Yuksek revisite Laurent Voulzy…

Le musicien, compositeur, réalisateur et producteur de musique électronique Yuksek revisite « Cocktail chez mademoiselle », le titre de Laurent Voulzy paru en 1979 sur son album « Le cœur grenadine ». Il en propose une relecture retro futuriste, groovy et…

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Le venin de Judith Hill...

Chanteuse, compositrice et multi-instrumentiste, Juidith Hill, sortira son nouvel opus, « Letters From A Black Widow » le 12 avril 2024. Un album taillé en 12 pièces qui présente une histoire fascinante oscillant de la douleur privée à la transcendance…

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Motorpsycho

The crucible

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On avait déjà pu s’en rendre compte lors de la sortie du précédent opus, « Here be the monsters », mais Motorpsycho s’enfonce de plus en plus dans le prog/rock. Premier indice, l’album ne compte que trois plages, dont le titre maître va au-delà des 20 minutes et puise ses références tour à tour chez King Crimson, Yes (ces harmonies vocales !), Gentle Giant, Grateful Dead et Tool. Notamment. Entre envolées orchestrales majestueuses produites par le mellotron, passages complexes accentués par le drumming de Thomas Jämyr, et riffs de guitare thrash (Metallica ?), « Psychotzar » est émaillé de plusieurs solos de gratte, alors que « Lux aeterna » nous entraîne dans un univers proche d’« In the wake of Poseidon » du Roi Pourpre. Un cheminement labyrinthique au cœur duquel l’intensité atteint son paroxysme, dans l’esprit du « Pawn hearts » de Vader Graaf Genrator, mais en si on y ajoute de la guitare. Un véritable creuset !

Motorpsycho

The Tower

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Parti en juin 2016, Kenneth Kapstade, le bassiste, a finalement été remplacé par Tomas Järmir. Et c’est sous ce nouveau line up que Motorpsycho a gravé ce double cd, intitulé « The tower ».

En 10 pistes, Motorspycho revisite une bonne partie de la prog, mais dans son style bien personnel. C'est-à-dire très électrique voire psychédélique. Parfois à la limite du métal, mais soit dans l’esprit de Metallica ou de Black Sabbath. Régulièrement le tempo vire au krautrock. Le trio intègre dans on expression sonore, outre la structure de base guitare/basse/batterie, du mellotron, un zeste d’orgue, du piano et parfois de la flûte. Tout en prenant soin des harmonies vocales, qui régulièrement, évoquent ni plus ni moins, Crosby, Stills & Nash. Oscillant ainsi de King Crimson circa « Islands » (NDR : ces envolées atmosphériques !) à Dream Theater, en passant par Genesis, le Van der Graaf Generator originel (NDR : soit celui au cours duquel Hugh Banton se réservait l’orgue), mais sans le saxophone, Moody Blues circa « To our children’s children’s children », Magma et l’Alan Parsons Project, les références musicales sont saupoudrées tout au long de l’opus. Et Motorpsycho a vraiment le tour (?!?!) pour les intégrer naturellement. Les aficionados du style devraient prendre un plaisir certain à les reconnaître, avant de les savourer…

 

Motorpsycho

Still life with eggplant

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Motorpsycho fêtera son quart de siècle d’existence l’an prochain. Un groupe norvégien qui nous propose (sauf erreur ou omission) son 18ème elpee. Pour enregistrer ce « Still life with eggplant », il a reçu le concours de Reine Fiske, l’ex-gratteur de Paatos, actuellement impliqué chez Dungen et The Amazing. Et les deux six cordistes pallient allègrement l’absence de claviériste. Orientant le stoner du band scandinave sur une nouvelle voie. Parfois plus métallique. A l’instar de la plage d’ouverture, « Hell, part 1-3 », réminiscente du Deep Purple d’« In rock ». Prog rock ou jazz rock (NDR : les 15’ de « Ratcatcher », en particulier ») quand les compos tâtent de l’impro. Seules les harmonies vocales adoptent un profil plus pop. Dans l’esprit de la West Coast des seventies ? Celui de Quicksilver alors ! Et bien sûr de Grateful Dead. Ou alors plutôt de Blue Öyster Cult. Suivant les titres. Cinq en tout sur ce long playing. Plutôt longs. Et qui s’achève par une ballade mid tempo épique, semi-acoustique, traversée par un mellotron. De quoi nous replonger encore plus profondément dans les seventies…

 

Motorpsycho

Heavy Metal Fruit

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Ne vous fiez pas au titre de l’album “Heavy Metal Fruit”. Motorpsycho, bien qu’il soit parfois assez heavy, n’a pas grand-chose de métal. Fondé il y a un peu plus de vingt ans à Tronheim, sur la côte ouest de la Norvège, Motorpsycho distille une musique plutôt inclassable. Stoner ? Rock progressif vintage ? Revival seventies ? Jazz rock ? Rock psychédélique ? Choisissez l’appellation qui vous convient. Ou plutôt non, prenez les toutes ensemble puisque, dans le fond, Motorpsycho, c’est exactement un cocktail de toutes ces références : de longs titres épiques aux structures progressives, des guitares aussi lourdes que celles du Black Sabbath original, de longs passages instrumentaux planants et hypnotiques ainsi qu’une bonne dose d’expérimentations instrumentales.

La grande force du combo norvégien procède de la façon imprévisible dont il arrange tous ces styles. Difficile par exemple de deviner qu’un titre ultra-heavy comme « Starhammer » se terminera en une jam jazz-rock instrumentale débridée et envoûtante. Même chose pour « X-3 (Knuckleheads In Space) / The Getaway Special » qui débute comme un titre ‘classic rock’, que n’aurait probablement pas renié Steppenwolf, pour s’achever dans le ‘free jazz’, moment au cours duquel une trompette déroutante se taille la part du lion. Surprenante et inattendue aussi cette ballade très seventies intitulée « Close Your Eyes » qui se situe un peu dans l’esprit du « Only Women Bleed » d’Alice Cooper. Caractérisé par ses guitares débridées, ses percussions déroutantes et sa section basse/batterie très démonstrative, l’instrumental « W.B.A.T. » est à nouveau contaminé par le free jazz. « Gullible's Travails (pt I-IV) » constitue la pièce la plus impressionnante de l’album. Un titre indéniablement progressif, d’une durée proche des vingt minutes, sur lequel le trio norvégien se livre à une véritable recherche sonore, cherchant à innover tout en gardant un esprit très seventies.

« Heavy Metal Fruit » est un album envoûtant et magique. Un must pour les amateurs de rock progressif teinté de fortes influences seventies.

Motorpsycho + Jaga Jazzist Horns

In The Fishtank n°10

On vous parle régulièrement de la série « In The Fishtank » : des compilations imaginées par le label hollandais Konkurrent, dont l’objectif est de réunir deux groupes dans un studio pendant quelques jours et les laisser délirer comme bon leur semble, aux frais de la Reine Beatrix. Cette fois (le n°11 a déjà été chroniqué en ces pages), ce sont les Norvégiens de Motorpsycho et de Jaga Jazzist qui s’y collent. Le résultat est détonnant, avoisinant sur certains titres le psychédélisme jazz d’allumés notoires comme Pharoah Sanders et Steve Coleman, voire le prog et le krautrock seventies chers à Weather Report, Can et Blue Oyster Cult (un bien beau mélange !). Encore une fois, la confrontation de deux univers plus ou moins différents (l’électro-jazz-post-rock de Jaga Jazzist, dont on retrouve seulement ici la section des cuivres, et le rock dégénérescent de Motorpsycho) fonctionne à merveille, même sur la cover de « Theme de Yoyo », pourtant du funk blanc aussi subtil qu’un album de Bowie (justement) période Tin Machine. Le dernier des cinq titres ici proposés, « Tristano », lorgne lui du côté du jazz rock le plus famélique : 21 minutes de délire free au compteur, qui passe comme une lettre à la poste. A condition bien sûr d’être un amateur de ce genre de jams un peu démonstratifs, gratinés de cuivres infatigables et de soli homériques. Qui a dit pouet pouet ?

Motorpsycho

Barracuda

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Les sept compositions qui figurent sur le nouvel elpee de Motorpsycho ont été concoctées lors des sessions d'enregistrement de leur album précédent, " Let them eat cake ". Mais jugées trop rock, elles avaient été mises (provisoirement !) au placard. Ce qui n'avait pas empêché la formation norvégienne d'en utiliser l'une ou l'autre sur les planches. A l'instar de " Up' gainst the wall (high time) " et de " Dr. Hoffman's bicycle ". Trop rock, ou plus exactement trop r&b. Mais un r&b abordé dans l'esprit des Small Faces, d'Allman Brothers Band, pour lesquels ils avaient déjà rendu un hommage à travers " A song for a Bro " sur le dernier opus ; et puis des Rolling Stones auxquels ils adressent un clin d'œil sur " Star star star ". On a même droit en fin de parcours à une incursion dans le prog rock, question de rappeler, sans doute, que Motorpsycho apprécie toujours ce courant musical…

 

Motorpsycho

Phanerothyme

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Depuis la sortie du superbe et mésestimé " Let them eat cake ", l'influence exercée par Flaming Lips, sur cette formation norvégienne, est de plus en pus palpable. A cause de la richesse des arrangements et puis du soin apporté aux harmonies vocales. Des arrangements qui flirtent même avec la symphonie, alors que les vocaux se conjuguent le plus souvent sur un mode falsetto. C'est à nouveau le cas sur le tendre et mélancolique " Bedroom ", le jazzyfyiant B.S., ainsi que sur " For free ", littéralement fustigé par un groove pulsant. Caractérisé par la superposition de ses lignes musicales et vocales, " Lanslide " lorgne même vers le prog rock de Gentle Giant. Des lignes qui épousent les courbes mélodique, au sein d'un univers presque médiéval… Les arrangements peuvent pourtant devenir envahissants, philspectoriens. A l'instar des dernier fragments de l'opus. On se croirait même revenu à l'époque de Love. Faut d'ailleurs croire que le groupe fait ici une fixation sur l'histoire de la musique américaine. Californienne très exactement. C'est tout à fait évident sur le remarquable " Go to California ", composition qui revisite à la fois les Byrds, les Beach Boys, les Doors et Iron Buttefly. Les Byrds et les Beach Boys, vous devinez aisément pourquoi. Les Doors en vertu du recours au clavier, ma foi, ‘manzarekien’. Le papillon d'acier, dès que Snah torture sa guitare, à la manière d'Eric Braunn. Pensez à In-A-Gadda-Da-Vida. Un véritable trip psychédélique au cœur des sixties.

 

Motorpsycho

Let them eat cake

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Après avoir goûté au métal et au garage rock, le trio norvégien semble avoir définitivement tourné la page, pour embrasser une musique plus pop, plus recherchée, progressive même, mais beaucoup plus contemporaine. On avait déjà pu le constater sur le précédent opus, mais pour " Let them eat cake ", seul l'hommage aux Allman Brother Band, " Song for a Bro ", est sacrifié sur l'autel du revivalisme. Le reste de l'opus explore un psychédélisme rafraîchissant, mélodique, à la croisée des chemins des expérimentations baroques de Deus, de la folie tranquille d'un Love et de la sophistication orchestrale des Flaming Lips. On est d'ailleurs victime, dès le premier titre de l'opus, " The other fool ", d'un vertige underground réminiscent de Tuxedo Moon époque Blaine Reininger. Faut dire que pour enregistrer " Let them eat cake ", Motorpsycho a reçu le concours d'une section de cordes. De cuivres également. Ce qui donne parfois un petit côté jazzyfiant à leurs chansons qui ont, en outre, bénéficié lors de la production, d'un emballage presque parfait. Superbe !

 

Motorpsycho

Roadwork vol 1

Apparemment, le label Stickman est décidé à sortir toute une série de compact discs consacrés aux prestations ‘live’ de Motorpsycho. Le premier épisode de cette collection immortalise des prestations accomplies entre le 9 et le 30 mai 1998, à Leipzig, à Berlin et à Utrecht. Une excellente initiative, puisque la formation norvégienne jouit d’une excellente réputation sur les planches. Evidemment, ce style musical ne s’adresse qu’à un public averti, c’est à dire aux aficionados de musique progressive. De pop progressive, pour être plus précis, un mouvement qui fait, pour l’instant, un véritable malheur, en Scandinavie.

 

Motorpsycho

Trust us

Après avoir commis un elpee remarquable en 1997, " Angels & Daemons at play ", opus qui allait d’ailleurs valoir au groupe norvégien de figurer parmi nos meilleurs albums de l’année, Motorpsycho nous revient avec un double CD. Une œuvre qui nous replonge dans cet univers si particulier, si progressif dans le sens le plus pop du terme. Parce que dans l’art de recycler le passé, pour le conjuguer au présent, cet ensemble se débrouille plutôt bien. Ce qui explique, sans doute, pourquoi, tout au long de ce " Trust us ", on y retrouve pêle-mêle, et à des degrés divers, des traces de Jefferson Airplane, Mike Oldfield, King Crimson, Hawkwind, Yes, Neil Young, Syd Barrett, Stones voire de Led Zeppelin, et dans un registre plus contemporain, de Spacemen 3, Sonic Youth, Sebadoh, Tortoise ou Pavement. Un album riche, très riche même… en découvertes.

 

Motorpsycho

Angels and daemon at play

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Il faut reconnaître que depuis 1991, date de la sortie de son premier album, " Lobotomizer ", cette formation norvégienne a fait d'énorme progrès. D'un mélange rudimentaire de formes musicales empruntées au passé, le groupe est parvenu, au fil des albums, à se forger un style remarquable, et surtout très personnel. Toujours influencé par la fin des sixties et la première moitié des seventies, il s'est cependant adapté à la technologie des nineties. Ce qui nous permet d'espérer un nouveau souffle pour la musique dite ‘progressive’, dont l'unique flamme, aurait pu s'éteindre, si Peter Hammill ne s'était pas chargé de la préserver; et ce depuis plus de vingt ans.

" Angels and daemon at play " propose onze morceaux dont l'intensité et la richesse sont assez étonnantes. A premier abord, on a l'impression de retrouver tantôt le krautrock de Can, voire d'Amon Düül, l'ambiant jazz de King Crimson circa Islands, la phase la plus jaunissante du Floyd (" Wish you were here ") ou même le grandiose de Magma. Tout un ensemble de références héritées du passé que l'on retrouve aussi bien dans les climats les plus planants, les plus atmosphériques, les plus intimistes que lorsque la texture prend de l'amplitude ou de la puissance. Mais sans jamais tomber dans le revivalisme. Un véritable tour de force réalisé par Motorpsycho qui parvient à digérer toutes ses influences pour les transformer en pop contemporaine. Tantôt à la manière de Clean, lorsque les chansons se font plus claires, plus mélodiques, tantôt de Wire, lorsqu'elles sont filtrées dans le psychédélisme post industriel. Ou alors et plus fréquemment encore, de Sonic Youth, parce que les sonorités torturées, acides, stridulantes des cordes de guitare décapent littéralement le son...

 

Motorpsycho

Blissard

La dernière fois que nous avons entendu parler de cet ensemble norvégien, c'était en 1994. Il venait de sortir "Another Ugly". Un mini album qui insistait particulièrement, à l'instar de Lenny Kravitz, sur la sonorité très seventies des compositions. Multipliant les clins d'œil à Blind Faith, Free et Pretty Things. Entretemps, Motorpsycho a changé de label et gravé "Timothy's Monster". Un album totalement passé inaperçu, mais qui marquait cependant un changement radical d'orientation musicale (NDR: ça rime!). C'est apparemment avec le même esprit que de "Blissard" a été enregistré. Quoique le groupe ait pu bénéficier pour la circonstance, des célèbres studios d'Abba à Stockholm. Une œuvre qui comporte un morceau d'anthologie de 9'45. Composition qui fusionne un peu tous les styles présents sur cet opus. Depuis la lo-fi de Pavement au krautrock de Neu, en passant par la no wave de Sonic Youth et l'ambiant jazz de King Crimson ("Islands"). Sans oublier la part d'ambient que l'on retrouve à l'état pur sur le final "Nathan Daniel's tune from hawaii". D'une manière tantôt proto paysagiste (Labradford), cosmique (Cul de Sac), voire post industrielle (Cabaret Voltaire)...

 

Motorpsycho

Another Ugly

Le son dispensé par cet ensemble norvégien est tellement sableux, dense, qu'il est plus que probable que cet Ep a été enregistré à l'aide d'un matériel qui date des seventies, voire des sixties. Un peu comme l'affectionne Lenny Kravitz. Ou le garantissait des groupes comme Blind Faith, Free et Pretty Things près d'un quart de siècle plus tôt. Trois mythes qui semblent d'ailleurs exercer une influence majeure sur Motorpsycho. Même si le chanteur possède un timbre vocal proche d'un Greg Dulli (Afghan Wiggs) proche de l'agonie... Pour rester dans le ton, "Another Ugly" implique une cover de Kiss ("Watching You"), un morceau de psychédélisme acoustique consommé dans l'esprit du Jefferson Airplane ("Bluebery Daydream") et en guise de final, une rengaine ‘eurovisionnaire’ interprétée par un baryton qu'enrobe des chœurs mielleux...