Dorian Sorriaux croit au changement…

Guitariste-chanteur dans l’univers du psyché/folk, Dorian Sorriaux a sévi comme guitariste au sein du groupe suédois Blues Pills. Il s’émancipe en explorant de nouveaux univers musicaux, et notamment à travers un folk plus acoustique et des textes plus…

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Ian Brown

Music of the spheres

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N'en déplaise aux esprits chagrins, mais que ce soit en compagnie des Stone Roses ou pour son compte personnel, Ian Brown a toujours eu le bon goût d'apporter un soin tout particulier à la finition de des albums. A contrario de ses prestations scéniques qui ont souvent été brouillonnes. Bref, son nouvel opus solo ne déroge pas à la bonne règle. Un disque riche en arrangements, en orchestrations (parfois symphoniques) et en effets spéciaux puisés dans la technologie moderne, que la production parvient à harmoniser avec une rare maîtrise. Faut croire que sa brève collaboration avec UNKLE lui a été très profitable. Et la plus belle preuve nous vient de " The gravity train ", résultat hypothétique d'une composition de Hall & Oates qui aurait remixée par Stereo MC's. Tout au long de cet opus, les rythmes électroniques flemmards servent de support aux confidences de King Monkey, responsables de lyrics bileux, à l'humour sauvage, qu'il dispense de sa voix de stentor, au timbre chaud et ample. La guitare n'a cependant pas été négligée. Mais elle n'est cependant maître du jeu que sur le seul " Stardust ". Torturée dans son électricité, elle semble même rendre un hommage aux Stone Roses. Sans quoi, ses interventions parcimonieuses se limitent à quelques envolées floydiennes, ou alors purifient la mélodie de leur picking acoustique.

 

Ian Brown

Golden greats

Pas de panique, ce « Golden greats » n’est pas une compilation, mais le deuxième album solo de Ian Brown enregistré, depuis la séparation des Stone Roses. Un disque pour lequel il a reçu le concours d’une véritable armada de collaborateurs. Des musiciens de studio, bien sûr. Mais également des programmateurs. Ce qui explique pourquoi la plupart des compositions de ce disque courtisent la technologie moderne. Hormis l’intro « Getting high ». Rock blues abordé dans l’esprit du mythique Jimi Hendrix. Mais cette technologie moderne, Ian la filtre à travers l’émotion. En particulier sur les quatre compositions qu’il a écrites en prison. Parce que Brown a été forcé d’y faire un bref séjour. Pour y purger une peine prononcée, non pas dans le cadre d’un délit quelconque, mais pour avoir manifesté un comportement particulièrement outrageant à l’égard d’une hôtesse de l’air… Et si « Free my way », « Set my baby fire », « Babasonicos » et surtout le remarquable et énigmatique « So many soldiers » se révèlent de bouleversants témoignages, de ses méditations vécues au cours de son incarcération, les autres compositions ne manquent pas d’intérêt. La voix distincte et vibrante de Ian y est sans doute pour quelque chose, mais également cette manière si personnelle, si lancinante, si mélancolique, d’aborder la house ou le funk…

 

Ian Brown

Unfinished business

Fin 1996, Stone Roses splitte. Dans la foulée, John Squire, le guitariste fonde Seahorses, groupe qui sort un premier album en juin de l’année suivante. Ian Brown accuse le coup. Mais passée la déception, il décide de refaire surface. En solo. Enfin, presque. Puisque pour concocter cet " Unfinished business ", il a reçu la collaboration de deux anciens Stone Roses. Mani et Reni. Respectivement bassiste et drummer du line up initial. Sur un des meilleurs fragments de l’elpee, " Can’t see me ". Plus Stone Roses que nature. Parce que sur ce morceau de plastique, on y découvre d’excellentes choses, comme les acoustiques " Sunshine " et " What happpened to ya part I " ; le premier, sous influence " sydbarrettienne ", le second respectant une forme davantage bluesy. Sans oublier le superbe single " My star ", qui réalise la fusion idéale entre le psychédélisme des Beatles circa Magical Mystery Tour et la house des Happy Mondays. Dommage d’ailleurs que toute l’œuvre de soit pas de cette trempe ; sans quoi nous aurions décrété que cet " Unfinished business " était déjà sélectionné pour figurer parmi les meilleurs albums de l’année 1998…