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Ghinzu

Mirror Mirror

Écrit par

Ghinzu marque, en ce début de printemps, l’un des retours les plus attendus de la scène rock belge. Cinq ans après avoir délivré l’incontournable « Blow », le quintet reprend les armes. Première constatation : rien n’a changé. L’énergie du combo est restée intacte et sa capacité à concocter des mélodies imparables risque à nouveau de faire des jaloux. « Mirror Mirror » est composé de douze morceaux taillés sur mesure pour les foules déchaînées et les radios. Les influences manifestes de Muse, Radiohead et The Strokes ne sont jamais loin (« Take It Easy », « Mirror Mirror », « Dream Maker », « The War Is Silent »…) même si Stargasm et ses potes tentent de les couvrir par un décalage et une décontraction propres à la formation.

Seconde constatation : quelque chose à changé. Les arrangements sont bien plus propres sur eux. Les chevaux de « Blow » ont laissé place aux pépiements des « Birds In My Head ». L’attaque cérébrale provoquée par « Til You Faint » est remplacée par les quelques salves synthético-spatiales inoffensives de « Interstellar Orgy ». « Mirror Mirror » tient essentiellement sa force des morceaux les plus puissants (« Cold Love », « Mirror Mirror », « Kill the Surfers ») mais se perd quelquefois dans une recherche mélodique un peu trop réfléchie (« Mother Allegra », « This Light »). Au Ghinzu posé, on préférera le côté obscur et crade du miroir, surtout lorsqu’il balance une tuerie comme « Je t’attendrai ». Un disque qui risque fort de prouver son efficacité sur scène, essentiellement.

Lien vidéo "Take it easy" : http://www.dailymotion.com/user/ghinzutv/video/x9jsl6_ghinzu-take-it-easy_music

 

 

Ghinzu

Blow

« Blow, ça exprime à la fois un vent doux et une explosion. Une bombe et une pipe », nous expliquait John Stargasm lors de l’interview (voir en Une), bien content de sa trouvaille (rires). Et il n’a pas tort, le bougre ! Ce qui force l’admiration chez ces esthètes du rock à la belge, c’est en effet cette capacité à trouver le parfait équilibre entre tensions rock’n’roll et détentes rassurantes. Le titre d’ouverture, « Blow », illustre à merveille cette tendance : d’un bruit sourd qui naît du silence se dégage peu à peu l’amorce d’une mélodie cyclothymique, avant le déluge sonore et la montée au ciel. Un ciel secret où on s’aventure à l’aveuglette, « sans parachute », avec l’espoir qu’au-dessus ce soit le paradis. La trique, quoi ! Parce qu’il est beaucoup question de sexe chez Ghinzu : ça baise à tout va (« le diptyque « Jet Sex/Cockpit Inferno », « ‘Til You Faint »), même si parfois c’est dit avec amour (« My Sweet Love », belle chanson calme, toute en pudeur). Comme dans toute bonne relation sexuelle, il y a les préliminaires, puis le climax charnel avant la relâche jouissive : chez Ghinzu, la plupart des morceaux montent ainsi doucement, pour ensuite lâcher le jus et finir dans un râle. « Blow » souffle le chaud sur les terres de notre plat pays rock : pour une fois, le fameux « sex, drugs and rock’n’roll » est ici pris au pied de la lettre. Pas la peine d’ajouter que ces douze chansons contiennent leur lot de mélodies racées, de rythmes enlevés et de guitares conquérantes. Pas la peine de dire que la plupart d’entre elles sont des tubes. Suffit d’écouter « Do You Read Me », « High Voltage Queen », « Mine », pour être… soufflé. Pas des branleurs, ces types. A goûter au plus vite. Même sans capote.

Girls In Hawaii + Sharko + Ghinzu

Live Dvd

Écrit par
Le 12 février 2004, Girls In Hawaii, Sharko et Ghinzu se produisaient à l’Ancienne Belgique de Bruxelles devant un parterre de 2.000 personnes. Cet événement vient d’être reproduit sur un Dvd de 135 minutes, incluant 6 bonus tracks acoustiques et une galerie de photos réalisées par Muriel Thies. Je ne vais pas vous relater une nouvelle fois le spectacle, mais simplement vous renvoyer à la review concoctée par Grégory, qui avait assisté à cette soirée…