantanément mouche ! C’est une certitude, les rois de la pop n’ont pas perdu leur sens mélodique et leur science des refrains pop fédérateurs ! Kapranos a déclaré s’être mis à l’écoute des ‘Ethiopiques’ et ça s’entend sur le très réussi « Can’t stop feeling ». Deux titres réminiscents de leur travail antérieur, les dansants « No you girls » et « Live alone », constituant, à mon humble avis, les meilleures plages de « Tonight ».

Mention spéciale également à l’image illustrant la pochette. Après s’être inspiré du Bauhaus et du constructivisme, le quatuor s’est ici plongé dans les photographies de Weegee, un artiste qui avait immortalisé sur pellicule les fameuses scènes de crime perpétrées dans le New-York des années 40 et 50.

Toujours signé sur l’excellente maison Domino, « Tonight » confirme tout le bien que l’on pense des Franz Ferdinand. L’œuvre est une réussite même si elle n’atteint pas la quintessence du tout premier elpee. Et je crains fort que le combo ne parvienne plus jamais à reproduire une telle performance. Serait-ce le coût à payer pour un chef-d’œuvre ? La question reste posée…

Franz Ferdinand

You could have it so much better

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Cet album porte bien mal son nom… Attendus au tournant après le carton de l’éponyme « Franz Ferdinand », les Ecossais auraient en effet difficilement pu faire mieux que ce deuxième opus au titre décidément bien étrange. Ne reniant pas le trip binaire disco–punk de leur première œuvre, les sociétaires de Glasgow ont cependant eu le bon goût de se diversifier, de tenter d’offrir plus de variété musicale à un cercle de fans devenu énorme. Et le résultat est à la hauteur des espérances. S’appuyant sur une production irréprochable, Franz Ferdinand passe la surmultipliée, enchaînant morceaux efficaces proches de leurs précédentes productions et plages trempées dans une pop rock plus classique mais diablement bien faite. Si l’on excepte « Do you want to », single solide mais menaçant d’exploser sous l’effet des anabolisants, le groupe semble en effet avoir également atteint une maturité mélodique que l’on ne trouvait que de manière plus diffuse sur son premier album. Alliée à une énergie pure assez impressionnante, cette nouvelle aptitude fait mouche et des morceaux comme « This boy », « Evil an a heathen » ou encore « You’re the reason I’m leaving » (qui aurait sûrement fait un single plus original que « Do you want to ») marquent directement les esprits. On mentionnera aussi « Outsiders », disco crapuleux à la rythmique de galères romaines, et le cliché rock and roll jubilatoire de « You could have it so much better ». Egalement parsemé de sympathiques petites chansons pop éthérées comme « Fade together » et « Eleonor put your boots on », ce deuxième album de Franz Ferdinand à décidément tout pour plaire…

Franz Ferdinand

Franz Ferdinand

Le buzz est énorme. Franz Ferdinand, quatuor art school de Glasgow, serait le sauveur du rock british. On connaît la chanson. Et celle-ci, comme les autres, devrait bientôt être sur toutes les lèvres. On murmure déjà qu’il s’agit du meilleur album pop-rock depuis un certain « Is This It ? », et que Casablancas n’en dort plus depuis qu’il a entendu ce « Take Me Out » à la radio - il est vrai une sacrée claque, un tube énorme ! On a l’habitude de crier au génie tous les six mois. La dernière fois, c’était pour « Elephant »… Le premier album de Franz Ferdinand serait donc l’album rock de l’année. Il commence pourtant à la guitare acoustique, le genre d’intro profil bas qui surprend le quidam rock en quête de sensations fortes. Mais très vite, la basse déboule, rugissante, et c’est parti pour quarante minutes de délires soniques tout bonnement jouissifs. « Franz Ferdinand », l’album, est bel et bien la tuerie annoncée. Comme chez Radio 4 et The Rapture, ces Anglais allient avec grâce et vigueur l’incandescence du rock et le groove du funk le plus torride. On acquiesce de la tête, on remue du bas-ventre. « Tell Her Tonight » confirme : voilà du post-punk qui claque aux genoux, comme si Devo et XTC se collaient des grosses pelles sur le dance-floor. Puis c’est « Take Me Out », qui débute comme un bon morceau des Strokes avant de virer la veste en cuir pour une tenue plus cool, genre jogging eighties XXL pour mieux gesticuler en rythme. Ce n’est que le début : « Matinee », c’est les Jam et Kevin Rowland qui se disputent le volant d’une Jeep punk funk tout terrain. « Auf Asche » se la joue d’abord intello (l’allemand), tendance bon bulletin (rappelez-vous Josef K), juste avant de tomber la cravate et de pogoter sous la boule à facettes. « Cheating on You » accélère encore la cadence, jusqu’à l’explosion extatique, le bonheur festif. C’est con comme un album de rock peut parfois donner la chair de poule. Et ça continue : « This Fire » et sa grosse basse à la Peter Hook, « Darts of Pleasure » (un titre prémonitoire), « Michael »… Il y a du Talking Heads, du Wire, du Buzzcocks, du Gang of Four chez ces quatre Anglais au look d’étudiants des Beaux Arts. Il y a de la classe. Il y a du talent. Ne tournons plus autour du pot : ce disque est formidable. Il donne envie de danser, de hurler, de sauter, de rire. « Things may come and things may go but the art school dance goes on forever ». Album rock de la semaine, du mois, de l’année.