La disparition de Gelatine Turner…

Gelatine Turner, c'est un projet chanson porté par deux frères, Pierre au son et Romain au chant. Ensemble ils composent une chanson hybride entre pop et alternative. « Disparaître », c'est une marche hypnotique, un souffle qui s'emballe, une perte de repère…

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Une petite souris dans le Corridor…

Corridor sortira son nouvel elpee, « Mimi », le 26 avril 2024. Réunissant 8 plages, il recèlera des pièces maîtresses telles que "Jump Cut", "Mon Argent" et "Mourir Demain". Il a été masterisé par Heba Kadry Mastering, à Brooklyn. Toutes les chansons de «…

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Paul Weller

Catch-Flame / Live at the Alexandra Palace

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En presque trente ans de carrière, Paul Weller n’avait jamais sorti de ‘live’ épinglant chaque étape de celle-ci. C’est désormais chose faite avec ce double « Catch-flame ! », enregistré au London’s Alexandra Palace, le 5 décembre 2005, à l’occasion de la dernière date d’une tournée sold out. D’après The Times, près de 50% du public présent avait moins de vingt-cinq ans. Un exploit pour un artiste dont la carrière a débuté en 1977, époque à laquelle il gravait son premier disque en compagnie de son groupe, The Jam. De ces années, il retiendra ici trois titres : « In the crowd », dans une version de plus de neuf minutes (dont deux soli de batterie), « That’s entertainment » et « A town called Malice », qui signe la fin du concert. De plus, Weller sélectionne deux hits de son deuxième groupe culte, The Style Council : « Shout to the top » et « Long hot summer » dans une version plus jazzy, qui a plutôt bien mûri avec l’âge. Weller fait également la part belle aux chansons de son dernier album « As is now ». Enfin, il va piocher dans le meilleur de sa carrière solo. « The weaver » et « Peackot suit » confirment le diagnostic : Weller est en pleine forme. Mais la bête peut aussi se montrer plus tendre, (« Wishing on the star » ou « Wild wood » que le public reprend en chœur), bouleversant même (« You do something to me »).

De l’autre côté de la Manche, Paul Weller est une véritable institution. Récemment, il s’est vu récompensé aux Brits d’une victoire pour son ‘exceptionnelle contribution à la musique’. Qu’on ne vienne plus demander pourquoi…

Paul Weller

As is now

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Depuis la sortie d’« Illumination », en 2002, Paul Weller ne nous avait plus proposé de nouvelles compositions. Paru l’an dernier, « Studio 150 » se consacrait uniquement à des reprises. C’est chose faite avec cet « As is now », une œuvre enregistrée en deux semaines, dans les studios « Wheeler end » d’Oasis. Si l’influence de Jam est toujours bien présente (NDR : guitare en avant, rythme soutenu) - et en particulier sur les trois premières plages de l’opus - Weller n’oublie pas de rendre un hommage à ses pères musicaux : les Beatles. Et puis, le disque recèle quelques agréables ballades folk, sans oublier l’une ou l’autre plage bien r’n’b dont il a le secret. L’opus s’achève par une véritable apothéose : « The pebble and the boy ». Un titre empreint de mélancolie et de gravité. Somptueux ! Tout au long des 14 fragments réunis sur cette plaque, Paul est encore parvenu à étaler son immense talent. Et puis, avec l’âge, sa voix me semble de plus en plus mélodieuse et surtout plus précise. Un véritable bonheur pour les aficionados de celui qui est considéré comme le parrain du punk britannique. Un regret, sa tournée ne passera pas par la Belgique…

Paul Weller

Studio 150

Souvent, l’album de reprises cache un gros souci : une facture d’électricité à payer, un contrat de label dont on veut se débarrasser, une panne d’inspiration,… Tous les mois des types se fendent de ce genre d’exercice, avec plus ou moins de bonheur (dernier en date : Neal Casal). Paul Weller, lui, se moque bien du quand dira t on : de toute façon ça fait bien longtemps qu’il ne vend plus de disques. Et puis les covers, il connaît : The Jam s’était fendu de « David Watts » des Kinks ou encore « So Sad About Us » des Who. Pareil pour les Style Council. L’exercice, il connaît. Alors pourquoi insister ? Parce qu’il aime ça, point barre. Et c’est encore mieux si les chansons ne lui plaisent pas forcément, comme c’est le cas ici ! Enregistré au Studio 150 d’Amsterdam (d’où ce titre), cette collection de 12 reprises permet à l’Anglais de s’amuser tel un gosse à jouer et chanter Sister Sledge ( !), Neil Young, Bob Dylan, Gil Scott-Heron, Aaron Neville et les Carpenters (!!). L’intérêt, c’est que pour une fois Paul Weller ne nous bassine pas avec les Small Faces et les Beatles, et c’est déjà pas mal… Du bon boulot, anecdotique mais plaisant pour les fans.

Paul Weller

Illumination

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Fort agréablement surpris par la qualité de son dernier album studio, " Heliocenter ", je m'attendais tout naturellement à voir confirmer toutes ces excellentes dispositions sur " Illumination ". On est loin du compte. L'album recèle pourtant l'une ou l'autre composition (semi) acoustique, intimiste, minimaliste digne des meilleurs folksingers (" Bag man " et le titre maître), interprétées dans l'esprit de son dernier album 'live', " Days of speed " ; le très électrique " Leafy mysteries ", digne de Ian Mc Nabb ; " It's written in the stars ", réminiscent du Jam ; et puis deux excellents boogies. Tout d'abord " A bullet for everyone ". Et puis surtout le tribal " Call me n° 5 ", dont il partage le chant avec Kelly Jones, le leader de Sterophonics ; une composition qui aurait pu relever du répertoire de ZZ Top. Malheureusement le reste s'égare dans la ballade typiquement soul britannique, gonflée aux orchestrations philspectoriennes. Parfois on a même l'impression qu'il marche sur les traces de Van Morrison. Paul Weller a beau être un compositeur talentueux, s'entourer de collaborateurs huppés (NDR : outre Jones, Noël Gallagher et Gem Archer d'Oasis, Steve Cradock et Damon Minchella d'Ocean Colour Scene), et écrire des textes intelligents (NDR : pour la circonstance il s'est notamment concentré sur la politique, la religion, les grands de ce monde et sa famille), sa musique s'adresse de plus en plus aux auditeurs des programmes diffusés par Radio 2, sur la BBC.

 

Paul Weller

Heliocentric

Paul Weller est un excellent compositeur. Il faut le reconnaître. Malheureusement, depuis le split de Jam, il n'a jamais brillé qu'à travers des singles, devenus pour la plupart des hits. Nonobstant les différentes expérimentations menées dans l'acid house, le néo-classique ou le jazz, ses albums nous ont toujours parus ternes et ténébreux, pour ne pas dire ennuyeux. En particulier, ceux qu'il a commis au sein de Style Council.

" Heliocentric " constitue son cinquième album solo. Un disque pour lequel il a notamment reçu le concours de Robert Kirby, l'ex arrangeur de feu Nick Drake, ainsi que le guitariste et le bassiste d'Ocean Colour Scene. Et le résultat va au-delà de nos espérances. Parce que si l'opus recèle encore l'une ou l'autre chanson grevée d'orchestrations un peu trop pompeuses, il nous réserve surtout d'excellentes surprises. Comme le ‘procolharumien’ " Frightened ", le convulsif, post new wave, aux relents crazyhorsiens " There's no drinking, after you're dead ", et surtout " Piking up sticks ", tantôt nacré de claviers ‘hammond’, tantôt moiré de vibrations de xylophone vulnérables, réminiscences du défunt et mythique Argent. Un jardin musical dont le ton boisé, rafraîchissant, kaléidoscopique, parfois légèrement teinté de psychédélisme, permet enfin à Paul de donner la pleine mesure de son talent. De compositeur, bien sûr. Mais également de lyriciste. Du grand Weller !

 

Paul Weller

Modern classics

Compile consacrée aux meilleures chansons écrites par Paul Weller, au cours de sa carrière solo. Donc, vous y retrouverez inévitablement " Into tomorow ", " Brand new start ", " Out of the sinking ", " Wild wood ", " Broken stones " et " You do something to me ". Seize compositions choisies au sein d’un répertoire déjà bien fourni. Mais bien choisies. Suivant la bonne habitude, une édition limitée de ce disque est doublée d’un inédit. Intitulé " Live classics ", il propose, comme le titre l’indique, des interprétations en public de ses compositions…