Mustii avant que la fête ne soit finie…

L'auteur, compositeur et acteur Thomas Mustin aka Mustii représentera la Belgique au Concours Eurovision de la chanson avec son nouveau titre « Before The Party's Over », un hymne à la vie, à la fois fragile et puissant. Le titre –comme la vie elle-même– est…

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Priests

The seduction of Kansas

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Issu de Washington DC, Priests a enregistré deux albums à ce jour. Le premier, « Nothing feels natural », remonte à 2017. Et son deuxième, « The seduction of Kansas » vient de sortir. Un disque qui s’inspire de l’ouvrage de l’historien Thomas Frank, « What’s the matter with Kansas ». Publié en 2014, il explique comment les conservateurs ont gagné les voix des électeurs aux States. Depuis la sortie du premier elpee, la bassiste originelle, Taylor Mulitz a cédé le relais à la multi-instrumentiste Janel Leppin, qui avait déjà participé aux sessions du précédent long playing. Et c’est à nouveau John Cogleton qui s’est chargé de la mise en forme.

Maintenant, place à la grosse surprise de ce premier trimestre de l’année. Découpé en 12 pistes, ce long playing baigne, en général, dans le post punk. En extrapolant, on pourrait imaginer un croisement entre les Slits, Siouxsie & The Banshees et les Throwing Muses originels. La voix de Katie est très susceptible de passer de l’aigrelet au clair, mais aussi d’adopter un ton frénétique. Et elle est régulièrement soutenue par celle de Janel, quand cette dernière ne lui donne pas la répartie. Tour à tour effilées, chatoyantes ou carillonnantes, les cordes de guitare sont hantées par Tristan Garel-Funk (Sad Lovers & Giants), quand elles ne gémissent pas comme celles d’Andy Gill (« YouTube Sartre »), le leader de Gang of Four, sans pour autant adopter un profil funk blanc. L’ombre de SL&G rôde encore tout au long de « Not perceived », une excellente compo caractérisée par cette ligne de basse ascendante et celle de guitare descendante. Et si la basse est bien bavarde tout au long de « I’m clean », « Carol » se révèle paradoxalement à la fois glauque et complexe. Un autre sommet de cet LP. Les textes sont engagés, mais suscitent davantage de questions que de réponses. A l’instar d’« Interlude », un morceau au cours duquel, à travers un spoken word, le rêve américain est carrément dézingué. Car violé et abusé par les partis politiques et les multinationales, sur l’autel de la société d’hyperconsommation…

Un des albums de l’année !

En concert le 17 mai à l’Aéronef de Lille et le 20 au Botanique de Bruxelles.