La révolte de Bagdad Rodeo...

Le premier single extrait de « Quatre - L'album sans Fin - Part 1 », le nouvel album de Bagdad Rodéo, « Révolution Vendetta », nous plonge dans les racines du groupe, de son combat, celui de la liberté à tout prix et de l'esprit critique qui font de Bagdad…

logo_musiczine

La maternité, source d’inspiration pour The Wandering Hearts…

Le trio britannique The Wandering Hearts sortira son nouvel album "Mother", le 22 mars 2024. Produit par Steve Milbourne, c’est un patchwork de récits folkloriques, d'accroches pop et d'énergie rock, le tout assemblé par des harmonies lumineuses. On pourrait…

Trouver des articles

Suivez-nous !

Facebook Instagram Myspace Myspace

Fil de navigation

concours_200

Se connecter

Nos partenaires

Search results (9 Items)

Ozark Henry

Birthmarks (20th Anniversary Edition)

Écrit par

Plébiscité par Bowie himself qui voyait en lui un artiste novateur, Piet Hendrik Florent Goddaer, dit Ozark Henry, fête le 20ème anniversaire de la sortie de son album « Birthmarks ».

Un opus tout particulier dans la carrière de l’artiste, puisqu’il va se traduire par un succès commercial retentissant en squattant l’Ultrapop 90 semaines consécutives et lui permettre de décrocher un double disque de platine dont une kyrielle de singles radiophoniques seront extraits ; et notamment « Rescue », « Sweet Instigator », « Seaside », « Word Up » et « Intersexual ».

Popularité paradoxale puisque ce disque va aussi connaître non seulement les affres des attentats des tours jumelles à sa sortie en 2011, mais également celles de la Covid lors de sa réédition qui devra même être repoussée d’une année.

Un format né certes sous le signe de la résilience, mais qui constitue surtout un hommage vibrant aux deux femmes qui ont le plus compté dans sa vie. Sa mère, Andréa, décédée d’un cancer de la peau alors qu’il n’était qu’un adolescent et sa femme qui partage sa vie depuis maintenant trente années d’amour et de complicité.

Musicien surdoué, touche-à-tout et perfectionniste, Ozark Henry se plonge, sur « Birthmarks », dans des souvenirs lointains et remet au goût du jour des chansons pop-rock caressées par sa voix si particulière, nappées de claviers qui semblent émaner de fonds sous-marins, mais surtout qui glissent facilement dans le creux de l’oreille.

Si en 2001, son opus était paru alors que le hip hop et le néo r&b commençaient à concurrencer la pop et le rock, il faut reconnaître que 20 ans plus tard, « Birthmarks » n’a pas pris une ride. Preuve qu’Ozark Henry est toujours en phase avec son époque. En en traversant le temps, il en devient intemporel.

Le long playing recèle donc le tracklist initial remasterisé, des inédits, des remixes et des versions ‘live’. Sans oublier, un sublime duo que Piet partage en compagnie de l’actrice et chanteuse batave Ellen ten Damme qu’il avait rencontrée lorsqu’il bossait dans un théâtre aux Pays-Bas.

Ne voyez pas en « Birthmarks » un condensé de belle musique, mais un hymne ultime à la vie et à l'amour inconditionnel porté par les êtres qui nous entourent.

Ozark Henry

Live 2014 : The Journey Is Everything

Écrit par

Piet Goddaer, alias Ozark Henry, a pris un nouveau virage depuis la sortie de son album studio, « Stay Gold », en 2013. En intégrant une voix féminine à son expression sonore, le compositeur a voulu élargir son horizon sonore pourtant déjà très large. Un choix certainement payant sur son dernier elpee mais pas forcément convaincant en live.

Laura Groeseneken a accompagné le Courtraisien, lors de cette tournée 2014. Ce qui explique pourquoi les anciens titres ont été adaptés en fonction de la vocaliste.

S’il est agréable de constater que l’artiste flamand essaye toujours d’offrir de nouvelles expériences à son public, les puristes risquent de regretter légèrement les nouvelles versions de certains morceaux. Car, même si Goddaer est un excellent compositeur, beaucoup de personnes sont aussi conquises par sa voix si particulière. Et la voir parfois mise en retrait pour celle de Groeseneken s’avère assez frustrant.

Il y a quand même des exceptions qui confirment la règle. « At Sea » en est le parfait exemple car Laura semble répondre à Piet. Ce qui rend le morceau interactif et vivant. L’enchaînement de ce titre avec « These Days » et « I’m Your Sacrifice », dans la deuxième partie de l’album, est d’ailleurs le meilleur passage de celui-ci. Toute la palette d’Ozark Henry est mise en avant par ces trois chansons.

« The Journey Is Everything » est un live agréable, aucun de doute là-dessus. Mais on peut se demander si depuis « Stay Gold », Piet Godaert n’a pas changé de public. Les compositions sont plus pop et plus lisses. Ce qui rejaillit un peu sur les plus anciennes, en public. Tout en reste néanmoins un ‘must-have’ pour les fans du grand Belge. Mais il leur faudra certainement un petit temps d’adaptation pour pleinement apprécier la nouvelle expérience proposée par celui qui reste une des références musicales dans notre pays.

 

Ozark Henry

Grace

Écrit par

Ozark Henry est un personnage que j’apprécie beaucoup. Et je ne m’en cache pas. Son nom de scène me plaît pour sa sonorité mais aussi pour sa signification. « Ozark » est une référence à une chaîne de montagne de l’Arkansas et « Henry » incarne un personnage de Junkie, œuvre de l’écrivain William S. Burrough. La classe ! Les autres raisons de mon estime vis-à-vis du chanteur belge sont bien plus terre à terre. Il y a quelques années, lors d’une soirée quelque peu arrosée, j’étais attablé à ses côtés, dans un restaurant asiatique. A Courtrai (NDR : d’où il est originaire). En fin de soirée, j’ai maladroitement et malencontreusement renversé mon verre de vin dans son assiette. L’artiste n’en a pas fait un plat, se contentant d’un sourire et d’un mot sympathique. La classe encore une fois ! En outre, il se procure ses instruments chez le même fournisseur que je fréquentais à l’époque. N’est-ce pas une raison suffisante pour mériter ma considération ?

Ces anecdotes nous éloignent quelque peu du sujet. Piet possède de bons gènes. Il est le fils du compositeur classique Norbert Goddaer. Il a donc été encouragé, très jeune, à se lancer dans la musique. Il a commencé à jouer du piano (NDR : et du saxophone) à l’âge de 6 ans. Ce qui explique sans doute pourquoi il jouit d’une telle maîtrise aux ivoires. Et qu’il est aussi perfectionniste.

« Grace » a été enregistré en studio, mais en prise directe. C’est-à-dire comme un ‘live’. En février 2008. Piet souhaitait réarranger une partie de son répertoire d’une manière plus dépouillée en les focalisant sur le chant et le piano. Et manifestement, à l’écoute de cet elpee, c’est la voix qui impressionne avant tout. Cette voix si caractéristique, empreinte d’une grande pureté domine les compos. Le prince de la pop belge est parfois critiqué pour l’excès de sophistication de ses arrangements ; mais ses versions allégées prennent une toute autre dimension. On y recèle même parfois quelques accents empruntés subrepticement à Coldplay voire à U2. Toutes ses plus belles chansons et tous ses hits sont ici réunis. A l’instar des superbes « Indian Summer » ou encore « Word Up ». Et les plages les moins notoires, comme la bande son du film « To Walk Again », sont aussi réussies. Enfin, sous leur forme épurée, « Vespertine » et « Sun Dance » sont vraiment impressionnants.

Après avoir écouté ce quasi ‘Best Of’, on peut mieux comprendre pourquoi à une certaine époque, David Bowie avait déclaré être devenu fan d’Ozark Henry. Et pas pour rien qu’il est considéré comme un des plus grands mélodistes belge ! Alors, l’état de « Grace » ? Pas tout à fait. A cause de la longueur de certains morceaux. Les sept minutes de « Splinter » finissent même par lasser. Et puis d’une trop grande homogénéité entre les différentes compos. Se farcir l’intégralité de cette œuvre est assez fastidieux. Un brin de folie aurait à coup sûr permis à ce disque de décrocher la timbale. Ce n’est sans doute que partie remise…

 

Ozark Henry

A decade

Écrit par

Certains le considèrent comme un réformateur visionnaire de la Pop. D’autres comme un représentant en musique d’ascenseur. Adulé ou snobé, Piet Goddaer est un artiste qui a, en tous cas, le mérite de susciter la controverse.

Ce double album tire le bilan d’une période de 10 années au cours desquelles, il a récolté un succès populaire incontestable. A l’échelle nationale, bien sûr. Le premier CD revient sur les morceaux-phares et épingle deux inédits de bonne facture (« Godspeed » et surtout  « Genoa Blue »). Le second propose une série de remixes, offrant une seconde vie plus ou moins convaincante, à toute une série de chansons.

Qu’on aime ou pas, force est de constater à l’écoute de ces morceaux que Piet Goddaer est un perfectionniste. Il soigne tant la forme que le fond. Peut-être parfois trop d’ailleurs ; le maniérisme insufflé par le Gantois à ses compos peut même parfois énerver, et les confiner dans une atmosphère vaporeuse, dont la fadeur se teinte parfois de mauvais goût. En témoignent ces effets sonores incessants, qui se contemplent le nombril ou ces horripilants samplers estampillés ‘World Music’ (« Vespertine »). Ainsi, à force de polir ses diamants, le gentil Piet les prive trop souvent de force vitale, et ce malgré d’excellentes idées dont il a le secret. 

C’est finalement lorsqu’il tend vers plus de simplicité et se contente d’un minimum de moyens que le Belge laisse enfin l’émotion affleurer. En témoigne le très beau single « Indian Summer ». On attend de pied ferme l’orientation que prendra sa carrière.

Msn:

http://sib1.od2.com/common/product/Product.aspx?shop=40&associd=4&catno=OD2DI6240011

i-tunes:

http://phobos.apple.com/WebObjects/MZStore.woa/wa/viewAlbum?id=268276607&s=143446

Ozark Henry

The Soft Machine

Écrit par

Après le succès de « The sailor, not the sea » (70000 exemplaires écoulés en Belgique), Piet Goddaer, alias Ozark Henry, nous propose son cinquième album : « The soft machine ». L´artiste n´aurait pu choisir meilleur titre pour cet opus. En effet, la musique pop aérienne mêlée à la chaleur de l´incomparable voix du Courtraisien fait naître en nous un agréable sentiment de douceur et de paix. On y retrouve bien évidemment le piano, instrument de prédilection de Piet Goddaer, mais aussi du synthé, de la guitare, de la basse et de la batterie. Tout un arsenal destiné à donner un coup de fouet à l´ensemble de l´œuvre. Outre son rôle de multi-instumentiste, il endosse également la fonction de producteur. Faut dire qu’il nous a habitués à un travail méticuleux tout au long de sa carrière. Pas étonnant que les arrangements soient de qualité exceptionnelle. D´ailleurs, nombreux sont ceux qui ont déjà fait appel à ce formidable talent, et ce dans tous les domaines. Il a ainsi pu collaborer en compagnie du styliste Dries Van Noten et on a vu son nom s´afficher sur le soundtrack de la série « Sedes & Belli », diffusée sur la VRT. Il sortira également tout prochainement la bande originale d´un long-métrage intitulé « Crusade in Jeans ».

A l’instar de l’album précédent, le thème de la mer est omniprésent. Mais les paroles évoquent également le temps qui passe. Ses influences, qui oscillent entre U2 et Police, y transparaissent fortement et certains titres auraient pu figurer dans le répertoire de Coldplay (« These days », « Christine »). Un très bel album donc, tout en sensibilité et tendresse, qui ressemble à son auteur-compositeur-interprète, sans renouvellement véritable, mais toujours aussi plaisant à écouter.

 

 

Ozark Henry

The sailor not the sea

Écrit par
Autant le dire tout de suite, le nouvel album d’Ozark Henry ne m’a pas convaincu. J’attendais mieux, beaucoup mieux, du petit prodige flamand. Bien sûr, « The sailor not the sea » n’est pas une daube infecte, loin de là. Certaines chansons, comme le single « Indian Summer » ou encore le nostalgique « Give yourself a chance » sont de belles réussites. Mesurées, retenues, originales du point de vue de la production, elles ne peuvent cependant pas racheter à elles seules un album tout entier qui, pour le reste, sombre souvent dans la banalité. Si « La donna è mobile » et « The sailor not the sea » passent encore, « Free haven », « Cry » ou encore « At sea » étonnent par un côté passe-partout auquel le Courtraisien ne nous avait pas habitués. « Vespertine » et « Jocelyn, it’s crazy we ain’t sixteen anymore » sont quant à elles gâchées par des envolées de guitares franchissant allègrement les limites du mauvais goût… Au final, on hérite d’un album mitigé, sans grand relief. Evidemment, ce n’est qu’une opinion et il s’en manifestera sûrement d’autres pour affirmer que cet opus est une réussite. D’un point de vue personnel, cependant, « The sailor not the sea » est une petite déception…

Ozark Henry

Birthmarks

Écrit par

En général, les spécialistes s'accordent à dire que le troisième elpee d'un groupe ou d'un artiste, est celui de la maturité. Une conclusion qui prend toute sa signification sur " Birthmarks ". Un album dont vous avez certainement déjà entendu, sur l'une ou l'autre station radiophonique, " Rescue ", " Sweet instigator " ou l'hypnotique " Intersexual ". Et bien, toute l'œuvre est de la même veine. Dix fragments (16 sur l'édition limitée) qui baignent dans une trip hop mâtinée d'électro, de new wave, de jazz, d'indus, d'ambient, et surtout de pop ; une trip hop capable de s'adapter à n'importe quel biorythme. Dix chansons aux mélodies irrésistiblement mélancoliques, gorgées d'émotions, riches en harmonies et complexes dans leurs structures et leurs arrangements partagés entre chœurs gospel, section de cuivres et de cordes. Dix compositions bercées par la voix ample, soul, légèrement nasillarde de Piet Goddaer. Un Courtraisien, qui a conçu son opus comme la bande sonore d'un film qui n'existe pas… Ou peut être à inventer. Une chose est sûre, ce " Birthmarks " est un superbe album…

 

Ozark Henry

This last warm solitude

Il y a deux ans et demi, lors d’un festival d’été, Daniel B (Front 242) nous remettait personnellement le premier opus d’Ozark Henry, " I’m seeking something that has already found me ". En nous invitant à l’écouter attentivement, histoire d’être agréablement surpris. Il ne croyait pas si bien dire, car cet opus, caractérisé par son cocktail de jazz, de jungle, d’ambiant et de pop, traçait un chemin tantôt expérimental, tantôt mélodique, sur un terrain favorable aux arrangements aussi bien à caractère symphonique, électro-synthétiques, qu’aux chœurs opératiques. Tout ceci dans un style qui n’aurait pas dépareillé dans le répertoire des Tricky, Masive Attack, Portishead et consorts.

Evolution radicale pour le deuxième album d’Ozark Henry. D’abord, Pete Goddaer, le personnage central du groupe, ne se contente plus de murmures déclamatoires. Il chante. D’une voix à la fois claire et chargée d’émotion. Il chante des lyrics visionnaires ou autobiographiques sur des compositions toujours aussi recherchées, atmosphériques, mais instantanément contagieuses. Un peu dans l’esprit de Tuxedomoon ou encore de Simple Minds circa " Real to real cacophony ", mais alors revisité tantôt par le sens mélodique d’un Colin Newman ou la sophistication rythm’n blues d’un Steely Dan. Une œuvre qui recèle quelques petites perles qui mériteraient de décrocher un hit single, telles que " Radio  (7.1.23.19.11.5.13.31) ", " Ocean (I’m sleeping away from me) " ou encore " Love is free to interfere "…

 

Ozark Henry

I am seeking something that has already found me

Filip Tanghe et Piet Goddaer ont reçu le concours de Dan Lacksman pour coproduire leur dernier album, un duo flamand qui ne déparerait certainement pas la scène trip hop de Bristol, auprès de Tricky, Massive Attack et consorts. Son cocktail de jazz, de rap, d'avant-garde, de fusion (Zappa?), de jungle, d'ambiant et de pop traçant un chemin tantôt expérimental, tantôt mélodique sur un terrain favorable aux arrangements, aussi bien à caractère symphonique, électro-synthétique, qu'aux chœurs opératiques. Sans pour autant négliger l'instrumentation basiquement rock et les vocaux suavement, étrangement chuchotés...