Barnabé Mons rend hommage à un chat… sauvage…

Chanteur-batteur dès l’âge de treize ans, le Lillois Barnabé Mons a transité par la bagatelle de neuf formations, avant de se lancer en solitaire, soit après 28 ans de carrière. « Bunker Superstars », son premier elpee, est paru ce 2 juin 2023. Et il vient…

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Quickspace

The death of Quickspace

La mort de Quickspace. Drôle de titre pour un album ! D'autant plus qu'aux dernières nouvelles, la formation insulaire a toujours bon pied bon œil. Bref, ce " Death of Quickspace " constitue leur troisième opus. Un disque dont la musique se rapproche de plus en plus de celle que pratiquait Th' Faith Healers, avant que Tom Cullinan ne décide de dissoudre le groupe. Cependant, le combo a le bon goût de s'ouvrir à de nouvelles perspectives sonores. Psychédéliques tout d'abord. Le plus souvent dans l'esprit déchiqueté et turbulent de My Bloody Valentine. Mais également sous une forme plus minimaliste, tortueuses, sydbarrettienne. A l'instar du fragment de plus de onze minutes intitulé " Climbing a hill ". Encore qu'un parfum glamoureux, bolanesque, flotte étrangement sur cette composition. Un goût de l'étrange que Quickspace se plait à colporter tout au long de cet opus. Un peu comme si son monde était peuplé de gnomes. Et le violon bohème, qui parcourt " The lobbalong song " ou " Lob it " entretient ce climat. Ces disciples du krautrock continuent, bien évidemment, d'imprimer leurs mélodies sur un tempo métronomique aux accents délicieusement hypnotiques ; et si le chant n'est plus aussi négligé, il s'apparente davantage à des miaulements qu'à de véritables exercices de styles vocaux...

 

Quickspace

Precious falling

Tout comme Stereolab, Quickspace, orphelin de son Supersport, puise ses influences majeures dans la krautrock de Can et de Neu. Mais si leurs mélodies rampantes épousent basiquement un groove hypno répétitif, elles ne sont certainement pas rétives au monde extérieur. Et sûrement pas au psychédélisme de Spacemen 3, voire de My bloody Valentine, au grunge de Nirvana, à l’exotisme cher à Laïka, l’ambient de Brian Eno, la lo fi de Swell, le métal cosmique hawkwindien et la bande sonore cinématographique enniomorriconesque. Ce qui permet au quintette londonien de vagabonder au gré d’une inspiration souvent débridée, certainement originale, issue de la plume d’un certain Tom Cullinan. Ex Faith & Healers, il cumule les fonctions de compositeur/lyriciste/guitariste, mais également de chanteur. Rôle qu’il partage avec Nina. Autre atout féminin, Quickspace peut compter sut la présence de Wendy au violon. Autrefois confinée dans un rôle de musicienne de studio, elle avait notamment participé aux enregistrements de Balaam & the Angels. Si ce " Precious feeling " s’ébroue suivant un train de sénateur, au fil des fragments, les compositions prennent de l’ampleur, pour atteindre avec l’instrumental " Good bye precious mountain " un sommet dans l’art de la mélodie atmosphérique…