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Les échos intergalactiques de Mr. Bison…

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Lisa Gerrard

The Silver Tree

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Il y a moins d’un mois, nous vous invitions à découvrir un best of de Lisa Gerrard, recueil dont le but n’était autre que de briser les liens qui unissaient la chanteuse australienne à la maison 4AD. Loin d’avoir perdu son temps après une ultime tournée accomplie en compagnie de Dead Can dance, la diva s’est au contraire retirée du monde pour graver dans le marbre 13 nouvelles compositions, donnant naissance à « The Silver Tree » qu’elle défendra sur la scène du Cirque Royal le 17 avril prochain.

Une œuvre dont elle a composé les moindres notes. Sans aucun doute l’offrande la plus atmosphérique et la plus introspective de Lisa, plongeant l’auditeur dans une sphère proche du mysticisme. Particulièrement épuré, dénué -ou presque- d’éléments rythmiques ; intimiste au point de paraître minimaliste, « The Silver Tree » est aussi un album énigmatique, à l’image de sa majestueuse conceptrice. Dans ce paysage glacial, elle protège bien des secrets ; et lorsqu’elle choisit de les dévoiler ce n’est que sous une forme des plus abstraite.

Sous l’impulsion de son nouveau collaborateur Clive Collier, qui succède à Patrick Cassidy, l’ex moitié de Brendan Perry gagne du territoire, croise les cultures. Si les influences orientales sont toujours bien ancrées, Lisa entrevoit la musique médiévale, flirte avec la world et laisse s’échapper quelques vapeurs trip hop. Dans ce décorum tantôt charnel, tantôt funèbre, on songe parfois à « The Mirror Pool », son premier chef-d’œuvre en solitaire. Le sommet de la beauté lyrique est atteint par le somptueux « Serenity », titre essentiel d’une plaque qui ne s’assimile qu’après plusieurs écoutes attentives. A cet égard, « The Silver Tree » n’est pas si loin de l’univers de Diamanda Galas, d’Arvo Pärt ou des titres les plus obscurs de Devil Doll. 

 

Lisa Gerrard

Best of

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Remise de la tournée d’adieu de Dead Can Dance, une belle aventure (ou une épreuve ?) qui s’est achevée au cours de l’hiver 2005, Lisa a poursuivi à sa carrière solo en concoctant, fin 2006, le somptueux « The Silver Tree », une œuvre parue sur le label australien Rubber Records.

Ce « Best of » scelle, selon toute vraisemblance, la fin du contrat entre la diva et la maison de disques arty 4 AD. Une vision particulièrement réduite de sa prolifique carrière, en compagnie ou sans son complice Brendan Perry, nous est ici offerte. Quatorze pépites, empreintes d’atmosphères exotiques et lyriques, et toujours marquées par cette forme d’interrogation existentielle si chère à la personne même de Lisa Gerrard, proche du mystique et du religieux. Quatorze merveilles générées par l’organe vocal exceptionnel de l’artiste qui touche les abîmes, flirte avec les éléments, frôle le firmament… De l’émouvant « Sanvean », extrait de l’unique live de Dead Can Dance, au plus hollywoodien « Elysium », fragment de la B.O. du film Gladiator, l’émotion et l’invitation au recueillement sont palpables à chaque instant. « Swans », tiré du chef d’œuvre « The Mirror Pool » invite à redécouvrir cet opus indispensable ! Une compilation évoquant des noms inscrits en lettre d’or dans la carrière de Lisa : Hans Zimmer, Peter Bourke , et bien entendu le célèbre compositeur irlandais Patrick Cassidy. Le magnifique « Persephone » rappelle que Dead Can Dance a traversé une période particulièrement sombre, gothique, tandis que le très oriental « Indus » souligne l’intérêt porté par Lisa à la musique orientale. Une excellente entrée en matière pour les néophytes, mais une plaque totalement dispensable pour les fans qui se délecteront plutôt des nouveaux joyaux réunis sur « Silver Tree », un tournant décisif dans la démarche artistique de l’ensorcelante vocaliste. Plus qu’un mythe !



Lisa Gerrard

Whalerider

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Ce "Whalerider" n'est pas un nouvel album solo de la chanteuse du défunt Dead Can Dance, mais la bande sonore du film de Niki Caro. Une tâche qui lui avait déjà été confiée par Zimmer, pour son film " The thin red line ", en 1999. Et qu'elle avait opérée, mais d'une manière plus ponctuelle pour les longs métrages " Baraka ", " Ali " et " Gladiator ". Lisa s'est donc ici chargée de l'écriture, de l'interprétation et des arrangements. Elle a cependant reçu le concours de quelques collaborateurs ; dont Simone Bowley au mixing, " Jacek Tuschewski " à la mise ne forme et quelques invités au piano, aux claviers et aux samples. Autant vous dire, si vous êtes un admirateur de DCD, vous risquez fort d'être déçu. Motif ? Peu ou pas de percussions et la voix de Lisa beaucoup trop en retrait. Faut dire que lorsqu'on apprécie l'organe vocal diaphane de la dame blanche, un tel effacement est plutôt frustrant. Il faut attendre le final " Go forward ", pour que cette musique ambient, dans le sens le plus soporifique du terme, reprenne quelque couleur ethnique. Mais c'est un peu tard, pour ne pas tomber dans les bras de Morphée…

 

Lisa Gerrard

The mirror pool

Ce "Mirror pool" constitue la première expérience en solitaire de la chanteuse du groupe australien Dead Can Dance. En fait de groupe, nous devrions plutôt parler de duo, puisqu'elle partage ce patrimoine avec Brendan Perry. Pour enregistrer cet opus, elle a bénéficié d'une flopée de musiciens à formation classique. Et notamment l'orchestre philharmonique de Melbourne. Rien de bien différent, cependant, par rapport aux derniers opus de DCD. D'autant plus que pour préserver ce parfum oriental, elle s'est également abreuvée à l'instrumentation ethnique. Bouzouki et yang ch'in notamment. Subrepticement, c'est vrai. Tout comme pour l'instrumentation basique conventionnelle. Réduite à sa plus simple expression. "The mirror pool" nous plonge ainsi dans un climat mélancolique, solennel, mais à l'intensité dramatique presque insoutenable. La voix exceptionnelle, sinusoïdale de Lisa Gerrard tissant des charmes et des malédictions sur des mélopées à caractère symphonique. Pourtant, si l'œuvre se révèle aussi rare qu'intemporelle, elle finit par lasser faute de relief contemporain. C'est d'ailleurs à ce niveau que l'absence de Brendan se fait cruellement sentir...