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Lemon Jelly

64-95

‘Un paradis tropical’… : à les entendre inventer des slogans pour vendre leur camelote baba cool, Nick Franglen et Fred Deakin auraient tout capté à l’industrie du disque. Depuis leurs trois Eps compilés il y a cinq ans, ces deux esthètes du son policé n’ont jamais failli à leur réputation d’affairistes post-hippies (le revers du baby boom et de Mai 68 ?). Ainsi leurs disques se veulent des « œuvres totales » : pas seulement musicales, mais aussi graphiques et visuelles, et pour la circonstance nos deux amis ont mis les bouchées doubles. En plus des dix titres sonores, l’auditeur lambda peut donc se délecter d’un supplément en images, mix 5.1 et tout le bazar. Objectif (subliminal ?) du produit : accaparer l’acheteur en exauçant tous ses vœux sensitifs, pour qu’au prochain cd (etc.) du duo les mots « Lemon Jelly » provoquent chez lui un réflexe d’attirance pavlovien. Côté musique, on retrouve ce mélange d’électro et de rock extatiques, teintés de soul, de funk, d’ambient et de gospel (les samples). Côté filmique, ça part aussi dans tous les sens (au rayon des influences : Saul Bass, H5, John Maeda, Lewis Trondheim, M/M, la japanimation,…), sans qu’on n’y trouve quoi que ce soit à redire. C’est ici que se situe le problème : Lemon Jelly serait-il un ‘concept’ trop beau pour être honnête ? Subsiste en tout cas cette sensation tenace d’être un peu trop mené par le bout du nez… En voilà une idée : pour son prochain plan de carrière, Lemon Jelly devrait aussi penser à investir notre champ olfactif.

Lemon Jelly

Lost Horizons

Il y a deux ans, " Lemonjelly.ky " enchantait nos oreilles à coups d'électro soyeuse, d'acoustique psychédélique et de pop numérique bubble-gum. Sous la pochette colorée de cette compilation de trois EP's se cachait un duo de doux dingues, biberonnés aux samples de films imaginaires, aux délires animés en technicolor et aux musiques sucrées du Pays des Merveilles. Avec cette compile, Lemonjelly nous offrait tout simplement un voyage aller simple pour le bonheur… " Lost Horizons ", leur véritable premier album, prolonge cette escapade vers des terres toujours plus ensoleillées, où on verrait se côtoyer le lapin fou et la fée clochette, l'électro la plus enchanteresse et la pop acoustique la plus magique. Toujours aussi riche en (oligo)éléments (guitares, trompettes, samples, etc), la musique de Lemonjelly se savoure religieusement, chaque titre renfermant son lot de surprises et de miel pour les oreilles. Des chœurs à la russe à la fin du jazzy-bossa " Return To Patagonia " (en référence au titre du EP jaune, " Homage To Patagonia ") à la cornemuse ( ?) d'" Elements ", les pépites de ce " Lost Horizons " n'ont jamais fini de dévoiler leurs charmes. En huit morceaux et autant de merveilles - construits chacun comme un monde en soi, dans lequel on s'immerge corps et âme -, " Lost Horizons " nous fait perdre la tête. Allez, on le dit : cela faisait longtemps que l'électro ne s'était pas réinventée comme cela sous nos yeux (et nos tympans) ébahis.

 

Lemon Jelly

Lemonjelly.KY

Il y a un an et demi, ce disque merveilleux attirait l'œil du chaland sur les rayons de tous les bons disquaires : les couleurs vives et l'absence de toute référence sur la pochette intriguaient, à se demander quel était cet objet tape-à-l'œil qui ressemblait plus à un emballage de friandises qu'à celle d'un CD normal. Une fois inséré dans le lecteur et le casque sur les oreilles, quelle n'était pas la surprise de l'auditeur aventureux d'entendre que cet O.M.N.I. (Objet Musical Non Identifié) n'était autre qu'un petit chef-d'œuvre d'électro soyeuse et sensuelle, bâti comme une cathédrale de sons rieurs et de boucles enivrantes. " Lemon Jelly " s'appelait cette splendeur, en fait un duo britannique de gentils freaks, bien connu dans le milieu du clubbing londonien mais beaucoup moins ailleurs. Leur album, trois Ep's sortis en édition très limitée de 1998 à 2000, resta longtemps dans le lecteur, répandant harmonieusement ses symphonies de poche dans l'atmosphère, tout à coup respirable. L'allégresse provoquée par certains morceaux (" Nervous Tension ", samplant… Nana Mouskouri, " Homage To Patagonia ",…) rendait ce disque indispensable au réveil comme au coucher : Lemon Jelly devint la meilleure pommade musicale du moment, parfaite pour les blasés du quotidien et les militants anti-techno, à frictionner (au moins) une fois par jour pour garder la forme. Puis l'album disparut des bacs des disquaires, comme par enchantement. Ou plutôt comme par maléfice, tant notre oreille s'était habituée à ses mélodies mille-feuilles enchanteresses. Lemon Jelly, un (beau) rêve, une hallucination ? Et puis voilà que réapparaît cet album un an plus tard, en 2002, après des mois de doute et d'abattement à coller des avis de recherche sur les murs de tous les disquaires (" Wanted : Lemon Jelly, a cure for life ", ou quelque chose comme ça…). Une fois réinséré dans le lecteur, les doigts tremblants et les yeux fébriles, la même sensation que la première fois se fait à nouveau ressentir… Sauf que maintenant ce n'est plus une surprise, mais une certitude : cet album ne nous quittera plus et ses mélodies nous berceront pour toujours.