Le dernier combat de Malween…

Malween est le projet emmené par Julien Buys, auteur, compositeur et interprète, originaire de Nantes. Julien a quitté le monde de la finance, sans regret, en 2017 pour devenir comédien voix-off le jour et chanteur/guitariste a sein de différents projets…

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Une lune de nacre éclaire And Also The Trees…

« Mother-of-pearl moon », le nouvel elpee d’And Also The Trees, paraîtra ce 23 février 2024. Nés d'une série d'improvisations à la guitare électrique, de Justin Jones avant et après l'aube, pendant un mois de solitude en 2020, les morceaux se sont ensuite…

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Kelly Lee Owens

Inner Song

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En 2017, Kelly Lee Owens publiait son premier elpee. Un éponyme. Unanimement salué par la critique, ce premier essai avait permis à la Galloise de se forger un nom sur la scène électro. Après avoir écumé les plus grands festivals, collaboré avec Jon Hopkins et St Vincent ou encore réalisé un ‘remix’ du dernier album de Björk, Kelly Lee Owens nous propose son second long playing.

Bien au-delà de son rôle de Dj, Kelly s’inspire d’une large palette de styles musicaux. Sur « On », titre-phare de cet LP, sa musique oscille entre dream-pop et électro destinée aux clubs. Entre plages contemplatives (« Arpeggi », une adaptation d’un titre de Radiohead) et passages hypnotiques (« Jeanette »), la productrice montre qu’elle est également capable de sortir les crocs, à l’instar de l’excellent « Night ». Elle s’offre également le luxe de partager un duo auprès de John Cale (Velvet Underground) tout au long de « Corner of My Sky », un morceau de plus de 8’. Et lorsqu’elle chante, sa voix rappelle souvent celle de Victoria Legrand (Beach House), comme sur « Re-Wild » ou encore « L.I.N.E ».

En gravant « Inner Song », Kelly Lee Owens confirme tout le bien que l’on pensait d’elle. Baignant au sein d’univers sonore sis à la croisée des chemins de la pop et de l’électro, ses compos s’avèrent d’une efficacité redoutable. Un album ambitieux considéré par la presse spécialisée, comme un des meilleurs parus en 2020…

Elle se produira le 8 décembre 2021 au Botanique de Bruxelles.

Dalannah & Owen

Been around a while

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Etabli à Vancouver, au Canada, Dalannah et Owen forment un étrange duo de blues. Dalannah Gail Bowen est afro-canadienne ; mais du sang cherokee coule dans ses veines. Agée de 69 ans, elle chante le blues, le jazz et le gospel depuis plus de 40 ans. Bassiste, Owen Owen jouit d’une expérience aussi longue. La paire a atteint la finale de l'International Blues Challenge de Memphis, en janvier dernier. Elle vient de graver son premier opus, "Been around a while". Mais le plus remarquable procède de son art à faire des prodiges en se limitant à une voix et une basse à sept cordes. Et le résultat est vraiment original. L’elpee recèle onze plages, dont cinq issues de leur plume.

Sans surprise, la basse d'Owen ouvre le bal. Elle est rapidement rejointe par la voix de Dalannah, une voix qui vous flanque des frissons partout. Il est très rare qu’un tel instrument domine un album de blues ; mais sept cordes permettent de s’aventurer davantage dans les aigus. Une très belle entrée en matière. Articulant parfaitement ses mots, Miss Bowen domine le classique "Early in the morning". Très puissante, sa voix est à la fois expressive et harmonieuse. Ce qui n’empêche pas la basse de prendre un nouvel envol, en tirant parti du re-recording. Une partie est jouée suivant les codes de l’instru, mais elle sert de tremplin aux interventions les plus subtiles. On n’a pas le temps de s'ennuyer, car les compositions sont variées. Les quatre cordes prennent un nouveau billet de sortie sur "That ain't it", alors que notre Cherokee maîtrise parfaitement sa voix ; une voix qu’on sent très proche de vous, tout au long de "Blues, Mother of Sin". Si la plupart des plages sont lentes et dépouillées, le rythme n’est pas négligé. A l’instar d’"Already gone", une plage très réussie. "Queen Bee" est une piste empreinte d’une grande mélancolie, presque au bord du désespoir. Un désespoir formulé sous forme de conte sur la reprise du "Inner City blues" de Marvin Gaye ; la voix travaillée, participative accentuant ce sentiment. Sur "Heaven's right here", on a l’impression d’entendre trois basses au même moment. Le couple s’attaque alors à deux canons du blues, le "Come on in my kitchen" de Robert Johnson et le "Walkin' blues" de Son House. Owen y exprime toute sa totale sensibilité sur ses quatre cordes. Et la cover du "Why I sing the blues" de BB King mérite également une attention particulière. Une œuvre vraiment originale !

Owen Pallett

In Conflict

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Avez-vous déjà lu la moindre critique négative formulée à l’égard d’Owen Pallett ? Probablement pas… En effet, le toujours jeune prodige canadien est constamment encensé par la critique, tant pour son travail opéré auprès d’Arcade Fire, la B.O. de film ‘Her’ réalisé par Spike Jonze que pour son œuvre solo (sous son propre nom ou le projet précédent, Final Fantasy). Chaque apparition semble étaler une nouvelle facette de son génie…

Encore une fois, à l’écoute d’« In Conflict », son 4ème essai ‘all by himself’, il s’avèrera difficile de démonter l’étoile brillante du multi-instrumentiste, dont l’univers rappelle énormément un autre compositeur de grand talent : l’Américain Andrew Bird (« Infernal Fantasay »). Les deux artistes sont capables d’arrangements d’une grande délicatesse, qu’ils accomplissent à l’aide de violons ou d’accords de piano, même si le natif de l’Ontario teinte le tout de subtiles touches d’électro (« I’m Not Afraid »)… En phase introspective, (‘I’ll Never Have Any Children’ se plaint-il, sur le titre d’ouverture, « I’m Not Afraid ») Pallett se sert de son timbre de velours afin d’enrichir sa pop aussi baroque qu’extravagante (la texture étonnante de « Chorale » en est une belle illustration) qui navigue entre classicisme et modernité… Dommage cette carence en mélodies fortes… Une exception qui confirme la règle ? L’allègre « Song for Five & Six ». Ben oui, j’ai osé égratigner un artiste qui risquait de se transformer en statue ! Pour souligner le seul bémol de cet album d’une grande qualité…

 

Owen Pye

The Truth About Man

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Owen Pye nous vient de l’Illinois. Son premier elpee, « If That’s Cool With You », est paru en 2006. Il est suivi, trois ans plus tard, par « Owen Pye & The Sunday School Band ». Un titre pas difficile à comprendre, puisque pour la circonstance, il est soutenu par un backing group. Ses influences, il les puise chez Sufjan Stevens, Wilco et Death Cab for Cutie ; mais malheureusement, il n’affiche pas le sens mélodique à la fois subtil et riche de ses maîtres. En fait, il s’inscrit plutôt dans la lignée des songwriters américains légèrement contaminés par la scène indie (Butch Walker ?), qui trahissent certaines affinités avec le style roots voire americana’ (Ben Sollee ?) ou se destinent à alimenter la bande la FM (Joshua Radin ?)

« Keep On Sinning » ouvre l’elpee. Un titre basique, sympathique, mais pas vraiment transcendant. Faut dire qu’Owen Pye ne dispose pas d’un organe vocal extraordinaire. Il parvient quand même à tirer son épingle du jeu sur les morceaux les plus acoustiques. A l’instar de « Barriers » ou « I Must Exist ». Ou alors sur « Pharisee of the State ». Certainement la meilleure plage de l’opus. D’abord les lyrics sont empreints de spiritualité. Puis balisé par un duo piano/batterie, le tempo conjugue élégance et précision. Par contre sa reprise du « If I Give My Soul » de Johnny Cash est un peu trop conventionnelle, à mon goût.

L’« American Pye » n’est donc pas d’une saveur exceptionnelle. Et je me demande quand même pourquoi un tel album est parvenu à traverser l’Atlantique. Pas qu’il soit foncièrement de mauvaise facture, mais parce que dans son style, il aurait dû se noyer (le disque !) avant de rejoindre le Vieux Continent.

Owen Pallett

A Swedish Love Story (Ep)

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Certains artistes sont de véritables stakhanovistes! Prenez le cas d’Owen Pallett (ex-Final Fantasy). Non content d’avoir participé à la confection de l’album de l’année, « The Suburbs » d’Arcade Fire, et d’avoir publié un très bel album solo, le Canadien a trouvé le temps de graver un nouvel Ep fort sympathique, en septembre. Découpé en 4 titres, « A Swedish Love Story » démontre à nouveau son incroyable maîtrise du violon. Des compos sculptées dans la pop, sises, quelque part entre son travail introspectif opéré en solo et celui accompli pour Arcade Fire, notamment au niveau des arrangements, évidemment somptueux.

« A Man With No Ankles » ouvre la plaque. Une compo qui s’inscrit parfaitement dans l’esprit des dernières œuvres de Caribou. Le pizzicato sautillant cher à Pallett est accompagné d’une voix détachée et d’un beat discret mais efficace. Un single en puissance, qui justifie à lui seul –probablement– l’achat de cet Ep. Sur « Scandal of the Parkade », Pallett en revient à ses fameuses tempêtes de violon très caractéristiques, qu’il produit avec une rapidité éblouissante. Plus ténébreux, « Honour the Dead, or Else » nous plonge dans une ambiance presque gothique. La voix cristalline de Pallett se lie parfaitement aux synthés glacés et aux boucles de cordes. Ce petit quart d’heure de détente s’achève par « Don’t Stop », un titre pop presque dansant. Et un autre single en puissance.

Le Canadien vient probablement de livrer les nouvelles pistes qu’il compte explorer dans le futur.

 

Jenny Owen Youngs

Batten The Hatches

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Jenny Owen Youngs, jeune fille issue des faubourgs fermiers du New Jersey, s’offre une entrée moyennement réussie dans l’impitoyable univers indie. « Batten The Hatches », son premier essai, n’est qu’un instantané de plus, interprété par une jolie voix féminine légèrement trop banale. Privilégiant les ritournelles brèves ne dépassant que rarement les 3 minutes 30, Jenny Owen Youngs est une sorte de Regina Spektor éduquée à la guitare acoustique plutôt qu’au piano et à l’écriture sombre plutôt qu’à l’allégresse.

De l’ensemble, seuls un excellent « Fuck Was I », un « Voice On Tape » interrompu par une brève intervention téléphonique de sa chère amie, Regina Spektor, ainsi qu’une version bonus remixée par The Age Of Rockets de « Woodcut », couverte d’une délicieuse nappe d’electronica, font honneur au talent évident mais tristement sous-exploité de Youngs. « Batten The Hatches » connaîtra, au plus tard au bout de deux ou trois écoutes, le même et tragique destin de tant de disques un peu trop marqués par l’urgence du moment : au placard…

Owen

At Home with Owen

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La qualité avant la quantité. Composé de 8 titres seulement, comme l’était son prédécesseur, « I Do Perceive. », le quatrième et nouvel essai de Mike Kinsella, alias Owen, confirme un talent incroyable. Diamétralement opposé à ses expériences au sein de Joan Of Arc ou American Football (et d’autres encore), le projet solo de Kinsella revendique simplicité et tendresse. « At Home With Owen », recueil enchanteur d’aubades lénifiantes, reprend exactement là où s’arrêtait « I Do Perceive. » et perpétue la tradition. Le point de départ de cette pérégrination romanesque, « Bad News », ouvre les portes d’un jardin secret accueillant l’union onirique entre fragilité lyrique et profondeur eurythmique. Au cours de la promenade, « The Sad Waltzes Of Pietro Craspi » ou « Bags Of Bones » rapprocheront les amoureux et réconforteront les solitaires tandis que « Femme Fatale », reprise du classique de Lou Reed, ou « A Bird In Hand » inviteront l’ensemble des visiteurs à s'abandonner au panorama, à la fois brumeux et fascinant. « One Of These Days » clôture la marche et invite à se blottir devant un feu de cheminée apaisant, à l’intérieur, at home with… quiconque vous est cher. Un nouveau carton plein pour Owen.

 



Mark Owen

How the Mighty Fall

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Qu’y a-t-il de commun entre Gary Barlow, Robbie Williams et Mark Owen ? Ils firent partie tous les trois du boys band Take That qui squatta les charts mondiaux de 1993 à 1996. Si Gary disparut rapidement dans les limbes des hit-parades, Robbie - à l’inverse - en truste les premières places depuis 8 ans. Quant à Mark, il connaît une trajectoire plus chaotique. Deux albums en 7 ans, un succès critique mainstream et beaucoup de remises en question. Et enfin ce 3e opus pour lequel il a choisi de se faire plaisir. Accompagné du producteur Tony Hoffer (producteur de Beck, Air et Phoenix entre autres) et de Roger Manning (Jellyfish), il ne se contente plus de balancer des pop songs incolores et des ballades inodores. A l’instar de “Waiting for the Girl”, “Believe in the Boogie” et “ 3:15”, trois morceaux de bravoure explosifs et envolés, sis à mi-parcours. Bref des chansons bien moins lisses. Et si bien sûr elles ne révolutionneront pas le genre pop-rock, elles témoignent que Mark Owen est enfin (rock) adulte. De la pop middle of the road de grande qualité.