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Grinderman

Grinderman 2 RMX

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Grinderman n’est plus, longue vie à Grinderman. En guise de cadeau d’adieu, Nick Cave, Warren Ellis et leurs deux désormais ex-acolytes proposent une version revue et corrigée de « Grinderman 2 », le deuxième et ultime LP de ce projet, publié en septembre 2010. Un disque enflammé et 100% rock’n’roll qui se voit ravaler la façade par du beau monde. Et comme dans tout album remix qui se respecte, il y a à boire et à manger…

Et tout d’abord ceux qui s’en sortent haut la main comme Nick Zinner et Unkle. Ils revoient intelligemment « Bellringer Blues » et « Worm Tamer » (intitulé ici « Hyper Worm Tamer »). Cat’s Eyes réalise également un travail impeccable en ne se contentant pas de remixer, mais de réinterpréter intégralement « When My Baby Comes ». Du joli boulot comparé à celui de A Place To Bury Strangers dont l’adaptation de « Worm Tamer », quoique de bonne facture, s’avère également banale, car trop égale à ce que le trio a l’habitude de proposer. Vient ensuite Josh Homme qui ne se distingue pas beaucoup plus que les New-Yorkais, pour les mêmes raisons.

En tout, « Grinderman 2 RMX » recèle 11 nouvelles moutures de 7 titres issus de sa version originale, ainsi qu’une démo de « Evil » rebaptisée « First Evil ». La liste d’invités compte aussi Andrew Weatherall pour un remix moyen de « Heathen Child » et Matt Berninger (The National) qui en impose, comme d’hab’, sur le Silent Alert Remix de « Evil ». Morceau revu ultérieurement par Factory Floor également.

Comme cadeau d’adieu, c’est pas top-top malgré quelque belles réussites. Deux ou trois inédits auraient permis à l’ensemble de tenir la longueur, et à l’auditeur de reprendre son souffle. Car deux ou trois remix d’un même morceau à quelques minutes d’écart est difficilement digérable. D’autant plus que « Kitchenette » et « What I Know » ont tout simplement été ignorés dans le processus. « Grinderman 2 RMX » s’adresse principalement aux fans inconditionnels des travaux de Nick Cave. Pour les autres, un téléchargement sélectif sur iTunes, ou autre site du genre, est plus que recommandé.

Grinderman

Grinderman 2

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Un peu à l’image du loup menaçant, illustré sur la pochette du cd, la redoutable paire Cave/Ellis et leurs hommes de mains, Jim Sclavunos et Martyn Casey, montrent les crocs. Pour la seconde fois, le conteur des ténèbres et ses acolytes braquent leurs armes sur la tempe de la populace au nom de Grinderman, leur inquiétant alter-ego. Tout simplement intitulé « Grinderman 2 », le second opus du quatuor reprend les ingrédients de son prédécesseur en les gonflant d’une sacrée dose de testostérones. Grinderman va droit au but.

En tout, neuf morceaux radicaux et aiguisés comme des lames. Un sentiment oppressant de danger immanent traverse chacun des neufs morceaux de la plaque. De sa plume, toujours plus affutée à chaque publication, Nick Cave invoque les dieux et démons, quelle que soient leur forme ou leur acabit (« Evil », «  Palaces Of Montezuma », « Mickey Mouse and The Goodbye Man », « Heathen Child »), tandis que ses compères taillent des mélodies malicieusement infectieuses. Du Punk Blues pur sang !

Grinderman

Grinderman

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Tremblez chers amis, le Nick Cave nouveau est arrivé. Et il en a plein les bottes. Flanqué de quelques-uns de ses acolytes, mauvaises graines notoires, le chef de meute ne supporte plus l'adversité et ratiboise irrémédiablement la concurrence. Vous l'aurez compris, pas de quartier. Dès l'entame, on sent le bougre prêt à régler tous ses comptes, affronter les plus malins de ses démons. ‘Flanquez-moi dehors tous ces suceurs de sang’ semble-t-il hurler à la lune, moustache hirsute et bave aux commissures. Les premières mesures de "Get it on" paraissent annoncer un imminent déluge. Et cela ne manque pas. Dès lors, le torrent déferle comme la lave rafle tout sur son passage. "No Pussy Blues", qui suit, suinte la férocité et le larsen qui la traverse, suinte la hargne du mec en manque de cul. Damn !!! Et l'électricité jaillit dans toute sa violence. Nouvelle identité pour un retour à la base, un pèlerinage à la source a-t-on perçu chuchoter dans les couloirs. Sans une once de compromis, comme au bon vieux temps de Birthday Party (les fans en défaillissent déjà). Aller-retour incessant entre plages plus apaisées mais toujours sous extrême tension et délires psychomaniaques en transe ("Depth Charge Ethel"), cette plaque fracasse en éclats une bonne dose de certitudes. Here comes the Grinderman...