La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

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Le 7ème art soviétique inspire Bodega…

Le nouveau long playing de Bodega "Our brand could be yr life" paraîtra ce 12 avril 2024. En fait, il s’agit d’un ‘remake’ de l'unique LP de Bodega Bay, l'ancien groupe de Ben et Nikki, un disque auto-édité de 33 titres qui remonte à 2015. Sur cette nouvelle…

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Grizzly Bear

Shields

Grizzly Bear nous vient de New York. De Brooklyn très exactement. En 2009, il avait publié une œuvre magistrale intitulée « Veckatimest », un disque sur lequel figurait un single devenu presque classique, « Two weeks ». Sur la scène indie, le groupe occupe une place privilégiée. A cause de sa capacité à expérimenter au sein d’un style aussi basique que le folk/americana. Et de goupiller des chansons pop à la fois instantanées, contagieuses, émouvantes, variées, chiadées et efficaces. Un savoir-faire facilité par les superbes harmonies vocales échangées entre Ed Droste et Daniel Rossen.

Par la suite, le band s’est plutôt reposé sur ses lauriers. Et a mis trois ans avant de sortir ce nouvel opus. Bossant à la ‘coule’. « Shields » constitue donc le résultat de leurs longues élucubrations. Et bonne nouvelle, il est aussi réussi que le précédent long playing. Différence, il ne recèle pas de véritable single, même si « Sleping Ute », « Speak in rounds » et « Yet again » ont ce petit plus qui accroche directement l’oreille. Si les vocaux et l’instrumentation sont toujours aussi soignés, les claviers et les drums sont davantage mis en exergue ; mais c’est surtout le subtil équilibre entre structures étranges, complexes et accessibles qui fait véritablement la différence. Indie, americana, folk, pop, prog rock et psychédélisme font même bon ménage. Les arrangements sont méticuleux. Et des titres comme « A simple answer », « What’s wrong » ou «  Sun in your eyes » en sont les plus belles illustrations. Versatile, cette œuvre nécessite plusieurs écoutes avant d’être appréciée à sa juste valeur. Et ne provoquera aucune levée de boucliers…

 

Grizzly Bear

Friend (Ep)

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Il est des soirées entres potes où tout est organisé ; où la moindre activité a été réfléchie, et votée à l’unanimité. Certains apprécient cette discipline du divertissement, d’autres préféreront une spontanéité farfelue qui peut mener aux confins de l’inimaginable. Apparemment Grizzly Bear et ses paires (c’est facile je sais) ont réussi un compromis entre les deux. Intitulé  « Friend (EP) », l’album n’a d’epee que le nom. Dix titres c’est un peu long pour le format proposé. Laissons donc de coté cette étrangeté pour nous intéresser au reste du titre de l’album : « Friend ». C’est ce mot-là qu’il faut retenir. Il ouvre les portes à CSS, Band of Horses et Atlas Sound qui en profitent pour produire « Knife » et « Plans », tout droit sortis du précédent album de leurs hôtes : « Yellow House ». Ces covers habilement travaillées témoignent du respect envers les auteurs initiaux, et effacent l’idée de reprises faciles et mercantiles. Le reste de l’album est composé d’adaptations plus ou moins réussies par Grizzly Bear himself, se laissant le loisir de déformer des titres comme « Little Brother » (« Yellow House ») ou « Shift » (« Horn Of Plenty ») à leur guise. « He Hit Me » et « Granny Dinner »  apparaissent comme seuls morceaux ‘inédits’ de la galette. N’ayant rien de bien extraordinaire, mais pas décevant pour autant, cet album s’ajoute à la discographie des Américains comme un trou normand. Il ouvre l’appétit pour le prochain plat. C’est bien beau de nous avoir affamés, mais maintenant les gars, aux fourneaux !

 

Grizzly Bear

Yellow house

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Face à un album de cette trempe, le rédacteur concerné se sent parfois bien circonspect. Alors oui, certains borborygmes ou onomatopées lui viennent bien à l’esprit mais rien de tout cela ne fait très sérieux. Bien sûr, il pourrait vous remémorer le premier album (« Horn Of Plenty »), petite merveille de lo-fi absolument renversante. Ou vous toucher un mot des orchestrations et arrangements plus luxuriants les uns que les autres. Souligner la sourde mélancolie de l’ensemble, à fendre les cœurs les plus endurcis. Poser le doigt sur les harmonies vocales, incitant au voyage comme tant de mantras chamaniques. Appuyer sur le délicat sens du détail qui orne chacune de ces irréprochables compositions. Vous enquérir de filer assister à leurs prestations scéniques étourdissantes au cours desquelles le cours des choses échappe à toute raison. Insister sur l’existence primordiale d’un tel ovni dans la masse informe de la musique scélérate. Enfin, multiplier les démarches afin de vous mettre définitivement sur la voie de cet objet céleste aussi scintillant qu’éternel. Mais voilà, le souffle court devant tant d’éclat, la pauvre créature ne trouve rien à exprimer. Quoique…