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HushPuppies

Silence is golden

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“Silence is golden” constitue le deuxième opus des Hush Puppies. Une formation française dont la plupart des membres sont originaires de la région de Perpignan. Elle s’est cependant établie à Paris, pour des raisons de visibilité bien compréhensibles. Le quintet a même décroché deux contrats publicitaires pour réaliser la bande son de spots publicitaires chez Mennen et Toyota. Ce qui manifestement leur a permis de mettre du beurre dans leurs épinards.

Partagé entre ballades, parfois mid tempo et titres garage, cet album s’inscrit parfaitement dans la ligné de « Trap », leur précédent long playing. Les claviers rognés infiltrent la plupart des compos. Les chœurs sont souvent vindicatifs. Les mélodies hymniques. Pour le public ado, la solution sonore évolue à la croisée des chemins de The Coral, Blur, Inspiral Carpets et The Hives. Pour le critique moins jeune, elle puise directement son inspiration dans les sixties. Pensez aux compiles Nuggets et Pebbles. Pourtant, si leur musique est manifestement revivaliste, elle n’en est pas moins rafraîchissante et même très excitante. Ce « Silence is golden » s’aventure même dans le psychédélisme, A l’instar du single « Bad taste and gold on the doors », imprimé sur un tempo tribal. Et puis en finale, « Harmonium » lorgne manifestement vers les débuts d’Oasis ; le vocaliste épousant même les inflexions de Liam Gallagher, sans en avoir le timbre. Enfin, pour que votre info soit complète, sachez que ce disque a été enregistré aux studios Black Box d’Angers, sous la houlette de Peter Deimel, c’est à dire le même personnage qui avait bossé sur leur premier essai. 

 

HushPuppies

The Trap

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Les Hush Puppies nous viennent d’outre-quiévrain. Un quintette réunissant quatre perpignanais et un parisien ; mais établi depuis quelques années dans la capitale française. C’est d’ailleurs à Paris que le groupe s’est forgé une solide réputation sur les planches en se produisant, notamment à la Scène, au Glaz’art ou encore au Nouveau Casino. Après avoir commis l’un ou l’autre Ep, la formation a décidé d’enregistrer son tout premier album. Un disque qui fait la part belle au garage. On imagine d’ailleurs que le combo doit est nostalgique de la musique pratiquée au cours des sixties et au début des seventies. Et puis d’avoir beaucoup écouté les compiles 'Nuggets' et 'Peebles' (pensez aux Seeds, à Count Five ou encore à Chocolate Watch Band). Encore que les ombres des Flamin’ Groovies, des Fleshtones, des Charlatans (à leurs débuts) et de Coral, planent tout au long de cet opus. Là on dépasse le cadre des 60’s et on entre progressivement, dans un univers de plus en plus contemporain. D’ailleurs, à l’instar de 22 Pistepirkko, les Hush Puppies n’hésitent pas à tirer parti de la technologie moderne. Le tableau de références dressé, on peut donc passer à l’analyse de ce « The Trap ». Vous ne serez guère surpris d’apprendre que la musique fait la part belle aux mélodies contagieuses, hymniques, balayées de déflagrations électriques, alimentées par des guitares fuzz, malsaines, une basse entêtante, des claviers jouissifs, rognés, liquides ou spectraux et des drums luxuriants, souples. Des mélodies le plus souvent imprimées sur un tempo allègre. Mais les Puppies peuvent compter sur la présence d’un chanteur à la voix ample, bien timbrée, dont les inflexions peuvent osciller d’un Guy Chadwick à Ray Davies en passant par James Skelly (The Coral) ; nonobstant un accent frenchy… N’empêche, cette plaque plutôt revivaliste est plutôt bien fichue et surtout très agréable à écouter. Elle recèle même quelques titres irrésistibles, comme le single « You’re gonna say yeah ! » ou encore ce « Marthelot ‘n clavencine », dont la superbe mélodie est constamment lacérée par des accès d’électricité démoniaques. Dans un registre différent, « Bassadautobahn » est même sculpté dans une forme assez subtile de new wave électro. Le titre maître ? Un piège : une plage d’un peu plus de 2’30 de silence… Les Hush Puppies sont actuellement en européenne et se produiront notamment ce vendredi 24 février à la Maison de la culture de Tournai, dans le cadre du festival D’Hiver Rock 2006.