OK Panda s’intéresse à la psychiatrie…

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Little Barrie

Stand Your Ground

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Gentiment rétrograde, méchamment produit, le nouvel album de Little Barrie fait la part belle à un monde rêvé, forcément suranné, où le rock’n’roll est roi. Cette trêve utopiste pose son fantasme en plein cœur des sixties et revêt l’indispensable perfecto, signe de ralliement nécessaire du rebelle en motocyclette. En 2005 déjà, nos trois Londoniens faisaient des appels de santiags en brandissant un premier album (« We Are Little Barrie »), produit par Edwyn Collins.

Cette fois, les longs cheveux noirs des Anglais prennent le vent, la hype soufflant sur leur nouvel album. Aux manettes, on retrouve, en effet, Dan The Automator (Gorillaz). Rien à redire sur son boulot. Le son est nickel, les riffs claquent et les rythmiques groovent à mort. Malheureusement, ce deuxième album de Little Barrie tend à s’enfermer dans l’objet même de son fantasme. Malgré son lot de hits (« Green Eyed Fool », « Pin That Badge ») à vous démonter une parade de bikers sous poppers, « Stand Your Ground » évoque trop bruyamment les plus belles histoires du dictionnaire du rock. Nous sommes pourtant en 2007. La vie a continué, des disques ont été enregistrés. Sans vouloir pousser un innommable effet de mode, on aurait donc souhaité davantage d’audace dans la relecture des chapitres consacrés aux Black Crowes et à Cream...

 

 



Little Barrie

We are Little Barrie

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Ce trio anglais (Birmingham) nous livre un opus aux sonorités revivalistes. Pas celles de la mouvance actuelle mais issues des seventies. Cocktail de rythm’n’blues, de funk, de soul (« Free salute », « Burned out »…), leur musique nous donne l’envie de bouger, de swinguer. Très psyché « Move on so easy », constitue - à mon humble avis - le moment fort de l’album. Le titre le plus long également, trahissant leur influence résolument ‘patte d’éph’ (Hendrix, Stones, James Brown). Edwyn Collins a collaboré activement à l’enregistrement de cet elpee. Non content de le produire dans son propre studio, il s’est impliqué personnellement dans l’interprétation de 5 morceaux (chœurs, basse, guitare, orgue). Un disque avec ses hauts et ses bas, suscitant parfois un sentiment de frustration. Et notamment à cause de la durée des plages ; en général trop courtes pour vraiment avoir le temps de rentrer dans l’ambiance (« Stone reprise » :1’03). Ce qui ne veut pas dire que la formation soit sans intérêt. Elle le suscite même. Pas pour rien qu’elle ait assuré la première partie de la dernière tournée de Morrissey. Pas si petit le Barrie !