OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

Après avoir publié un premier Ep intitulé "Perspectives", fin 2022, qui lui avait permis de fouler des salles comme le Cirque Royal, le Bota ou encore le Belvédère, le quintet bruxellois Ok Panda a sorti son second, "Chasing home", ce 20 février 2024. Dès la…

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Malice K sur les ondes…

Malice K est un artiste né à Olympia, WA, et basé à Brooklyn, dont la palette sonore est composée d'alt 90s et de lyrisme effronté, créant une rare fusion de pop rock indie décalé. Ancien membre du collectif d'artistes Deathproof Inc, il s'est forgé une…

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Girls In Hawaii

Everest

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Difficile de ne pas évoquer le drame qui a frappé Girls in Hawaii en 2010. L’accident de circulation qui a coûté la vie à leur batteur Denis Wielemans, frère d’Antoine, l’un des chanteurs du groupe, est toujours dans nos mémoires. Mais aussi dans l’esprit des musiciens. C’est ce qu’on ressent après la première écoute de leur 3ème opus, « Everest ». Un enregistrement qui s’est probablement transformé en une longue et douloureuse épreuve pour les membres de la formation de Braine-l’Alleud. Même si le climat est plus sombre et moins accessible, l’elpee creuse un même sillon que celui tracé par deux premiers essais, « From Here to There » et « Plan to Escape ». Les mélodies sont cependant moins contagieuses, et ne s’apprivoisent qu’après plusieurs écoutes. L’esprit de Grandaddy et le spectre de Sparklehorse hantent cette œuvre bouleversante. Des émotions accentuées par les voix tellement fragiles, le plus souvent conjuguées en harmonie, d’Antoine et de Lionel. Si « Not Dead » et « Misses » peuvent se résumer en de véritables exutoires, l’opus baigne au sein d’un folk indie qui fait la part belle à l’esthétisme. Un esthétisme glacé, souvent ténébreux, mais tellement bouleversant. Les musicos de Girls in Hawaii ont conservé cet art à torcher des mélodies d’orfèvre, mais aujourd’hui très susceptible d’exacerber le spleen…

 

Girls In Hawaii + Sharko + Ghinzu

Live Dvd

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Le 12 février 2004, Girls In Hawaii, Sharko et Ghinzu se produisaient à l’Ancienne Belgique de Bruxelles devant un parterre de 2.000 personnes. Cet événement vient d’être reproduit sur un Dvd de 135 minutes, incluant 6 bonus tracks acoustiques et une galerie de photos réalisées par Muriel Thies. Je ne vais pas vous relater une nouvelle fois le spectacle, mais simplement vous renvoyer à la review concoctée par Grégory, qui avait assisté à cette soirée…

Girls In Hawaii

From here to there

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Le premier album de Girls In Hawaii est enfin dans les bacs. Et il est largement à la hauteur de nos espérances. Bien sûr l'Ep avait mis un peu mis tout le monde au parfum. Leur pop simple, efficace et contagieuse leur avait ainsi valu une critique élogieuse des médias ; même chez les plus rabat-joie. Maintenant, j'ignore où ils sont allés chercher leurs références à dEus, Idlewild et Coldplay. Aux îles Hawaii, peut-être… Bref, venons-en au vif du sujet ! Habillé d'un superbe digipack, " From here to there " est découpé en 13 fragments. Pas douze, puisqu'il recèle un titre caché. Un opus sur lequel figure leur cheval de bataille : " Flavor ". Ce titre qui couronne, en général, leurs prestations scéniques réalise la fusion parfaite entre le " You really got me " des Kinks et le " Down on the street " des Stooges. Hormis les voix. Les timbres conjugués par Lio et d'Antoine sont tellement veloutés ! Ce qui confère une sensibilité très pop à leurs compositions. Vous avez certainement déjà eu l'occasion d'écouter ou d'entendre l'une ou l'autre chanson de GIH sur l'une ou l'autre station radiophonique. Et plus que probablement " Short song for a short mind " ou encore " Found in the ground ", une ballade qui figurait déjà sur l'EP. Et peut-être aussi l'élégant, fragile et champêtre (Guy Chadwick ?) " Bees & Butterfly ", d'ailleurs. L'opus est de la même veine. Pourtant lorsque le clavier désuet ou en émulsion entre en scène, je ne peux m'empêcher de penser à Eyeless In Gaza. A moins que ce ne soit à Grandaddy. A l'instar de l'atmosphérique " Organeum ". Enfin, le folk vaporeux, légèrement psyché, balayé de bandes passées à l'envers de " Catwalk " concède certaines affinités avec Belle & Sebastian et le défunt Beachwood Sparks (NDR : vous ne connaissez pas ? Alors en poussant le bouchon, imaginez une version acoustique du " Magical Mystery Tour " des Beatles). Et si vous voulez en savoir plus, je vous invite à aller jeter un coup d'œil sur l'interview accordée par Antoine et Lio.

 

Girls In Hawaii

Love´s a better way to travel (single)

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Deux titres sur le nouveau single de Girls in Hawaii, dont le premier opus devrait sortir sous peu. Imaginez un peu Papas Fritas soumis aux accès de fièvre d'un Blonde Redhead ; c'est un peu l'impression que nous laisse la musique de cette formation dont les mélodies bien ficelées nous donnent, au bout de deux ou trois écoutes, l'envie de fredonner. Des mélodies pop ensoleillées par un zeste de flamenco, de surf, de rythmes latino, d'acoustique, d'électricité, de groove, et d'un je ne sais quoi qui les rend si attachants. Et " Short for a short mind ", le second fragment, est de la même veine. On attend l'album avec impatience.