La révolte de Bagdad Rodeo...

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Pour Jane Weaver, l’amour est un spectacle permanent...

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Kaiser Chiefs

Off with their heads

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Kaiser Chiefs ne chôme pas. Et pour cause, “Off with their heads” constitue déjà le troisième album de la formation de Leeds en quatre ans. Plus de Stephen Street, cependant, à la mise en forme, mais Eliot James (The Rakes, Bloc Party) et surtout Mark Ronson (Lily Allen, Amy Winehouse). On aurait pu d’ailleurs éprouver les pires craintes en voyant débarquer le bidouilleur/producteur londonien. Pas de souci, il a juste fait appel à Lily pour une compo (le contagieux « Always happens like that ») et à Sway sur « Half the truth », un morceau qui s’ouvre en mode new wave, à la sauce XTC très précisément, avant que le rappeur ne vienne poser son flow en fin de parcours. Bref, hormis les dispensables « Good days bad days », « Addicted to drugs » qui pompe un peu trop « Addicted to love » de Robert Palmer et l’insipide « Tomato in the rain », le reste tient la route. Depuis les allègres « Spanish metal (NDR : un mélange entre flamenco, prog et metal) et « Never miss a beat » (NDR : bien balancé et vivace, c’est aussi le single) jusqu’à la ballade émouvante « Remember you’re a girl », chantée par le drummer Nick Hodgson, en passant par « Like it too much » et ses cordes à la « Eleanor Rigby » arrangées par David Arnold, le très eighties (Yazoo ?) « You want history », malgré son clin d’œil appuyé au « Girls & Boys » de Blur (NDR : l’esprit de Damon Albarn plane quand même souvent tout au long de l’opus) et le très sixties « Can’t say what I mean », caractérisé par ses claviers rognés et ses cordes de guitare croustillantes (Inspiral Carpets ?) Bon maintenant, il faut reconnaître que les lyrics ne cassent pas des briques, mais ce n’est pas la priorité chez ce type de groupe britannique, pourvu que les compos soient hymniques (ça rime !)…

 

Kaiser Chiefs

Yours truly, angry mob

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Pour enregistrer son deuxième album, Kaiser Chiefs a reconduit Stephen Street (The Smiths, Blur) à la production. Et il faut reconnaître que la mise en forme est époustouflante. Un disque qui regorge de hits et rend quelques lettres de noblesse à une britpop en nette perte de vitesse. 12 plages hymniques, contagieuses, imparables à siffloter sous la douche. Ce qui n’empêche pas les nuances de proliférer ; l’énergie et l’électricité de se libérer. On a même droit à une ballade semi-acoustique empreinte d’une grande délicatesse (« Love’s not a competition ») et une autre, « Try your best », adressant manifestement quelques clins d’œil à la bande à Damon Albarn ainsi qu’à Oasis… Si plusieurs plages lorgnent manifestement vers l’univers de Blur circa « The great escape », les références à la new wave des eighties sont légion. Et en particulier celles relatives à Tears For Fears, Naked Eyes et Chumbawamba (les chœurs vindicatifs !) Alors que « My kind of guy » émarge à une sorte de post punk presque déclamatoire (imaginez un Eighties Matchbox B-Line Disaster hospitalier), deux titres optent résolument pour une formule plus garage : « Highroyds » et ses riffs ‘fuzz’, tranchants, et puis le final « Retirement » au cours duquel claviers ‘vintage’ et guitares poisseuses remplissent bien l’espace sonore. Mais ce qui frappe le plus tout au long de ce disque, c’est le timbre et les inflexions du chanteur, Ricky Wilson : ils n’ont jamais été aussi proche de David Gahan (Depeche Mode). « Employement », l’album précédent s’était vendu à plus de 2.000.000 d’exemplaires en Angleterre. Après ce que je viens de vous raconter, il n’est pas difficile d’imaginer que le record sera nettement battu…

 



Kaiser Chiefs

Employment

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Vous avez certainement déjà eu l’occasion d’entendre une de leurs chansons sur l’une ou l’autre station radiophonique. L’énergique « Everyday I love you less and less » ; mais surtout leur succès « I predict a riot ». En vous disant peut-être que la Britpop avait encore de beaux restes. Auteur d’un tout premier opus, ce quintette nous vient de Leeds. Une formation manifestement influencée par l’histoire de la pop britannique : depuis les Kinks à Blur, en passant par The Jam, Clash, le Who, les Specials, Madness et les plus contemporains Franz Ferdinand (NDR : un raccourci destiné à ne pas devoir déraper dans l’histoire de la new wave). Produit par Stephen Street (Blur, The Smiths, Suede), cet opus fait la part belle aux mélodies efficaces et aux refrains accrocheurs. Rien de bien révolutionnaire, cependant ; mais des compos qui vous donnent envie de siffloter sous la douche. Même le séditieux « I predict a riot » est un accident de parcours. En fait le groupe s’attarde davantage sur la forme que sur le fond. Car les lyrics se veulent avant tout auto-parodiques. N’hésitant pas à multiplier les onomatopées (NDR : décidemment, c’est la mode !) hymniques. Bref, un elpee fort agréable, qui demande tout simplement confirmation…