La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

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Hot Hot Heat

Happiness Ltd.

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Si on compte le split cd partagé avec Red Light Sting, paru en 2004, le groupe canadien en serait déjà à son cinquième album. Beaucoup de remue-ménage depuis leur formation, puisqu’après le départ du premier vocaliste, à l’issue de l’EP « Knock knock knock », c’est au tour de Dante DeCaro, le guitariste de se faire la malle. Il a rejoint Wolfmother. Fallait s’y attendre, après la livraison du décevant « Elevator ». Bref, Hot Hot Heat nous devait une revanche. Malgré ce départ, le quatuor de Victoria a décidé de se retrousser les manches. Faut dire que malgré tous les coups du sort qui se sont abattus sur leur tête, le combo n’a jamais baissé les bras ; et manifestement, on ne les a jamais sentis aussi soudés. Paradoxalement, les chansons de « Happiness Ltd » ont été écrites pendant la tournée d’ « Elevator ». Faut croire que la formation a pris conscience de l’échec de cet elpee et en a tiré les conclusions qui s’imposaient puisque « Happiness Ltd » s’inscrit ainsi davantage dans l’esprit du « Make up the breakdown », paru en 2002. Le chanteur/claviériste s’est montré bien inspiré en concoctant des chansons plus audacieuses et surtout convaincantes.

Onze plages figurent sur cet elpee. Onze titres dansants et vivaces qui ont bénéficié du concours de trois producteurs différents pour la mise en forme, dont Butch Walker et Rob Cavallo. Inspiré à l’origine par la new wave ou le power pop et en particulier par des artistes ou des formations comme Elvis Costello, Cure et XTC, Hot Hot Heat, mais aussi le punk funk, HHH semble avoir aujourd’hui élargi son champ d’influences en puisant dans le garage rock. Celui des Strokes, par exemple.

L’opus s’ouvre par le titre éponyme au refrain entraînant et embraie par « Let me in » à la mélodie pénétrante et excitante. Une attaque massive de drums pilonne « Harmonicas & Tambourines » ; elle est tellement puissante que votre rythme cardiaque risque d’en prendre un coup. Pour la ballade « Outta Heart », le groupe a bénéficié de la participation d’un orchestre et d’une chorale. Dans un style que n’aurait pas renié feu Marc Bolan. L’elpee recèle également une nouvelle version « 5 times out 100 », compo qui figurait sur l’EP « Knock knock knock ».

La réaction de Hot Hot Heat est judicieuse. Pourvu que ça dure !

 

Hot Hot Heat

Elevator

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Fin 2002/début 2003, Hot Hot Heat commettait son premier elpee : “Make up the breakdown”. Un disque fort encourageant, sculpté dans une forme de pop/punk/new wave (NDR : une sorte d’hybride entre XTC, Jam, Costello et Jam) à la fois énergique, mélodique, sautillante, festive et rafraîchissante ; mais surtout contagieuse et hymnique. Le refrain du single « Bandages », trotte d’ailleurs encore dans ma tête… Faut dire que la formation canadienne avait attendu 10 ans avant d’enregistrer cet opus. Cause à effet ou pas, leur deuxième long format ne leur a demandé que 6 mois. Et on a l’impression qu’il a été bâclé. Le départ du guitariste Dante DeCaro aurait pu justifier cet échec. Mais il a participé intégralement à l’enregistrement de l’elpee (NDR : depuis il a été remplacé par Luke Paquin). Encore que ce remaniement était peut-être le signe d’une crise interne. Si le groupe est toujours capable de ficeler des mélodies directement mémorisables (NDR : l’excellent « Ladies and Gentleman » et ses riffs de guitare syncopés dans l’esprit de Gang Of Four, le single « Goodnight Goodnight » et l’excitant « Running out of time » ou même encore un « Pickin’it up » hanté par l’esprit de Costello), la finition fait défaut. Et les arrangements décousus. Résultat des courses, nonobstant des lyrics toujours aussi intéressants (NDR : un commentaire sur les images de guerre diffusées à la TV, une diatribe de l’hypocrisie cultivée à Hollywood, etc.), le reste de l’opus oscille entre l’insipide, l’incolore et l’inodore. Le titre maître aurait même pu figurer au répertoire de Journey voire de Bon Jovi. Ils nous doivent une revanche !

Hot Hot Heat

Make up the breakdown

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Curieux parcours pour cette formation canadienne, de Vancouver très exactement, puisqu’il a fallu le départ du chanteur, Mathew Marnik, pour la voir décrocher un hit : “Bandages”. Une chanson que vous avez certainement déjà eu l’occasion d’entendre ou d’écouter sur l’une ou l’autre station radiophonique. Et il faut l’avouer, le passage du claviériste Steve Bays aux vocaux est du pain béni pour le band. Parce que son timbre oscille dans le falsetto comme s’il était monté sur un trampoline. « Make up the breakdown » constitue leur dernier opus. Un disque qui date de la fin 2002, mais qui vient de sortir officiellement en Europe. Mais venons-en au vif du sujet. Découpé en dix titres, ce disque est sculpté dans une forme de pop/punk/new wave à la fois énergique, mélodique, sautillante, festive et rafraîchissante. Imaginez le Blur de l’époque « Girls and Boys » ou Supergrass circa « I should Coco » adaptant du Cure, de l’XTC ou de l’Elvis Costello & the Attractions. L’idée est un peu revivaliste, mais elle n’est pas trop mal ficelée. Un seul regret : que parfois leurs mélodies s’égarent dans un pseudo prog. La complexité ne sied pas tellement à Hot Hot Heat. Je les préfère contagieux et hymniques. Sous cette forme, ils deviennent alors irrésistibles. Je suis quand même curieux de voir le résultat de leurs élucubrations sonores sur les planches…

 

Hot Hot Heat

Knock Knock Knock (Ep)

En éditant cet Ep 5 titres, les Américains de Hot Hot Heat continuent dans leur lancée eighties, tendance new wave/disco pop. D'une fraîcheur instantanée rappelant à bien des égards (la voix, les mélodies) les Cure du tout début (" Three Imaginary Boys "), leurs chansons tape-à-l'œil feront le bonheur des amateurs de petites ritournelles pop bien enlevées. Robert Smith shooté à la cortisone et ses apparitions (fantômes) se faisant rare, il se pourrait que ces Hot Hot Heat (une référence à " Hot Hot Hot " ?) reprennent le flambeau… mais sans le côté corbeau cher aux curistes de tous bords.